Initiée en 1991 en réaction aux conséquences de l’évolution dramatique de la maladie dans le monde, la Journée Mondiale du Diabète est soutenue depuis plusieurs années par l’Organisation des Nations Unies.
L’ONU a en effet adopté le 20 décembre 2006 la résolution 61/225 qui reconnaît le diabète comme une « maladie chronique, invalidante et coûteuse, qui s’accompagne de graves complications, fait courir de graves risques aux familles, aux Etats membres et au monde entier », et marque par sa participation à la Journée Mondiale le caractère historique de sa décision.
En 2010, le thème central de cette journée sera « Education et Prévention », afin de sensibiliser le public sur les enjeux liés au diabète, pour mieux le prévenir ou vivre avec. En effet, cette maladie peu connue touche actuellement 285 millions de personnes dans le monde , et 439 millions d’ici 2030.
L’Hexagone n’est pas épargnée par ce phénomène puisque près de 3,4 millions de Français sont aujourd’hui diabétiques. Chaque jour, près de 400 nouveaux patients sont diagnostiqués et d’ici à 2020, 5 millions de personnes seront diabétiques dans l’Hexagone.
Une maladie proche des Français qui reste en réalité méconnue
Dans un contexte où l’information et la prévention ont un rôle central à jouer, le laboratoire danois réalise pour la troisième année consécutive une étude avec l’IFOP. Cette année cette enquête a permis de mesurer auprès de 2.010 personnes âgées de 40 ans et plus leur connaissance et leur exposition au risque de développer un diabète.
Les résultats de cette étude révèlent que, si le diabète est aujourd’hui une maladie à laquelle ils sont confrontés, les Français ont toutefois une perception peu réaliste des enjeux représentés par cette maladie aux conséquences néfastes si un dépistage tôt et précoce n’est pas mis en place. Cette étude visait, également, à évaluer l’exposition des personnes au risque de développer un diabète, l’édition 2010 met en lumière le constat suivant :
- 29% de la population française âgée de 40 ans et plus estime présenter un risque élevé de développer un diabète dont seulement 3% le considère comme « extrêmement élevé ».
- Parmi les personnes très exposées objectivement au risque de développer un diabète, 32% d’entre elles n’apparaissent pas sensibilisées.
- 14% des Français âgés de 40 ans et plus présentent un risque élevé de développer un diabète de type 2 dans les années à venir dont 12% un risque assez élevé et 2% très élevé.
- Ce risque apparait inégalement réparti dans la population, il croît avec l’âge des personnes et l’exposition au risque se révèle différente selon les régions.
L’ONU a en effet adopté le 20 décembre 2006 la résolution 61/225 qui reconnaît le diabète comme une « maladie chronique, invalidante et coûteuse, qui s’accompagne de graves complications, fait courir de graves risques aux familles, aux Etats membres et au monde entier », et marque par sa participation à la Journée Mondiale le caractère historique de sa décision.
En 2010, le thème central de cette journée sera « Education et Prévention », afin de sensibiliser le public sur les enjeux liés au diabète, pour mieux le prévenir ou vivre avec. En effet, cette maladie peu connue touche actuellement 285 millions de personnes dans le monde , et 439 millions d’ici 2030.
L’Hexagone n’est pas épargnée par ce phénomène puisque près de 3,4 millions de Français sont aujourd’hui diabétiques. Chaque jour, près de 400 nouveaux patients sont diagnostiqués et d’ici à 2020, 5 millions de personnes seront diabétiques dans l’Hexagone.
Une maladie proche des Français qui reste en réalité méconnue
Dans un contexte où l’information et la prévention ont un rôle central à jouer, le laboratoire danois réalise pour la troisième année consécutive une étude avec l’IFOP. Cette année cette enquête a permis de mesurer auprès de 2.010 personnes âgées de 40 ans et plus leur connaissance et leur exposition au risque de développer un diabète.
Les résultats de cette étude révèlent que, si le diabète est aujourd’hui une maladie à laquelle ils sont confrontés, les Français ont toutefois une perception peu réaliste des enjeux représentés par cette maladie aux conséquences néfastes si un dépistage tôt et précoce n’est pas mis en place. Cette étude visait, également, à évaluer l’exposition des personnes au risque de développer un diabète, l’édition 2010 met en lumière le constat suivant :
- 29% de la population française âgée de 40 ans et plus estime présenter un risque élevé de développer un diabète dont seulement 3% le considère comme « extrêmement élevé ».
