Une détection précoce pour une meilleure guérison
On estime que 60% à 80% des cancers colorectaux se développent à partir de petites tumeurs généralement bénignes : on les appelle les polypes. Certains types de polypes (polypes adénomateux ou adénomes) peuvent avec le temps se transformer en cancer. Sur mille polypes, cent évolueront en adénomes et vingt-cinq en cancer. Cette évolution a lieu sur une dizaine d’années.
Le dépistage du cancer colorectal réalisé tous les deux ans peut permettre :
- d’identifier la présence d’un cancer à un stade très précoce de son développement, ce qui implique des traitements moins lourds et augmente les chances de guérison. Lorsque le cancer colorectal est détecté à un stade précoce (in situ, stades I et II), le taux de survie à cinq ans dépasse 90% !
- de détecter des polypes ou adénomes et de les retirer avant qu’ils n’évoluent en cancer : on peut ainsi prévenir l’apparition du cancer colorectal.
On estime que 60% à 80% des cancers colorectaux se développent à partir de petites tumeurs généralement bénignes : on les appelle les polypes. Certains types de polypes (polypes adénomateux ou adénomes) peuvent avec le temps se transformer en cancer. Sur mille polypes, cent évolueront en adénomes et vingt-cinq en cancer. Cette évolution a lieu sur une dizaine d’années.
Le dépistage du cancer colorectal réalisé tous les deux ans peut permettre :
- d’identifier la présence d’un cancer à un stade très précoce de son développement, ce qui implique des traitements moins lourds et augmente les chances de guérison. Lorsque le cancer colorectal est détecté à un stade précoce (in situ, stades I et II), le taux de survie à cinq ans dépasse 90% !
- de détecter des polypes ou adénomes et de les retirer avant qu’ils n’évoluent en cancer : on peut ainsi prévenir l’apparition du cancer colorectal.
L’impact du dépistage
L’impact du dépistage sur la mortalité
Premier intérêt du dépistage du cancer colorectal : l’impact sur la mortalité. Plusieurs études internationales ont établi que l’organisation d’un programme de dépistage du cancer colorectal, fondée sur la réalisation d’un test de recherche de sang occulte dans les selles tous les deux ans, suivie d’une coloscopie en cas de positivité du test, permettait de réduire de l’ordre de 15% la mortalité dans la population cible (pour un taux de participation compris entre 50% et 60% et un taux de réalisation de la coloscopie, suite à un test positif, de 85% à 90%).
L’impact sur la qualité de vie en cas de diagnostic de cancer
En favorisant une détection précoce du cancer colorectal, le dépistage permet aussi au patient de bénéficier de traitements moins lourds. Il a donc un impact réel sur sa qualité de vie présente et future. Parmi les cancers dépistés grâce au programme national, 26,7% sont des cancers in situ, c'est-à-dire les lésions cancéreuses limitées au tissu qui leur a donné naissance et qui ne sont pas invasives et 73,3% sont des cancers invasifs. Parmi les cancers invasifs, 39% sont de stade I, 26,2% de stade II, 23,4% de stade III et 11,4% de stade IV8. Les trois-quarts des cancers dépistés sont donc de bon pronostic.
Premier intérêt du dépistage du cancer colorectal : l’impact sur la mortalité. Plusieurs études internationales ont établi que l’organisation d’un programme de dépistage du cancer colorectal, fondée sur la réalisation d’un test de recherche de sang occulte dans les selles tous les deux ans, suivie d’une coloscopie en cas de positivité du test, permettait de réduire de l’ordre de 15% la mortalité dans la population cible (pour un taux de participation compris entre 50% et 60% et un taux de réalisation de la coloscopie, suite à un test positif, de 85% à 90%).
L’impact sur la qualité de vie en cas de diagnostic de cancer
En favorisant une détection précoce du cancer colorectal, le dépistage permet aussi au patient de bénéficier de traitements moins lourds. Il a donc un impact réel sur sa qualité de vie présente et future. Parmi les cancers dépistés grâce au programme national, 26,7% sont des cancers in situ, c'est-à-dire les lésions cancéreuses limitées au tissu qui leur a donné naissance et qui ne sont pas invasives et 73,3% sont des cancers invasifs. Parmi les cancers invasifs, 39% sont de stade I, 26,2% de stade II, 23,4% de stade III et 11,4% de stade IV8. Les trois-quarts des cancers dépistés sont donc de bon pronostic.