Gingko biloba : un allié pour le cerveau

Le Ginkgo biloba est bien connu des Asiatiques depuis des millénaires. Il est aujourd’hui communément utilisé pour renforcer la mémoire, améliorer les fonctions cognitives, booster l’activité intellectuelle ou encore renforcer les capacités d’attention. Il contribue également au maintien d’un bon équilibre nerveux et s’avère donc utile en période de stress ou d’anxiété. Le point avec le laboratoire français Dose, spécialisé dans les compléments alimentaires.






 
Le Ginkgo biloba est le seul représentant de la famille des Ginkgoaceae connu à ce jour. C’est un arbre dit dioïque car ses fleurs mâles et femelles sont respectivement portées par des pieds différents. Il est reconnaissable à sa très grande taille ; il peut atteindre jusqu’à 40 mètres de haut ! Ses feuilles ressemblent à des éventails et sont disposées en bouquet sur les rameaux.
 
Son fruit s’appelle la drupe. Elle est facilement identifiable de par son allure de prune jaune. Le Ginkgo biloba compte parmi les plus vieux arbres du monde. Les plus âgés ayant été identifiés à ce jour se situent au Japon et auraient plus de 2000 ans.
 
Des chercheurs et archéologues ont découvert des fossiles de Ginkgo biloba datant de 270 millions d’années. L’arbre serait donc apparu sur Terre avant même les dinosaures.
 
Le fait qu’il ait traversé les âges et les bouleversements climatiques de notre planète témoigne de sa ténacité. Il résiste aujourd’hui très bien à la pollution et a été le seul arbre à avoir survécu aux bombardements d’Hiroshima. Il y est d’ailleurs considéré comme un symbole de la croissance et de la longévité.
 
Ce arbre pousse aujourd’hui principalement dans son environnement naturel en Chine et en Asie du Sud-Est. Mais également en Europe où il a été introduit dès le XIXème siècle. Afin de répondre à la demande florissante des laboratoires depuis quelques décennies, le Ginkgo biloba est cultivé en France ainsi qu’aux États-Unis.
 
La Médecine Traditionnelle Chinoise utilise les fruits de cet arbre depuis l’antiquité. Ses noyaux étaient traditionnellement utilisés pour traiter des symptômes comme l’asthme et certaines maladies respiratoires. Ces mêmes noyaux constituent également un des aliments traditionnels de la gastronomie chinoise comparables aux pistaches iraniennes. Les graines du Ginkgo biloba entrent aussi dans la composition de plats traditionnels japonais où elles sont toujours servies cuites (elles sont toxiques voire mortelles crues).
 
Ce n’est que dans les années 1980 que le monde scientifique s’est réellement intéressé aux vertus médicinales du Ginkgo biloba. Depuis, une multitude d’études ont mis en exergue ses potentielles applications médicales. Toutes démontrent l’intérêt de ses feuilles qui contiennent une variété de substances à l’image des flavonoïdes qui constituent de puissants antioxydants.
 
De nombreuses vertus sont prêtées au Ginkgo biloba comme le ralentissement de la diminution des capacités cognitives liées au vieillissement ou encore la protection cérébrale contre la maladie d’Alzheimer.
 
Néanmoins, à ce jour seuls certains effets ont été validés par la communauté scientifique :
- Activité antioxydante puissante
- Amélioration du débit sanguin du corps et principalement au niveau du cerveau
- Optimisation de la création des neurotransmetteurs de l’organisme
- Modulation du métabolisme du glucose
 
Le Ginkgo biloba est principalement plébiscité pour son efficacité sur :
- Les capacités cognitives : il renforce l’ensemble de l’activité cérébrale en améliorant la mémoire, la concentration, l’attention ainsi que les facultés d’apprentissage. Ses feuilles ont pour propriété d’induire une augmentation du nombre de neurones et de les protéger contre l’oxydation.
 
- L’anxiété : il abaisse le niveau de nervosité, l’agitation, l’irritabilité ou encore l’hyperactivité. Il permet de favoriser le sommeil grâce à son action sédative (sans provoquer de somnolences ni de baisse d’énergie). Pour combattre le surmenage et la fatigue nerveuse, il est souvent associé avec le Ginseng et la Rhodiola. Pour lutter contre le stress, il est bien souvent couplé avec l’Ashwagandha.
 
- Les radicaux libres : grâce à son puissant pouvoir antioxydant, il protège les membranes cellulaires des radicaux libres, notamment ceux générés par le stress oxydatif. Par effet ricochet, il prévient l’altération des fonctions cellulaires comme la transmission des messages nerveux qui circulent via les réseaux neuronaux. En d’autres termes, il contribue à veiller au maintien de la bonne circulation de l’information dans l’organisme.
 
- Le cerveau : il a aussi la capacité de dilater les vaisseaux et de fluidifier le sang qui coule dans le corps. Cette dilatation va entre-autres, grandement favoriser l’augmentation de l’irrigation cérébrale.
 
- L’énergie et la santé : il constitue un puissant revitalisant qui renforce l’énergie vitale de l’organisme particulièrement après une phase de convalescence ou d’affaiblissement général. Il redonne de la forme, de l’énergie et du tonus à l’organisme.

Article publié le 20/01/2022 à 02:00 | Lu 5069 fois