« (...) Notre pays connaît une augmentation importante de l'espérance de vie.
Mais si l'espérance de vie en bonne santé augmente plus fortement et constitue une chance, cet accroissement de la longévité s'accompagne également du développement des maladies liées au vieillissement.
La maladie d'Alzheimer toucherait aujourd'hui plus de 800.000 personnes en France, dont 450.000 sont suivis médicalement, et les projections sur les années à venir alimentent les plus grandes craintes sur son expansion.
Et derrière ce chiffre des malades, il convient de ne jamais oublier que ce sont des familles entières qui sont plongées dans la détresse, parfois dans une grande solitude, désemparées face aux démarches et à la prise en charge de leur proche malade.
L'accompagnement et la prise en charge des malades Alzheimer constitue par conséquent une préoccupation de toute première importance pour les pouvoirs publics, et comporte des enjeux majeurs : en terme de santé, en terme de solidarité et en terme d'éthique.
Comment prendre en charge et améliorer la qualité de vie du malade et des aidants ?
Comment garantir la dignité du malade et l'éthique de cet enjeu sociétal pour tous ?
Et, parce que la solidarité ne se paye pas que de mots, quels moyens financiers mobiliser ?
La maladie d'Alzheimer est encore trop souvent stigmatisante en France.
C'est pourquoi il paraît essentiel de mieux informer le grand public et de former les professionnels.
(...) Le Conseil général ne peut que réaffirmer sa totale détermination et sa très forte mobilisation, dans son champ de compétence, pour accompagner les personnes et les familles concernées par la maladie d'Alzheimer.
Le Département s'est fortement engagé ces dernières années dans la diversification de la prise en charge des personnes désorientées afin d'encourager le développement des actions dans les institutions, mais aussi à domicile.
A travers la mise en oeuvre de son grand programme de création de 1.250 places d'EHPAD (1.608 réalisées finalement), le Département a porté un souci constant au renforcement de l'accueil des personnes désorientées dans des unités de vie protégées au sein des EHPAD.
Le Département a ainsi permis l'ouverture de 319 lits d'Alzheimer et 86 places d'accueil de jour.
En parallèle, il nous apparaît essentiel, quand cela est possible, de préserver le maintien à domicile, dans un cadre familier et sécurisé, où le malade conserve ses repères.
Le Département finance donc les travaux d'aménagement et de sécurisation du domicile, et met en place des plans d'aide à la personne et à son entourage, à travers le versement de l'Aide Personnalisée à l'Autonomie (APA).
Ce travail d'accompagnement des personnes en perte d'autonomie et de leurs proches est réalisé par des équipes pluridisciplinaires, que nous avons implantées sur les territoires, au plus près des besoins : les Relais Autonomie des Personnes (RAP).
Ils jouent un rôle tout à fait fondamental en pouvant se rendre au domicile des personnes, en évaluant les besoins, en déclenchant les aides et accompagnements nécessaires, en restant en lien avec les familles et en pouvant réajuster la prise en charge quand la situation évolue.
(...) Ainsi le RAP de Noyon organise des après-midi ludiques et conviviaux réunissant les malades et leurs aidants familiaux pour retrouver le plaisir d'être ensemble ; ce qui permet, pendant un moment, d'échapper à l'enfermement de la maladie.
(...) Le Conseil général est donc parfaitement conscient des enjeux spécifiques de la prise en charge des malades Alzheimer.
La révision du schéma départemental de l'autonomie des personnes, qui est lancée d'ailleurs aujourd'hui même, permettra de faire un état des lieux précis des actions et de repérer les besoins pour travailler sur de nouvelles perspectives de prise en charge. »
Mais si l'espérance de vie en bonne santé augmente plus fortement et constitue une chance, cet accroissement de la longévité s'accompagne également du développement des maladies liées au vieillissement.
La maladie d'Alzheimer toucherait aujourd'hui plus de 800.000 personnes en France, dont 450.000 sont suivis médicalement, et les projections sur les années à venir alimentent les plus grandes craintes sur son expansion.
Et derrière ce chiffre des malades, il convient de ne jamais oublier que ce sont des familles entières qui sont plongées dans la détresse, parfois dans une grande solitude, désemparées face aux démarches et à la prise en charge de leur proche malade.
L'accompagnement et la prise en charge des malades Alzheimer constitue par conséquent une préoccupation de toute première importance pour les pouvoirs publics, et comporte des enjeux majeurs : en terme de santé, en terme de solidarité et en terme d'éthique.
Comment prendre en charge et améliorer la qualité de vie du malade et des aidants ?
Comment garantir la dignité du malade et l'éthique de cet enjeu sociétal pour tous ?
Et, parce que la solidarité ne se paye pas que de mots, quels moyens financiers mobiliser ?
La maladie d'Alzheimer est encore trop souvent stigmatisante en France.
C'est pourquoi il paraît essentiel de mieux informer le grand public et de former les professionnels.
(...) Le Conseil général ne peut que réaffirmer sa totale détermination et sa très forte mobilisation, dans son champ de compétence, pour accompagner les personnes et les familles concernées par la maladie d'Alzheimer.
Le Département s'est fortement engagé ces dernières années dans la diversification de la prise en charge des personnes désorientées afin d'encourager le développement des actions dans les institutions, mais aussi à domicile.
A travers la mise en oeuvre de son grand programme de création de 1.250 places d'EHPAD (1.608 réalisées finalement), le Département a porté un souci constant au renforcement de l'accueil des personnes désorientées dans des unités de vie protégées au sein des EHPAD.
Le Département a ainsi permis l'ouverture de 319 lits d'Alzheimer et 86 places d'accueil de jour.
En parallèle, il nous apparaît essentiel, quand cela est possible, de préserver le maintien à domicile, dans un cadre familier et sécurisé, où le malade conserve ses repères.
Le Département finance donc les travaux d'aménagement et de sécurisation du domicile, et met en place des plans d'aide à la personne et à son entourage, à travers le versement de l'Aide Personnalisée à l'Autonomie (APA).
Ce travail d'accompagnement des personnes en perte d'autonomie et de leurs proches est réalisé par des équipes pluridisciplinaires, que nous avons implantées sur les territoires, au plus près des besoins : les Relais Autonomie des Personnes (RAP).
Ils jouent un rôle tout à fait fondamental en pouvant se rendre au domicile des personnes, en évaluant les besoins, en déclenchant les aides et accompagnements nécessaires, en restant en lien avec les familles et en pouvant réajuster la prise en charge quand la situation évolue.
(...) Ainsi le RAP de Noyon organise des après-midi ludiques et conviviaux réunissant les malades et leurs aidants familiaux pour retrouver le plaisir d'être ensemble ; ce qui permet, pendant un moment, d'échapper à l'enfermement de la maladie.
(...) Le Conseil général est donc parfaitement conscient des enjeux spécifiques de la prise en charge des malades Alzheimer.
La révision du schéma départemental de l'autonomie des personnes, qui est lancée d'ailleurs aujourd'hui même, permettra de faire un état des lieux précis des actions et de repérer les besoins pour travailler sur de nouvelles perspectives de prise en charge. »