Annoncé dès 2014 dans le cadre du 3ème Plan cancer, le dossier était resté au point mort pendant plusieurs années. Dans ce contexte, la publication de l’arrêté ministériel, le 18 mars dernier, constitue une véritable victoire pour les malades du cancer qui attendaient avec impatience un meilleur remboursement des chevelures de remplacement.
Aujourd’hui, c’est le remboursement intégral des perruques de classe 1 que la nouvelle nomenclature autorise. Cette réforme fait suite à de longs mois de discussions au sein du Comité économique des produits de santé, qui réunit les associations de patients, les fabricants de prothèses capillaires et les représentants du ministère.
Plus concrètement, cette nouvelle nomenclature fait apparaître deux grandes nouveautés : tout d’abord, l’augmentation des montants remboursés et l’élargissement des publics concernés. La sécurité sociale ne fera plus de distinction entre les alopécies liées à la chimiothérapie, à la pelade, ou aux maladies génétiques.
Ensuite, la nomenclature définit quatre classes spécifiques. Les prothèses capillaires dites de classe 1, en fibres synthétiques, seront remboursées à 100%, avec un prix de vente maximum de 350 euros. Pour les perruques de classe 2, confectionnées avec au moins 30% de cheveux naturels, le remboursement s’élève à 250 euros et le prix est plafonné à 700 euros. La classe 3 concerne les prothèses capillaires partielles, pour un maximum de 125 euros. Enfin, les accessoires textiles, de type turban ou bonnet, forment la classe 4 dont les montants varient entre 30 et 40 euros.
Eligibles à un remboursement par an, sur prescription médicale, les patients devront s’adresser à des centres spécialisés, répondant à des critères de diplôme, de variété des modèles, d’espaces de confidentialité. Les perruques doivent présenter des caractéristiques spécifiques telles qu’une implantation manuelle et une densité de 30 fibres par cm2.
Ce passage obligé chez un professionnel référencé est la garantie de qualité d’un accessoire devenu un produit de santé à part entière. « La perruque n’est pas un accessoire futile. En gommant les stigmates de la maladie, elle aide la personne à se reconstruire psychologiquement et à se concentrer sur la guérison », précise Franck Azaïs, directeur général d’Adérans France, l’un des spécialistes des perruques en France.
Aujourd’hui, c’est le remboursement intégral des perruques de classe 1 que la nouvelle nomenclature autorise. Cette réforme fait suite à de longs mois de discussions au sein du Comité économique des produits de santé, qui réunit les associations de patients, les fabricants de prothèses capillaires et les représentants du ministère.
Plus concrètement, cette nouvelle nomenclature fait apparaître deux grandes nouveautés : tout d’abord, l’augmentation des montants remboursés et l’élargissement des publics concernés. La sécurité sociale ne fera plus de distinction entre les alopécies liées à la chimiothérapie, à la pelade, ou aux maladies génétiques.
Ensuite, la nomenclature définit quatre classes spécifiques. Les prothèses capillaires dites de classe 1, en fibres synthétiques, seront remboursées à 100%, avec un prix de vente maximum de 350 euros. Pour les perruques de classe 2, confectionnées avec au moins 30% de cheveux naturels, le remboursement s’élève à 250 euros et le prix est plafonné à 700 euros. La classe 3 concerne les prothèses capillaires partielles, pour un maximum de 125 euros. Enfin, les accessoires textiles, de type turban ou bonnet, forment la classe 4 dont les montants varient entre 30 et 40 euros.
Eligibles à un remboursement par an, sur prescription médicale, les patients devront s’adresser à des centres spécialisés, répondant à des critères de diplôme, de variété des modèles, d’espaces de confidentialité. Les perruques doivent présenter des caractéristiques spécifiques telles qu’une implantation manuelle et une densité de 30 fibres par cm2.
Ce passage obligé chez un professionnel référencé est la garantie de qualité d’un accessoire devenu un produit de santé à part entière. « La perruque n’est pas un accessoire futile. En gommant les stigmates de la maladie, elle aide la personne à se reconstruire psychologiquement et à se concentrer sur la guérison », précise Franck Azaïs, directeur général d’Adérans France, l’un des spécialistes des perruques en France.