Jeunes et aînés : l'intergénération en 2016

À l’occasion du 1er octobre, Journée internationale des personnes âgées, l'association caritative les petits frères des Pauvres et la Fondation Monoprix, en collaboration avec l’institut BVA, ont dévoilé les résultats de leur première étude dédiée aux Français et aux liens entre les générations. Détails.


Fleurs de la Fraternité
Selon cette étude révélée cette semaine à l’occasion de la prochaine Journée internationale des personnes âgées (qui se tiendra le 1er octobre prochaine) et la Semaine bleue, l’affection et les échanges d’expériences seraient les principaux piliers pour bâtir un lien intergénérationnel solide.
 
Ainsi, près de la moitié des plus de 65 ans ressent un besoin fort d’affection. C’est d’ailleurs le premier besoin qu’ils citent devant l’aide concrète, telles que l’aide dans les tâches pénibles du quotidien. Un besoin sous-estimé par les jeunes générations.
 
Avec 70 ans d’expérience dans le maintien du lien social des personnes de plus de 50 ans, les plus isolées, les petits frères des Pauvres constatent au quotidien ce besoin permanent de contact, d’affection, de relations des personnes âgées.   

Par ailleurs, plus d’un Français sur deux estime que les jeunes générations et les générations âgées ne se comprennent pas toujours (rien de nouveau de ce côté), néanmoins la majorité de nos compatriotes estime que les personnes âgées peuvent faire bénéficier les jeunes de leur expérience de vie.
 
A notre également que 60% des Français perçoivent les 18-34 ans comme individualistes, alors que les petits frères des Pauvres constatent au contraire une hausse de l’engagement bénévole des plus jeunes (moins de trente ans) depuis deux ans.
 
C’est en allant à la rencontre de leurs aînés que les jeunes générations changent leurs perceptions. Comme le souligne Marthe, 19 ans, bénévole dans l’association de la région Centre : « avant, je voyais les personnes âgées comme des personnes... peut‐être pas d’un autre monde, mais d’une autre époque en tout cas. Alors que maintenant, je me suis vraiment rendue compte que ce qui compte c’est la personne, ce qu’elle dit, qui elle est (…) Une des vieilles dames que je vais voir m’a dit un jour : moi je suis pas un âge, je suis un corps et une âme ».     

« Les jeunes n’ont pas le même langage que les personnes plus mûres, c’est pas commun. Mais cette nouveauté, ça a changé mon regard sur la jeunesse. Et en apprenant à se connaitre on se respecte » indique de son côté Nicole, 80 ans, qui vit dans le Val-de-Marne et qui est accompagnée par l’association.
 
Rappelons que le samedi 1er octobre, avec l’opération « Les fleurs de la fraternité », les équipes des petits frères des Pauvres iront à la rencontre du grand public afin d’offrir une fleur aux passants qui la remettront à leur tour à une personne âgée. Chaque personne est invitée à immortaliser ce moment par un « selfie défi » (#fleurfrat)

Publié le 29/09/2016 à 02:54 | Lu 2437 fois