En France métropolitaine, 2,3 millions de personnes sont dans une précarité extrême : elles vivent avec 660 euros maximum par mois (données 2012) et, pour la moitié d’entre elles, avec moins de 520 euros. Avec un revenu inférieur à 40% du niveau de vie médian, bien en dessous du seuil de pauvreté monétaire (987 euros), elles représentent 3,7% de la population. Et leur part augmente progressivement depuis la crise de 2008-2009 et l’aggravation du chômage.
Cette grande pauvreté touche fortement les jeunes adultes de moins de 25 ans. Ils représentent un peu plus d’un quart des adultes pauvres au seuil de 40% contre à peine 10% des adultes en général. Lorsqu’ils ne sont pas étudiants, ils sont souvent sans travail et, ayant peu cotisé, sont peu couverts par l’assurance chômage. Plus globalement, la pauvreté extrême se rencontre particulièrement chez les personnes isolées et les familles monoparentales. Près de 29% des plus pauvres sont seuls contre 20% de l’ensemble de la population.
À l’inverse, les personnes âgées de 65 ans ou plus sont sensiblement sous-représentées parmi les adultes pauvres au seuil de 40%. Elles en représentent un peu moins de 5%, contre plus d’un adulte sur cinq en population générale.
À caractéristiques identiques, elles sont moins exposées à la pauvreté, et encore moins à la pauvreté extrême. Toutefois, l’existence de seniors sous le seuil de 40% du niveau de vie médian est étonnante au regard du montant du minimum vieillesse. Celui-ci assure en effet aux personnes disposant de faibles pensions un seuil minimum de revenu, qui s’établit, fin 2012, à 777 euros pour une personne seule et à 1 207 euros pour un couple.
Toujours selon la Dress, les aînés les plus pauvres sont majoritairement des femmes et les personnes seules ou âgées d’au moins 75 ans qui sont surreprésentées. Elles sont aussi le plus souvent propriétaires de leur logement. Il est possible qu’une partie d’entre elles ne recourent pas au minimum vieillesse, par manque d’information sur le dispositif ou par souhait de ne pas être recouvrables sur succession… Elles peuvent être devenues éligibles au minimum vieillesse bien après l’âge de la retraite, par exemple à la suite du décès de leur conjoint, et n’avoir pas été informée de leurs droits à ce moment-là.
Rappelons que les allocations du minimum vieillesse (ASV et ASPA) assurent aux personnes d’au moins 65 ans (ou l’âge minimum légal de départ à la retraite en cas d’inaptitude au travail) un niveau de revenu égal au minimum vieillesse. En 2007, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) se substitue à l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) pour les nouveaux entrants. Son montant s’établit à 742,27 euros pour une personne seule et à 1 181,77 euros pour un couple au 1er janvier 2012.
Cette grande pauvreté touche fortement les jeunes adultes de moins de 25 ans. Ils représentent un peu plus d’un quart des adultes pauvres au seuil de 40% contre à peine 10% des adultes en général. Lorsqu’ils ne sont pas étudiants, ils sont souvent sans travail et, ayant peu cotisé, sont peu couverts par l’assurance chômage. Plus globalement, la pauvreté extrême se rencontre particulièrement chez les personnes isolées et les familles monoparentales. Près de 29% des plus pauvres sont seuls contre 20% de l’ensemble de la population.
À l’inverse, les personnes âgées de 65 ans ou plus sont sensiblement sous-représentées parmi les adultes pauvres au seuil de 40%. Elles en représentent un peu moins de 5%, contre plus d’un adulte sur cinq en population générale.
À caractéristiques identiques, elles sont moins exposées à la pauvreté, et encore moins à la pauvreté extrême. Toutefois, l’existence de seniors sous le seuil de 40% du niveau de vie médian est étonnante au regard du montant du minimum vieillesse. Celui-ci assure en effet aux personnes disposant de faibles pensions un seuil minimum de revenu, qui s’établit, fin 2012, à 777 euros pour une personne seule et à 1 207 euros pour un couple.
Toujours selon la Dress, les aînés les plus pauvres sont majoritairement des femmes et les personnes seules ou âgées d’au moins 75 ans qui sont surreprésentées. Elles sont aussi le plus souvent propriétaires de leur logement. Il est possible qu’une partie d’entre elles ne recourent pas au minimum vieillesse, par manque d’information sur le dispositif ou par souhait de ne pas être recouvrables sur succession… Elles peuvent être devenues éligibles au minimum vieillesse bien après l’âge de la retraite, par exemple à la suite du décès de leur conjoint, et n’avoir pas été informée de leurs droits à ce moment-là.
Rappelons que les allocations du minimum vieillesse (ASV et ASPA) assurent aux personnes d’au moins 65 ans (ou l’âge minimum légal de départ à la retraite en cas d’inaptitude au travail) un niveau de revenu égal au minimum vieillesse. En 2007, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) se substitue à l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) pour les nouveaux entrants. Son montant s’établit à 742,27 euros pour une personne seule et à 1 181,77 euros pour un couple au 1er janvier 2012.