Le Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires qui réunit des chercheurs en neurosciences et sciences humaines (une quarantaine d’expert) s’est donc intéressé aux effets de la pandémie et du confinement dans un numéro spécial de la Revue de Neuropsychologie.
L’idée était de collecter des témoignages visant à conserver une trace de cette période si particulière qui nous touche tous à travers le monde… Il s’agissait également de décrypter les effets à « chaud » du confinement sur la vie personnelle et sociale de chacun d’entre nous.
Ce numéro spécial rappelle tout d’abord l’entrée fracassante dans le monde du confinement : les services de réanimation, le sentiment de peur, le silence, la communication, ses excès, ses errances...
Dans certains articles, on voit poindre les effets de la crise socio-économique, déjà appelée par les spécialistes le « Grand Confinement » et dont on redoute déjà les conséquences à venir : faillites, chômage, pauvreté...
Le confinement risquait également d’aggraver les violences domestiques, en particulier envers les enfants, en renforçant les tensions familiales, en favorisant la tendance aux addictions et en privant les victimes des moyens d’appeler à l’aide.
La mort s’est trouvée comptabilisée (les personnes âgées ont payé un très lourd tribut à cette pandémie), cartographiée et médiatisée, mais aussi amputée, en grande partie, des rites funéraires qui doivent nécessairement l’accompagner (on se souvient de l’interdiction d’assister aux enterrements).
Mais paradoxalement, des enseignements positifs sont également exprimés par ces chercheurs. Tout d’abord, ces soignants qui ont fait preuve d’un courage remarquable, parfois au péril de leur vie. Les aînés, particulièrement touchés par la maladie qui ont vécu cette période (souvent isolés) entre fragilité et résilience.
Plus largement, la relation aux autres (qui devenait impossible) est soudain apparue si importante, essentielle, irremplaçable. Le monde a fait preuve d’une imagination débordante, avec une mise en œuvre parfois des plus créatives pour maintenir le lien (les visio-conférence avec les résidents des maisons de retraite et leurs familles par exemple), en dépit des obstacles à un échange direct.
On a aussi vu émerger de la solidarité et de la générosité qui se sont largement exprimées et qu’il faudra savoir prolonger, individuellement et collectivement.
Même les animaux ont montré une formidable capacité d’adaptation à cette interruption, ils ont occupé l’espace, à la ville (des biches se promenant en plein Paris !) comme à la campagne, à la mise entre parenthèses de notre monde.
Reste à savoir à quoi va ressembler ce monde d’après…
L’idée était de collecter des témoignages visant à conserver une trace de cette période si particulière qui nous touche tous à travers le monde… Il s’agissait également de décrypter les effets à « chaud » du confinement sur la vie personnelle et sociale de chacun d’entre nous.
Ce numéro spécial rappelle tout d’abord l’entrée fracassante dans le monde du confinement : les services de réanimation, le sentiment de peur, le silence, la communication, ses excès, ses errances...
Dans certains articles, on voit poindre les effets de la crise socio-économique, déjà appelée par les spécialistes le « Grand Confinement » et dont on redoute déjà les conséquences à venir : faillites, chômage, pauvreté...
Le confinement risquait également d’aggraver les violences domestiques, en particulier envers les enfants, en renforçant les tensions familiales, en favorisant la tendance aux addictions et en privant les victimes des moyens d’appeler à l’aide.
La mort s’est trouvée comptabilisée (les personnes âgées ont payé un très lourd tribut à cette pandémie), cartographiée et médiatisée, mais aussi amputée, en grande partie, des rites funéraires qui doivent nécessairement l’accompagner (on se souvient de l’interdiction d’assister aux enterrements).
Mais paradoxalement, des enseignements positifs sont également exprimés par ces chercheurs. Tout d’abord, ces soignants qui ont fait preuve d’un courage remarquable, parfois au péril de leur vie. Les aînés, particulièrement touchés par la maladie qui ont vécu cette période (souvent isolés) entre fragilité et résilience.
Plus largement, la relation aux autres (qui devenait impossible) est soudain apparue si importante, essentielle, irremplaçable. Le monde a fait preuve d’une imagination débordante, avec une mise en œuvre parfois des plus créatives pour maintenir le lien (les visio-conférence avec les résidents des maisons de retraite et leurs familles par exemple), en dépit des obstacles à un échange direct.
On a aussi vu émerger de la solidarité et de la générosité qui se sont largement exprimées et qu’il faudra savoir prolonger, individuellement et collectivement.
Même les animaux ont montré une formidable capacité d’adaptation à cette interruption, ils ont occupé l’espace, à la ville (des biches se promenant en plein Paris !) comme à la campagne, à la mise entre parenthèses de notre monde.
Reste à savoir à quoi va ressembler ce monde d’après…