Cataracte : il n'existe pas "un" mais "différents" implants possibles...

À ce jour pour traiter la cataracte, seule une opération chirurgicale remplaçant le cristallin naturel (partie transparente de l'œil située à l’arrière de la pupille) par un cristallin artificiel appelé « implant intraoculaire » permet de restaurer la vision. Ce geste chirurgical pratiqué depuis 70 ans et la biocompatibilité des implants bénéficiant d’un recul de 40 ans attestent de la sécurité de cette opération. Le point avec Alcon.


Cependant, l’information du patient face à la variété des types d’implants proposés et leurs bénéfices st une étape cruciale de ce parcours de soin surtout quand on sait qu’en fonction du type de technologie implantée, plus ou moins avancée, la marge d’autonomie visuelle varie et la possibilité de corriger d’autres troubles de la vision en dépend.
 
Ainsi, dans le cadre d’une intervention chirurgicale de la cataracte classique, prise en charge à 100% par les régimes obligatoires de sécurité sociale, c’est un implant intraoculaire monofocal standard qui est préféré.
 
Cet implant corrige un seul plan de vision permettant ainsi de récupérer une bonne vision de loin mais nécessitant néanmoins le port de lunettes pour la vision de près (par exemple, la lecture d’un journal ou d’un livre) et la vision intermédiaire (par exemple, le travail sur ordinateur).
 
Cependant, dans de nombreux cas, le patient pourrait bénéficier d’implants intraoculaires nouvelle génération dits aussi AT (implants de technologie avancée) et sans aucun geste chirurgical supplémentaire. C‘est la conception de l’implant, qui permet de restaurer une bonne vision à plusieurs distances en corrigeant d’autres troubles tels que la myopie, l’astigmatisme, la presbytie et/ou l’hypermétropie.
 
Après l’opération, le patient est ainsi libéré du port de lunettes pour la majorité de ses activités quotidiennes. « Grâce à cette nouvelle génération d’implants, l’intervention de la cataracte corrige désormais les désordres de la vision avec une plus grande précision, en agissant notamment sur l'astigmatisme et la presbytie. Ces progrès permettent dans certains cas de se passer complètement de verres correcteurs », explique le Pr Dominique Monnet du service d'ophtalmologie de l'hôpital Cochin.
 
Parmi ces implants de technologie avancée, les implants « toriques » Alcon permettent de corriger aussi l’astigmatisme qui induit une sensation de vision « floue » à toutes les distances.
 
Précisons que ces implants ont obtenu, dans le cadre d’une évaluation scientifique par la Haute Autorité de Santé (HAS), une ASA III3, niveau d’évaluation accordé dans moins de 10% des cas, qui reconnaît ainsi la qualité et l’efficacité de cet implant pour les patients astigmates. C’est par ailleurs le seul implant intraoculaire à avoir fait l’objet d’une telle évaluation en France.
 
Naturellement, le patient qui doit être traité pour une cataracte, a besoin de l’ensemble des informations disponibles afin de discuter des différentes options thérapeutiques qui s’offrent à lui avec son ophtalmologiste.
 
C’est pourquoi afin de susciter cet échange, plusieurs actions de communication ont été déployées par le laboratoire : le lancement du site d’information « cataracte je passe à l’acte », une campagne d’affichage dans les salles d’attentes des professionnels de santé, une stratégie d’information digitale déployée à l’attention des seniors, des informations diffusées aux mutuelles…
 
Toutes ont pour objectif de s’adresser respectivement aux chirurgiens, aux ophtalmologistes et aux patients afin de les informer sur les différentes options thérapeutiques existantes et d’encourager la discussion.
 
www.cataractejepassealacte.fr

Publié le 04/10/2019 à 02:00 | Lu 3545 fois