Détoxifier l’organisme pour vivre mieux (partie 1)

Le groupe PiLeJe, qui propose des compléments alimentaires naturels spécialement conçus pour aider l’organisme à se nettoyer, fait le point sur la détoxication. En effet, après les agapes des fêtes, la météo peu clémente, le stress au travail, nous nous sentons parfois fatigués, stressés et souffrons aussi de problèmes digestifs divers. Pour se sentir à nouveau en bonne santé, une véritable détoxication de l’organisme est souvent nécessaire. Comment ça fonctionne ? Quels sont les aliments et les plantes qui favorisent la détoxication… Ce qu’il faut faire, ou pas. Détails.


La fatigue est un des motifs de consultation les plus fréquents dans les cabinets médicaux. Quant aux troubles digestifs, premier motif de consultation en gastro-entérologie, ils représentent une part non négligeable des consultations des généralistes. Un Français sur trois souffre de problèmes digestifs1.

Après les agapes des fêtes, la météo peu clémente, le stress au travail, les Français se sentent fatigués, stressés et souffrent aussi de problèmes digestifs divers. Pour se sentir à nouveau en bonne santé, une véritable détoxication de l’organisme est souvent nécessaire.

Baisses des défenses immunitaires, fatigue et stress, manque d’énergie, digestion laborieuse, transit perturbé, douleurs articulaires ou même cheveux ternes, ongles cassants et teint brouillé… sont autant de signes révélateurs de substances toxiques dans l’organisme.

En principe, le corps évacue ses déchets. Mais il peut arriver que leur accumulation soit trop importante et qu’il ne puisse y faire face. Le foie, les reins, les intestins, les poumons ou la peau, impliqués dans la détoxication de l’organisme ne peuvent plus assurer pleinement leur rôle. Comme l’environnement, le corps humain peut aussi être pollué par l’accumulation de toxines, et parfois ses capacités d’élimination sont dépassées. Il convient alors de détoxifier son organisme pour se sentir à nouveau en bonne santé !

Les origines des toxines

Les toxiques alimentaires et environnementaux

Les médicaments : indispensables dans la plupart des situations, ils représentent des toxiques pour l’organisme qu’il faudra éliminer. La consommation de médicaments en France est de 40% supérieure à la moyenne européenne avec près de 1 500 comprimés par habitant et par an.

Les pesticides : il n’existe pas suffisamment d’études scientifiques prouvant la nocivité des pesticides aux doses présentes dans les aliments. Maintenant, il est préférable, à chaque fois que cela est possible, de consommer des fruits et des légumes sans pesticide.

La pollution atmosphérique, présente en milieu urbain.

Les différents modes de cuisson : l’aspect bruni, le grillé et le carbonisé sont à l’origine de substances pro-inflammatoires et pro-oxydantes comme les amines hétérocycliques. Sont donc à privilégier : les cuissons à la vapeur, à l’étouffée et à l’autocuiseur. Il vaut mieux éviter : l’utilisation de l’aluminium et les cuissons à des températures élevées qui détruisent certains nutriments et font apparaître des substances délétères pour la santé.

Les dioxines : Les viandes et les poissons sont concernés. Il y a des régions très polluées, comme la mer Baltique, où la consommation de poissons est interdite.

Les toxines du corps ou toxiques endogènes

Dans le corps, l’excès de cholestérol, les radicaux libres et autres molécules irritantes sont considérés par le corps comme des toxines. Des perturbations de l’écosystème intestinal, du foie, des reins et de l’appareil respiratoire peuvent en augmenter les effets délétères.

On peut formuler l’hypothèse aujourd’hui, que les troubles tels que la fatigue chronique ou encore la fibromyalgie trouvent pour une part, leur origine dans une incapacité de l’organisme à se détoxifier de façon optimale.

Les systèmes de détoxication du corps

Les mécanismes de détoxication

Les toxiques ne peuvent être éliminés qu’à partir du moment où ils sont hydrosolubles (solubles dans l’eau). La détoxication passe par la transformation de produits liposolubles (solubles dans la graisse) en produits hydrosolubles. Le foie va jouer un rôle clé dans l’élimination des toxiques, car ses cellules (hépatocytes) contiennent un grand nombre d’enzymes impliquées dans la transformation des toxiques.

La détoxication hépatique : une opération en deux phases
Les enzymes de phase 1, principalement représentées par les enzymes à cytochrome P450, neutralisent directement certains toxiques qui pourront être éliminés et en convertissent d’autres en formes intermédiaires, parfois plus toxiques que les substances initiales. Les systèmes enzymatiques de la phase 2 permettront alors de transformer ces nouveaux toxiques pour leur élimination. Ces processus “d’épuration” produisent des quantités de radicaux libres qu’il est important de neutraliser par un apport suffisant d’antioxydants. Dans le foie, l’antioxydant le plus important est le glutathion. Lorsque les toxiques arrivent en quantité trop élevée dans le foie, la production de radicaux libres est tellement importante que la totalité du glutathion est consommée (d’où l’importance d’avoir une quantité de glutathion optimale).

La nature est bien faite : l’organisme dispose de plusieurs processus pour favoriser l’élimination des toxiques et contrecarrer leurs effets délétères. L’élimination des toxines du corps se fait par plusieurs issues que l’on rassemble sous le nom d’émonctoires, lesquelles sont au nombre de cinq : le foie, les reins, les intestins, la peau et les poumons.

Et l’intestin dans tout ça ?
Même si le maintien d’un bon transit est essentiel, c’est l’écosystème intestinal dans son ensemble (flore, muqueuse, système immunitaire) qui joue un rôle primordial. En effet, lorsque la muqueuse intestinale, véritable filtre, n’est plus étanche, des substances indésirables (endotoxines, débris microbiens…) passent au travers de la barrière intestinale et peuvent avoir des conséquences pour l’organisme. Il est donc primordial d’assurer un bon équilibre de l’écosystème intestinal.

Le rein : boire et éliminer !
La détoxication passe aussi par les reins puisqu’ils régulent les échanges de sels et stabilisent le volume sanguin pour garantir un bon équilibre. Il est donc conseillé de s’hydrater régulièrement tout au long de la journée pour ne pas altérer le bon fonctionnement des reins. Enfin, certains aliments pourront favoriser l’élimination rénale.

La peau, un rôle de barrière
La peau est une membrane extérieure (composée de plusieurs couches) qui enveloppe le corps humain de la tête aux pieds. La qualité de la peau va dépendre en grande partie de l’alimentation. Sa fonction essentielle est de jouer le rôle de « barrière » vis-à-vis de l’environnement. Une barrière de 3,5 kg, couvrant 1,8 m2 chez un adulte de 75 kg.

Les poumons filtrent les toxiques
L’air respiré est chargé de toxiques de toutes sortes. Les poumons interviennent dans le filtrage de ces substances, tant gazeuses que volatiles. Pour ce faire, il dispose de 2.400 km de conduits et près de 180 m2 de surface totale. Chaque minute, un minimum de 6 litres d’air sont ainsi inspirés puis expirés.

Publié le 16/02/2012 à 04:01 | Lu 2523 fois