Le cancer colorectal vient au deuxième rang parmi les causes de décès par cancer dans ce pays, tant chez les hommes que chez les femmes. Si les Canadiens adoptaient une attitude proactive et de saines habitudes de vie (bonne alimentation et exercice physique régulier) et qu'ils passaient des tests de dépistage pour cette maladie, on assisterait à une baisse appréciable du taux de mortalité qui y est associé. De plus, les chances de guérison seraient bien meilleures dans les cas de diagnostic précoce.
« Toutefois, pour que cette baisse devienne réalité, il faut que beaucoup plus de Canadiens soient proactifs et commencent à passer des tests de dépistage au moment opportun. Il est donc très important que toutes les provinces canadiennes instaurent un programme de dépistage visant l'ensemble de leur population », explique Barry D. Stein, président de l'ACCC.
« Certaines provinces ne se sont toujours pas engagées à mettre en oeuvre un tel programme ou ont pris un engagement à cet égard, mais n'en sont même pas encore à l'étape de la mise à l'essai ; elles doivent prendre immédiatement des mesures concrètes afin que des vies soient sauvées. Par exemple, Terre-Neuve n'a pris aucun engagement à ce jour et le Québec parle de mettre en oeuvre un programme de dépistage, mais n'a pas encore lancé de projet pilote afférent. Il faut passer à l'action dès maintenant, car rien ne justifie qu'on attende encore avant d'agir », poursuit M. Stein.
Dans ce contexte, l'ACCC lance un appel à l'Association médicale canadienne et à tous les médecins de famille afin qu'ils fassent de la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) un test de dépistage standard à faire passer à tous les Canadiens à partir de l'âge de 50 ans, et ce, au moins tous les deux ans dans le cadre de l'examen de santé périodique.
Conformément aux résultats du sondage, la méconnaissance du processus de dépistage du cancer colorectal découle bien souvent du peu de renseignements transmis par les médecins à ce sujet. « Nous savons que lorsque le médecin le leur recommande, les gens ont plus tendance à se soumettre au dépistage » affirme encore M. Stein.
Pour ceux et celles qui se demandent ce qu'ils peuvent faire à compter de l'année qui commence pour prévenir le cancer colorectal, voici quelques mesures à prendre, selon l’ACCC :
1. Discuter du dépistage du cancer colorectal avec un membre de sa famille ou un ami; plus on en parle, plus on est susceptible de joindre le geste à la parole. Il est surprenant de constater que beaucoup de gens présentent des symptômes, mais sont gênés d'aborder le sujet;
2. Mener une vie active et faire régulièrement de l'exercice;
3. Maintenir un poids santé;
4. Avoir une alimentation riche en fibres, en fruits et légumes, en légumineuses et en céréales à grains entiers;
5. Consommer des aliments à haute teneur en calcium;
6. Limiter sa consommation de viande rouge et éviter les viandes transformées;
7. Ne pas fumer;
8. Modérer sa consommation d'alcool.
« Il faut savoir que le cancer colorectal ne provoque habituellement pas de symptômes au début poursuit l’ACCC dans son communiqué. Le dépistage doit viser les personnes qui présentent un risque moyen, c'est-à-dire celles qui n'ont pas de signes ni de symptômes de la maladie ».
« La plupart des gens pensent qu'ils doivent passer un test de dépistage seulement en cas de signes ou de symptômes. En fait, quand les symptômes se manifestent, il est souvent trop tard. Dans bien des cas, chez les personnes qui ne se sont pas soumises à un dépistage régulier, la maladie en est déjà à un stade avancé au moment du diagnostic et s'avère alors plus difficile à traiter », précise M. Stein.
Voici les principaux symptômes du cancer colorectal :
- saignements rectaux ou présence de sang dans les selles
- changement dans les selles; selles plus étroites qu'à l'habitude
- malaises intestinaux tels que des ballonnements, des crampes ou une sensation de plénitude
- diarrhée, constipation ou impression que les intestins ne se vident pas complètement
- perte de poids inexpliquée
- fatigue constante ou anémie
- vomissements
Pour de plus amples renseignements sur le cancer colorectal : www.cancer-colorectal.ca
« Toutefois, pour que cette baisse devienne réalité, il faut que beaucoup plus de Canadiens soient proactifs et commencent à passer des tests de dépistage au moment opportun. Il est donc très important que toutes les provinces canadiennes instaurent un programme de dépistage visant l'ensemble de leur population », explique Barry D. Stein, président de l'ACCC.
