« L’intensité de l’adhésion à une légalisation de l’euthanasie a très fortement augmenté en quelques mois alors qu’elle était demeurée assez stable depuis une dizaine d’années » soulignent les responsables de ce sondage dans un communiqué.
Ainsi, en avril 2001, une large majorité (88%) des personnes interrogées approuvait ce principe (dont 38% de « oui, absolument »), cette proportion était de 94% en octobre dernier (avec 36% de « oui, absolument ») et atteint donc 94% aujourd’hui mais avec 49% de réponses « oui, absolument », en progression de treize points en dix mois seulement.
« Ce puissant mouvement d’opinion n’est sans doute pas sans rapport avec la mise en examen, le 12 août à Bayonne, du Docteur Bonnemaison, soupçonné d'avoir abrégé la vie de patients âgés. Le cas de ce médecin a relancé le débat et un fort mouvement de soutien a émergé sur internet » précise encore le communiqué de l’Ifop.
Depuis, il semblerait que les lignes soient en train de bouger. Dans un entretien accordé à Nice Matin, le ministre des Affaires européennes, Jean Léonetti, auteur en 2005 d'une loi sur la fin de vie, a proposé l'organisation d'un grand débat public mais pour après la prochaine élection présidentielle sur un sujet, qui s’il est éthiquement compliqué apparaît néanmoins tranché dans l’opinion publique.
L’adhésion « franche » (mesurée à l’aune de l’item « oui, absolument ») progresse surtout parmi les seniors : +18 points (à 56%) parmi les 50-64 ans et +16 points (à 48%) chez les 65 ans et plus. Toutefois, bien qu’étant globalement acquises à une légalisation de l’euthanasie, certaines catégories apparaissent un peu plus réservées que d’autres. Les moins de 35 ans ne sont ainsi que 41% (contre 52% parmi les plus de 35 ans) à être absolument en faveur de cette évolution de la législation tout comme les cadres supérieurs (41%) et les professions intermédiaires (37%) qui semblent plus mesurés que les milieux populaires : 55% de réponse « oui absolument » parmi les ouvriers et 52% chez les employés.
*Echantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 19 août 2011.
Ainsi, en avril 2001, une large majorité (88%) des personnes interrogées approuvait ce principe (dont 38% de « oui, absolument »), cette proportion était de 94% en octobre dernier (avec 36% de « oui, absolument ») et atteint donc 94% aujourd’hui mais avec 49% de réponses « oui, absolument », en progression de treize points en dix mois seulement.
« Ce puissant mouvement d’opinion n’est sans doute pas sans rapport avec la mise en examen, le 12 août à Bayonne, du Docteur Bonnemaison, soupçonné d'avoir abrégé la vie de patients âgés. Le cas de ce médecin a relancé le débat et un fort mouvement de soutien a émergé sur internet » précise encore le communiqué de l’Ifop.
Depuis, il semblerait que les lignes soient en train de bouger. Dans un entretien accordé à Nice Matin, le ministre des Affaires européennes, Jean Léonetti, auteur en 2005 d'une loi sur la fin de vie, a proposé l'organisation d'un grand débat public mais pour après la prochaine élection présidentielle sur un sujet, qui s’il est éthiquement compliqué apparaît néanmoins tranché dans l’opinion publique.
L’adhésion « franche » (mesurée à l’aune de l’item « oui, absolument ») progresse surtout parmi les seniors : +18 points (à 56%) parmi les 50-64 ans et +16 points (à 48%) chez les 65 ans et plus. Toutefois, bien qu’étant globalement acquises à une légalisation de l’euthanasie, certaines catégories apparaissent un peu plus réservées que d’autres. Les moins de 35 ans ne sont ainsi que 41% (contre 52% parmi les plus de 35 ans) à être absolument en faveur de cette évolution de la législation tout comme les cadres supérieurs (41%) et les professions intermédiaires (37%) qui semblent plus mesurés que les milieux populaires : 55% de réponse « oui absolument » parmi les ouvriers et 52% chez les employés.
*Echantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 19 août 2011.