Pendant de très nombreuses années, pour prévenir le risque de métastases d’un cancer localisé hormonodépendant, bien souvent, une chimiothérapie « adjuvante » était délivrée après le traitement local (chirurgie) et avant la radiothérapie.
Or, on sait aujourd’hui que dans environ 70% de ces cancers du sein localisés hormonodépendants n’ont pas besoin d’être traités par chimiothérapie après la chirurgie ou la radiothérapie. En revanche, bien entendu, l’hormonothérapie reste de mise, possiblement de façon prolongée (de 5 à 10 ans).
A l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille, l’ensemble des analyses standard réalisées dans le cadre de la prise en charge personnalisée permet d’ores et déjà d’identifier les patientes qui vont pouvoir éviter cette chimiothérapie adjuvante préventive, lourde, toxique, inutile.
En cas de doute ou de discordance des informations recueillies, pour différencier les patientes en fonction de leur risque réel de récidive et ne prescrire une chimiothérapie adjuvante qu’à bon escient, dans un souci de désescalade thérapeutique et de mieux-être, un test dit de « signature » pronostique est effectué.
Accessible pour les patientes et pris en charge par l’hôpital, ce test biologique est réalisé par les équipes de l’Institut depuis août 2016, mais dans le cadre d’une utilisation rationnelle compte tenu de ses coûts.
Pratiqué aujourd’hui au quotidien, il est basé sur un algorithme qui utilise à la fois des informations moléculaires (niveau d’expression des 50 gènes de la signature génomique prédéfinie) et des données cliniques (taille de la tumeur et statut ganglionnaire).
L’algorithme permet d’estimer le niveau de risque de récidive : trois catégories de risque sont évaluées, afin de préciser le bénéfice ou non d’une chimiothérapie. Parallèlement, ce test pourrait permettre également de décider de la durée des traitements hormonaux.
Or, on sait aujourd’hui que dans environ 70% de ces cancers du sein localisés hormonodépendants n’ont pas besoin d’être traités par chimiothérapie après la chirurgie ou la radiothérapie. En revanche, bien entendu, l’hormonothérapie reste de mise, possiblement de façon prolongée (de 5 à 10 ans).
A l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille, l’ensemble des analyses standard réalisées dans le cadre de la prise en charge personnalisée permet d’ores et déjà d’identifier les patientes qui vont pouvoir éviter cette chimiothérapie adjuvante préventive, lourde, toxique, inutile.
En cas de doute ou de discordance des informations recueillies, pour différencier les patientes en fonction de leur risque réel de récidive et ne prescrire une chimiothérapie adjuvante qu’à bon escient, dans un souci de désescalade thérapeutique et de mieux-être, un test dit de « signature » pronostique est effectué.
Accessible pour les patientes et pris en charge par l’hôpital, ce test biologique est réalisé par les équipes de l’Institut depuis août 2016, mais dans le cadre d’une utilisation rationnelle compte tenu de ses coûts.
Pratiqué aujourd’hui au quotidien, il est basé sur un algorithme qui utilise à la fois des informations moléculaires (niveau d’expression des 50 gènes de la signature génomique prédéfinie) et des données cliniques (taille de la tumeur et statut ganglionnaire).
L’algorithme permet d’estimer le niveau de risque de récidive : trois catégories de risque sont évaluées, afin de préciser le bénéfice ou non d’une chimiothérapie. Parallèlement, ce test pourrait permettre également de décider de la durée des traitements hormonaux.