L'arthrose : une douleur chronique pour les patients

Depuis le déremboursement des anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente en mars 2015, de nombreux patients (souvent seniors) sont en colère et ne comprennent pas cette décision qu’ils qualifient d’« injuste » : pourquoi dérembourser un traitement qui leur apporte le soulagement dont ils avaient besoin ?





Les patients arthrosiques sont souvent des patients âgés, polymédiqués, avec des co-morbidités et un risque iatrogénique majoré. Et près de la moitié d’entre eux présente un risque cardiovasculaire et/ou gastro-intestinal élevé.
 
Selon le Pr Pascal Richette, rhumatologue à l’hôpital Lariboisière : « les patients qui prennent ces anti-arthrosiques, même s'ils ont une efficacité modeste, pourraient consommer moins d'anti-inflammatoires et moins d'antalgiques ».
 
Par ailleurs, concernant les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente, le Dr Laurent Grange, rhumatologue et Président de l’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR), déclare que : « l’expérience des médecins comme celle des patients montre que leur usage au long cours diminue les poussées douloureuses et améliore la qualité de vie ».
 
L’enquête « Stop Arthrose », menée en 2012, a révélé également que la grande majorité des patients arthrosiques était en quête de solutions pour soulager leur douleur et améliorer leur mobilité. De fait, les malades formulent un vrai besoin d’accompagnement de la part des professionnels de santé. Pour eux, l’arthrose est une véritable pathologie qui nécessite la prescription et les conseils de médecins.
 
D’autre part, d’après le rapport sur la surveillance et la promotion du bon usage du médicament en France publié en 2013 par le Pr Bernard Bégaud, le déremboursement (partiel ou total) d’une spécialité ou d’une classe induit généralement son « remplacement », les « alternatives » étant souvent plus coûteuses et parfois moins bien tolérées. Ce que confirme l’AFLAR, mentionnant également un transfert de prescription vers d’autres actes médicaux (kinésithérapie, etc.) plus chers.
 
Le Dr Laurent Grange affirme pour sa part qu’« en France, on pose globalement deux fois moins de prothèses de genoux par an que chez la plupart de nos voisins européens... en partie grâce à cette exception française qu’est la prise en charge médicale de l’arthrose ».
 
Dans ce contexte, les Laboratoires Expanscience mettent à disposition des patients des outils pratiques et ludiques pour leur permettre de mieux vivre leur arthrose au quotidien :
Arthrocoach.com : un site propose aux patients des outils pour surveiller l’évolution de leur arthrose, des exercices physiques adaptés aux articulations arthrosiques, des conseils et astuces pour tous les jours, des idées de menus équilibrés et l’aide de deux experts en nutrition et en activité physique pour les guider dans chaque étape.
 
Arthrolink.com : grâce à ce site une véritable encyclopédie de l’arthrose, les patients peuvent accéder à de nombreuses informations sur la pathologie (symptômes, traitements, douleur, actualités sur l’arthrose, etc.) et des conseils pratiques. • www.Facebook.com/arthrolink : cette page prolonge le site en permettant à une communauté d’environ 25 000 patients de trouver réconfort en échangeant sur leur maladie.
 

Article publié le 10/09/2015 à 01:00 | Lu 3727 fois