« Certaines provinces ne se sont toujours pas engagées à mettre en oeuvre un tel programme ou ont pris un engagement à cet égard, mais n'en sont même pas encore à l'étape de la mise à l'essai ; elles doivent prendre immédiatement des mesures concrètes afin que des vies soient sauvées. Par exemple, Terre-Neuve n'a pris aucun engagement à ce jour et le Québec parle de mettre en oeuvre un programme de dépistage, mais n'a pas encore lancé de projet pilote afférent. Il faut passer à l'action dès maintenant, car rien ne justifie qu'on attende encore avant d'agir », poursuit M. Stein.
Dans ce contexte, l'ACCC lance un appel à l'Association médicale canadienne et à tous les médecins de famille afin qu'ils fassent de la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) un test de dépistage standard à faire passer à tous les Canadiens à partir de l'âge de 50 ans, et ce, au moins tous les deux ans dans le cadre de l'examen de santé périodique.
Conformément aux résultats du sondage, la méconnaissance du processus de dépistage du cancer colorectal découle bien souvent du peu de renseignements transmis par les médecins à ce sujet. « Nous savons que lorsque le médecin le leur recommande, les gens ont plus tendance à se soumettre au dépistage » affirme encore M. Stein.
Pour ceux et celles qui se demandent ce qu'ils peuvent faire à compter de l'année qui commence pour prévenir le cancer colorectal, voici quelques mesures à prendre, selon l’ACCC :
1. Discuter du dépistage du cancer colorectal avec un membre de sa famille ou un ami; plus on en parle, plus on est susceptible de joindre le geste à la parole. Il est surprenant de constater que beaucoup de gens présentent des symptômes, mais sont gênés d'aborder le sujet;
2. Mener une vie active et faire régulièrement de l'exercice;
3. Maintenir un poids santé;
4. Avoir une alimentation riche en fibres, en fruits et légumes, en légumineuses et en céréales à grains entiers;
5. Consommer des aliments à haute teneur en calcium;
6. Limiter sa consommation de viande rouge et éviter les viandes transformées;
7. Ne pas fumer;
8. Modérer sa consommation d'alcool.
« Il faut savoir que le cancer colorectal ne provoque habituellement pas de symptômes au début poursuit l’ACCC dans son communiqué. Le dépistage doit viser les personnes qui présentent un risque moyen, c'est-à-dire celles qui n'ont pas de signes ni de symptômes de la maladie ».
« La plupart des gens pensent qu'ils doivent passer un test de dépistage seulement en cas de signes ou de symptômes. En fait, quand les symptômes se manifestent, il est souvent trop tard. Dans bien des cas, chez les personnes qui ne se sont pas soumises à un dépistage régulier, la maladie en est déjà à un stade avancé au moment du diagnostic et s'avère alors plus difficile à traiter », précise M. Stein.
Voici les principaux symptômes du cancer colorectal :
- saignements rectaux ou présence de sang dans les selles
- changement dans les selles; selles plus étroites qu'à l'habitude
- malaises intestinaux tels que des ballonnements, des crampes ou une sensation de plénitude
- diarrhée, constipation ou impression que les intestins ne se vident pas complètement
- perte de poids inexpliquée
- fatigue constante ou anémie
- vomissements
Pour de plus amples renseignements sur le cancer colorectal : www.cancer-colorectal.ca
À propos de l'ACCC
L'Association canadienne du cancer colorectal (ACCC) est la principale organisation canadienne sans but lucratif dont la mission est de sensibiliser les Canadiens au sujet du cancer colorectal, de soutenir les personnes atteintes de cette maladie et leurs proches, de réclamer un accès en temps opportun à des traitements efficaces pour ces personnes et de plaider en faveur d'une politique nationale en matière de dépistage du cancer colorectal.