Grâce à des molécules faiblement radioactives appelées « radiotraceurs », la médecine nucléaire permet la détection de tumeurs et de métastases.
Jusqu’à présent, les médecins nucléaires ont fait principalement appel au TEP-scanner avec un traceur, le FDG (fluoro-desoxyglucose), fixé par les cellules les plus consommatrices de sucre - dont font partie les cellules cancéreuses) permettant une cartographie de la maladie (bilan d’extension, réponse au traitement).
Cette technique génère cependant parfois des faux positifs ou a contrario ne visualise pas certaines métastases. Aujourd’hui, à l’Institut Curie, les médecins testent des traceurs plus spécifiques et/ou plus sensibles, ouvrant la voie à de meilleurs diagnostics et de meilleures prédictions, mais également à de nouveaux traitements.
Un nouveau traceur très prometteur que les médecins de l’Institut Curie ont été les premiers à utiliser en France est le FAPI (Fibroblast Activation Protein Inhibitor) qui se fixe à des cellules spécifiques du microenvironnement tumoral.
A l’étude dans des essais cliniques en cours pour les cancers du sein triple négatif, les plus agressifs, le FAPI pourrait mieux repérer les métastases, évaluer et même prédire l’efficacité d’un traitement, ou encore détecter précocement une rechute.
Autre traceur en cours d’évaluation à l’Institut Curie dans les cancers du sein RH+ (comportant des récepteurs hormonaux) métastatiques : le fluoro-estradiol (FES).
En se fixant sur les récepteurs aux œstrogènes, ce traceur pourrait déterminer l’évolution des tumeurs et, en fonction des données recueillies, réorienter les traitements.
La finalité est de traiter chaque patiente avec la meilleure approche possible et d’éviter effets secondaires ou toxicités inutiles.
A l’avenir, la médecine nucléaire pourrait également jouer un rôle prépondérant pour traiter le cancer de manière précise et localisée, en couplant un traceur très spécifique du microenvironnement tumoral à des molécules capables de détruire ces cellules.
Cette méthode, nommée radiothérapie interne vectorisée est déjà employée à l’Institut Curie dans d’autres cancers comme les cancers thyroïdiens, les tumeurs neuro-endocrines et plus récemment le cancer de la prostate métastatique, et est désormais aussi à l’étude pour le cancer du sein.
Jusqu’à présent, les médecins nucléaires ont fait principalement appel au TEP-scanner avec un traceur, le FDG (fluoro-desoxyglucose), fixé par les cellules les plus consommatrices de sucre - dont font partie les cellules cancéreuses) permettant une cartographie de la maladie (bilan d’extension, réponse au traitement).
Cette technique génère cependant parfois des faux positifs ou a contrario ne visualise pas certaines métastases. Aujourd’hui, à l’Institut Curie, les médecins testent des traceurs plus spécifiques et/ou plus sensibles, ouvrant la voie à de meilleurs diagnostics et de meilleures prédictions, mais également à de nouveaux traitements.
Un nouveau traceur très prometteur que les médecins de l’Institut Curie ont été les premiers à utiliser en France est le FAPI (Fibroblast Activation Protein Inhibitor) qui se fixe à des cellules spécifiques du microenvironnement tumoral.
A l’étude dans des essais cliniques en cours pour les cancers du sein triple négatif, les plus agressifs, le FAPI pourrait mieux repérer les métastases, évaluer et même prédire l’efficacité d’un traitement, ou encore détecter précocement une rechute.
Autre traceur en cours d’évaluation à l’Institut Curie dans les cancers du sein RH+ (comportant des récepteurs hormonaux) métastatiques : le fluoro-estradiol (FES).
En se fixant sur les récepteurs aux œstrogènes, ce traceur pourrait déterminer l’évolution des tumeurs et, en fonction des données recueillies, réorienter les traitements.
La finalité est de traiter chaque patiente avec la meilleure approche possible et d’éviter effets secondaires ou toxicités inutiles.
A l’avenir, la médecine nucléaire pourrait également jouer un rôle prépondérant pour traiter le cancer de manière précise et localisée, en couplant un traceur très spécifique du microenvironnement tumoral à des molécules capables de détruire ces cellules.
Cette méthode, nommée radiothérapie interne vectorisée est déjà employée à l’Institut Curie dans d’autres cancers comme les cancers thyroïdiens, les tumeurs neuro-endocrines et plus récemment le cancer de la prostate métastatique, et est désormais aussi à l’étude pour le cancer du sein.