FEELGood by Daxon ou comment répondre aux attentes des seniors

Le projet FEELGood by Daxon, initié par l’un des spécialistes historiques de l’habillement des seniors, ambitionne de co-construire avec les collectivités, des lieux de vie qui permettent de ré-enchanter le quotidien des anciens et ce, au plus près de leur habitation. Lancement prévu au premier trimestre 2019 dans trois villes des Hauts-de-France.





Suite à un appel à candidature lancé en septembre 2018 par le géant de l’habillement, trois villes des Hauts-de-France ont été retenues ; Daxon est implantée dans la région depuis 1947. Il s’agit de Guise, de Lens et de Pérenchies. Trois mairies qui ont décidé de faire évoluer les choses et de mieux répondre aux besoins des seniors.
 
« Feel Good apparaît comme un nouveau service de proximité adapté aux seniors qui tient compte de leurs spécificités et leurs besoins » témoigne le responsable du projet de la ville de Pérenchies, qui accueillera les premières animations probablement au sein de la structure des Sapins Bleus.
 
Dans la pratique et plus concrètement, ce nouveau concept souhaite aussi favoriser la redynamisation des centres villes et des villages, un enjeu important pour beaucoup de communes du territoire. Un projet louable, mais il est tout de même dommage que ce type d’initiatives qui relève clairement du domaine public, soit issu du privé… Preuve que quelque chose ne fonctionne plus dans notre pays !
 
« La volonté de créer de la proximité tout en étant à l’écoute des seniors du territoire fait sens pour nous. Guise mène aussi actuellement des expérimentations avec le camping-car qui propose des services publics itinérants pour lutter contre l'isolement en milieu rural. Cette philosophie nous motive à accompagner le projet FEELGood » remarque de son côté la municipalité de la ville de Guise.
 
D’ici l’année prochaine, les animations seront décidées en collaboration avec les villes selon les attentes des anciens au niveau local. En effet, « les attentes des seniors d’un territoire en terme d’activités et de services, peuvent varier. L’idée est d’avoir un tronc commun avec les activités que nous, Daxon, proposerons et auxquelles viendront s’ajouter des activités avec des artisans, associations ou entreprises locales : ateliers culinaires ou de jardinage, initiation à internet, jeux de société, etc. » témoigne Eric Sarazin, directeur de la marque Daxon.
 
Les premières expérimentations doivent permettre d’affiner le concept et d’établir un schéma de développement pour d’autres communes en 2019. Il ne s’agit là que d’une première étape qui va se développer dans les Hauts-de-France dans un premier temps, puis plus tard, dans d’autres régions de France en s’adaptant aux demandes et problématiques locales.

Article publié le 17/12/2018 à 01:50 | Lu 3954 fois