- Parmi les personnes très exposées objectivement au risque de développer un diabète, 32% d’entre elles n’apparaissent pas sensibilisées.
- 14% des Français âgés de 40 ans et plus présentent un risque élevé de développer un diabète de type 2 dans les années à venir dont 12% un risque assez élevé et 2% très élevé.
- Ce risque apparait inégalement réparti dans la population, il croît avec l’âge des personnes et l’exposition au risque se révèle différente selon les régions.
Un faible recours au dépistage observé sur l’ensemble de la population
Le recours au dépistage du diabète apparaît significativement plus élevé chez les personnes âgées de 40 ans et plus que dans l’ensemble de la population française. Pratiquement les deux-tiers (63%) des personnes interrogées ont déjà cherché à savoir si elles étaient atteintes du diabète (24% une fois et 39% plusieurs fois) contre 56% dans la population hexagonale totale (ref. IFop 2009). Cependant de tels chiffres mettent en évidence que de larges pans de la population échappent actuellement à tout dépistage.
Le recours au dépistage s’avère plus prononcé en fonction de l’âge des individus. En effet, plus les répondants sont âgés, plus ils déclarent avoir été dépistés (51% des personnes âgées de 40 à 49 ans contre 64% auprès des personnes de 50 à 59 ans, plus de 70 % parmi les personnes de plus de 60 ans).
Les Français âgés de plus de 40 ans sont plus sensibilisés au diabète que l’ensemble de la population française
Le sentiment de bien savoir ce qu’est le diabète s’avère très répandu parmi la population française âgée de 40 ans et plus : 81 % des personnes interrogées estiment connaître le diabète, 28% déclarent savoir très bien de quoi il s’agit et 53% savoir « assez bien de quoi il s’agit ». A noter que la tranche d’âge des 40 ans et plus revendique une bonne connaissance équivalente à celle de l’ensemble de la population soit 81%(référence Ifop 2009).
Autre fait observé : la connaissance de la maladie varie en fonction de l’âge des personnes interrogées : seuls 22% des Français âgés de 40 à 49 ans estiment très bien connaître le diabète contre 33% de ceux âgés de 70 ans et plus reflétant ainsi un niveau de sensibilisation faible face aux enjeux de prévention du diabète, notamment du diabète de type 2.
Le recours au dépistage du diabète apparaît significativement plus élevé chez les personnes âgées de 40 ans et plus que dans l’ensemble de la population française. Pratiquement les deux-tiers (63%) des personnes interrogées ont déjà cherché à savoir si elles étaient atteintes du diabète (24% une fois et 39% plusieurs fois) contre 56% dans la population hexagonale totale (ref. IFop 2009). Cependant de tels chiffres mettent en évidence que de larges pans de la population échappent actuellement à tout dépistage.
Le recours au dépistage s’avère plus prononcé en fonction de l’âge des individus. En effet, plus les répondants sont âgés, plus ils déclarent avoir été dépistés (51% des personnes âgées de 40 à 49 ans contre 64% auprès des personnes de 50 à 59 ans, plus de 70 % parmi les personnes de plus de 60 ans).
Les Français âgés de plus de 40 ans sont plus sensibilisés au diabète que l’ensemble de la population française
Le sentiment de bien savoir ce qu’est le diabète s’avère très répandu parmi la population française âgée de 40 ans et plus : 81 % des personnes interrogées estiment connaître le diabète, 28% déclarent savoir très bien de quoi il s’agit et 53% savoir « assez bien de quoi il s’agit ». A noter que la tranche d’âge des 40 ans et plus revendique une bonne connaissance équivalente à celle de l’ensemble de la population soit 81%(référence Ifop 2009).
Autre fait observé : la connaissance de la maladie varie en fonction de l’âge des personnes interrogées : seuls 22% des Français âgés de 40 à 49 ans estiment très bien connaître le diabète contre 33% de ceux âgés de 70 ans et plus reflétant ainsi un niveau de sensibilisation faible face aux enjeux de prévention du diabète, notamment du diabète de type 2.