L'art de vieillir ; être soi... toujours (livre)

Les éditions In Press viennent de publier dans leur collection « Old’Up – penser sa vieillesse », un livre de 180 pages (15 euros) intitulé « L’art de vieillir ; être soi… toujours » du psychiatre Philippe Gutton avec la collaboration de Marie-Christine Aubray, médecin et psychanalyste.


L'art de vieillir ; être soi... toujours (livre)
Depuis une dizaine d’années, il ne se passe pratiquement pas une semaine sans qu’un livre ne sorte à destination des lecteurs seniors. Guide pratique, roman, essai, bande dessinée, etc. Tous les styles sont représentés dans cette nouvelle littérature qui évoque tous les sujets qui peuvent concernés les ainés. La santé bien évidemment, mais aussi la retraite, les loisirs, le sexe, l’intergénération et bien sûr, l’art de vieillir.
 
Dernier en date ? « L’art de vieillir ; être soi… toujours », un ouvrage du psychiatre et professeur Philippe Gutton, spécialiste de l’adolescence mais également co-directeur de la collection « Old’up » avec Marie-Françoise Fuchs.
 
L’idée de ce livre qui s’adresse au grand public et notamment aux lecteurs concernés par l’avancée en âge, est de rappeler qu’on vieillit dès les premiers temps de la vie… Dès notre naissance en fait. Comme le rappellent certains, « vieillir est encore la meilleure façon de ne pas mourir ».
 
Dans ce contexte, comment approcher l’art de vieillir et surtout, comment « bien vieillir » ? Un sujet récurrent dans la presse et dans les différents ouvrages qui traitent de la vieillesse ces derniers mois. Certes, on peut refuser et dénier le vieillissement. « Jusqu’à un certain point cette méconnaissance est positive et permet de continuer à avancer » souligne l’auteur.
 
Et de poursuivre : « on peut aussi reconnaître les signes de l’âge et s’y adapter. Pris dans ce balancier, chacun, au cours de sa vie, ajuste et réajuste ces ceux mouvements antagonistes. Chacun apprend à trouver une forme d’équilibre. La quête de cet équilibre est le travail de toute une vie. Et l’on souffrira d’autant plus que les représentations du vieillissement sont violentes, avec le risque d’une rupture du sentiment d’exister : « suis-je encore moi ? ».

Publié le 06/06/2018 à 10:50 | Lu 2491 fois