Que ceux qui pensent que passés les cinquante ans, il devient difficile de tenter des paris un peu fou se ravisent…

En effet, selon une récente dépêche de l’AP, cette quinquagénaire américaine originaire d’Aspen dans le Colorado, est partie le 12 janvier dernier du Cap-Vert (côte ouest africaine) pour arrivée trois semaines plus tard, le 5 février 2009, à Trinidad aux Caraïbes, de l’autre côté de l’océan Atlantique !

Comme le précise cette dépêche de l’agence de presse américaine, Jennifer Figge s’est fixée ce défi pour le moins risqué, lors d’un vol transatlantique particulièrement agité réalisé dans les années 60, au cours duquel elle s’était imaginé terminer le reste du voyage à la nage avec son gilet de sauvetage.

Naturellement, la nageuse n’était pas totalement seule lors de cette incroyable équipée. Un catamaran et une équipe (dont un ingénieur de la Nasa) l’ont accompagnée tout au long de son exploit. Parée d’une cage la protégeant des prédateurs elle a cependant du affronter des vagues de neuf-dix mètres et des vents très forts…

Il semblerait également qu‘il y ait polémique sur le nombre de kilomètres qu‘elle aurait effectivement parcouru et sur ses temps réels de nage. D‘aucuns doutant de la réalité de son exploit. De son côté, son manager a expliqué au quotidien anglais The Guardian que Jennifer Figge n’avait nagé que 19 jours sur les 24 et que « personne ne peut traverser l’Atlantique à la nage. Physiquement, c’est impossible ».

Jennifer Figge est née le 12 novembre 1952. Elle est la première femme connue à avoir traversé l’Atlantique à la nage. Dans une dépêche de l’AFP, elle explique que son « histoire d’amour avec l’eau est associée avec l’absolu sentiment de liberté qu’elle procure ».