Je suis un vieux refrain : histoire de mémoires

Dans le cadre du Nikon Film Festival, la jeune réalisatrice Houdia Ponty propose en compétition, « Je suis un vieux refrain », un petit film de 2mn20 qui met en scène un retraité qui tente d’aborder une femme dans un café… Une belle histoire de mémoire. Ou plutôt, de perte de mémoire.


Voici un intéressant festival de l’image : le Nikon Film Festival dont le thème est Je suis une rencontre. Comme le souligne le site web de l’évènement, « la vie est ponctuée de rencontres, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, qui orientent nos choix, nos parcours et nos destins. Elles sont au commencement des histoires d’amour, des plus grandes amitiés mais aussi des duels les plus féroces ».
 
C’est pour cette raison que Nikon vous propose cette année d’illustrer des rencontres en moins de 140 secondes à travers un regard personnel ou historique. Parmi les candidats de cette année, plusieurs petits films mettent en scène des personnes âgées. Et parmi eux, Je suis un vieux refrain de Houdia Ponty.
 
C’est l’un des plus beaux courts-métrage de cette édition. Clairement. Un homme âgé sirote son « petit noir » dans un café parisien. Une femme entre. Elle lui plait. Il demande à la serveuse de lui offrir un café, puis des viennoiseries… Mais la dame reste imperturbable, même lorsqu’il sort le grand jeu. Puis, elle quitte le bar pour rentrer chez elle, dans l’immeuble qui se trouve juste en face. Il la suit et découvre l’improbable…
 
Encore un beau film court sur la mémoire et notamment, sur la perte de la mémoire. Un sujet étonnement récurrent chez les jeunes réalisateurs qui montre bien qu’Alzheimer et les maladies apparentées touchent bien sûr les malades eux-mêmes, mais également leur entourage. A voir. 

Publié le 16/02/2017 à 01:00 | Lu 1425 fois





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