Selon le communiqué du ministère, cette stratégie repose sur un constat essentiel : à savoir, la perte d’autonomie des aînés n’est pas une fatalité. Elle n’est pas liée à l’âge mais à la maladie. Aujourd’hui, sur dix personnes qui décèdent dans l’Hexagone, quatre ont connu la perte d’autonomie dont deux de façon sévère.
« Demain, espère le ministère de la Santé, grâce à la prévention (une grande tendance un peu partout dans le monde), la perte d’autonomie des personnes âgées doit devenir l’exception.
Mais pour que chacun ait les bons réflexes de prévention, cette stratégie va se concentrer sur trois moments-clés de la vie. Ainsi, une application lancée fin 2020 par Santé Publique France permettra à chacun, dès 40 ans, d’évaluer ses besoins de façon autonome et de recevoir des conseils personnalisés.
Un rendez-vous de prévention organisé au moment du passage à la retraite montera en puissance, avec un objectif de 200.000 personnes reçues par an d’ici 2022. Par ailleurs, une démarche de détection des fragilités des ainés vivant chez eux sera expérimentée dans plusieurs territoires, grâce à un outil issu de l’OMS.
Parce que la lutte contre l’isolement s’avère une arme très puissante de prévention, la stratégie vise à mobiliser le plus largement possible les acteurs de terrain autour de cet enjeu majeur. Les bonnes pratiques seront diffusées auprès des collectivités, parmi lesquelles le label « Villes amies des aînés ». Dès 2020, les jeunes participant au service national universel seront mobilisés notamment contre l’isolement des aînés.
Autre point crucial : l’adaptation des habitats des seniors, notamment pour éviter les chutes (qui peuvent avoir une issue dramatique voire fatale après 80 ans) sera au cœur des préoccupations du gouvernement… A ce sujet, l’Etat s’engage à mobiliser une enveloppe de 1 milliard d’euros pour aider les Français à adapter leurs salles de bain (qui reste l’endroit le plus « dangereux » de la maison), avec des subventions allant jusqu’à 5.000 euros (www.adaptation-douche.gouv.fr).
Pour diffuser dans tous les territoires les innovations les plus probantes pour prévenir la perte d’autonomie, un centre de ressources sera créé en 2020, et les instances départementales finançant la prévention seront renforcées.
Enfin, la prévention de la perte d’autonomie doit devenir un axe central de la politique du gouvernement en matière de grand âge. « Au-delà, la réforme globale du grand âge et de l’autonomie reste une priorité du gouvernement pour 2020 et fera objet d’un projet de loi à l’été » assure le communiqué du ministère. Affaire à suivre donc.
« Demain, espère le ministère de la Santé, grâce à la prévention (une grande tendance un peu partout dans le monde), la perte d’autonomie des personnes âgées doit devenir l’exception.
Mais pour que chacun ait les bons réflexes de prévention, cette stratégie va se concentrer sur trois moments-clés de la vie. Ainsi, une application lancée fin 2020 par Santé Publique France permettra à chacun, dès 40 ans, d’évaluer ses besoins de façon autonome et de recevoir des conseils personnalisés.
Un rendez-vous de prévention organisé au moment du passage à la retraite montera en puissance, avec un objectif de 200.000 personnes reçues par an d’ici 2022. Par ailleurs, une démarche de détection des fragilités des ainés vivant chez eux sera expérimentée dans plusieurs territoires, grâce à un outil issu de l’OMS.
Parce que la lutte contre l’isolement s’avère une arme très puissante de prévention, la stratégie vise à mobiliser le plus largement possible les acteurs de terrain autour de cet enjeu majeur. Les bonnes pratiques seront diffusées auprès des collectivités, parmi lesquelles le label « Villes amies des aînés ». Dès 2020, les jeunes participant au service national universel seront mobilisés notamment contre l’isolement des aînés.
Autre point crucial : l’adaptation des habitats des seniors, notamment pour éviter les chutes (qui peuvent avoir une issue dramatique voire fatale après 80 ans) sera au cœur des préoccupations du gouvernement… A ce sujet, l’Etat s’engage à mobiliser une enveloppe de 1 milliard d’euros pour aider les Français à adapter leurs salles de bain (qui reste l’endroit le plus « dangereux » de la maison), avec des subventions allant jusqu’à 5.000 euros (www.adaptation-douche.gouv.fr).
Pour diffuser dans tous les territoires les innovations les plus probantes pour prévenir la perte d’autonomie, un centre de ressources sera créé en 2020, et les instances départementales finançant la prévention seront renforcées.
Enfin, la prévention de la perte d’autonomie doit devenir un axe central de la politique du gouvernement en matière de grand âge. « Au-delà, la réforme globale du grand âge et de l’autonomie reste une priorité du gouvernement pour 2020 et fera objet d’un projet de loi à l’été » assure le communiqué du ministère. Affaire à suivre donc.
Dans ce contexte, l’association Unis-Cité se réjouit de la volonté d’Agnès Buzyn de développer la mobilisation de jeunes en Service Civique pour lutter contre l’isolement des personnes âgées. De fait, la ministre de la Santé a annoncé sa volonté de développer la mobilisation de jeunes en Service Civique pour lutter contre l’isolement des personnes âgées. Une ambition que salue Unis-Cité, association pionnière du dispositif, qui a dores et déjà fait la preuve de l’efficacité de cette mobilisation.
« Si nous nous donnons collectivement les moyens de mobiliser 10 000 jeunes sur cette grande cause, ce sont plus de 300 000 personnes âgées qui pourraient être accompagnées. Visites à domicile, promenades, mise en relation avec les associations du territoire, accompagnement dans l’usage du numérique : ces jeunes peuvent devenir une pièce maîtresse de la politique de lutte contre l’isolement des personnes âgées et de prévention de la dépendance » précise encore l’association.
« Si nous nous donnons collectivement les moyens de mobiliser 10 000 jeunes sur cette grande cause, ce sont plus de 300 000 personnes âgées qui pourraient être accompagnées. Visites à domicile, promenades, mise en relation avec les associations du territoire, accompagnement dans l’usage du numérique : ces jeunes peuvent devenir une pièce maîtresse de la politique de lutte contre l’isolement des personnes âgées et de prévention de la dépendance » précise encore l’association.