A ce jour 400.000 personnes de plus de 60 ans (tous régimes d'assurance maladie confondus) sont déclarées en affection de longue durée (ALD) et /ou traitées pour une maladie d'Alzheimer ou apparentée.
Sur cette base, le taux de prévalence est de 2,7% sur l'ensemble de la population âgée de
60 ans et plus. Mais ce taux progresse rapidement à partir de 75 ans pour atteindre plus de 14% à 90 ans. A âge égal, ce sont les femmes qui sont les plus fréquemment atteintes par cette maladie (1,4 fois plus que les hommes) et plus elles avancent en âge, plus cet écart augmente. L'âge moyen de ces patients est de 82 ans et 87,7% d'entre eux ont 75 ans ou plus. Les femmes représentent près de 72% des malades.
En outre, l'analyse de l'Assurance Maladie permet de connaître précisément la consommation de soins de ces patients. On observe qu'à âge égal ils consultent autant les médecins généralistes que la population générale mais six fois plus les neurologues et les psychiatres libéraux. Leur recours aux soins de kinésithérapie est de 40% supérieur à celui de la population générale.
Ces malades sont aussi plus fréquemment hospitalisés que la population générale, cinq fois plus souvent pour des affections du système nerveux (troubles mentaux, affections dégénératives...) et dix fois plus pour des raisons psychiatriques. Ils sont également plus souvent hospitalisés pour des fractures et des infections respiratoires.
Près de 60% des personnes en affection de longue durée pour la maladie d'Alzheimer prennent un traitement médicamenteux spécifique. La comparaison avec quatre autres pays européens montre que ce sont les patients français qui ont le plus fort recours à ces médicaments : 1 683 doses définies journalières (DDJ) pour 1000 habitants, soit plus de deux fois plus qu'en Allemagne avec 772 DDJ pour 1 000 habitants.
En conclusion, cette étude de l'Assurance Maladie apporte un nouvel éclairage aux pilotes et aux acteurs du plan Alzheimer grâce à l'analyse précise de la consommation de soins de ces patients. « Alors que le taux de reconnaissance en affection de longue durée pour la maladie d'Alzheimer augmente en moyenne de 11,3% par an depuis trois ans, ces analyses seront utiles à l'adaptation de l'offre de soins et de la prise en charge des malades » souligne enfin le communiqué.
Sur cette base, le taux de prévalence est de 2,7% sur l'ensemble de la population âgée de
60 ans et plus. Mais ce taux progresse rapidement à partir de 75 ans pour atteindre plus de 14% à 90 ans. A âge égal, ce sont les femmes qui sont les plus fréquemment atteintes par cette maladie (1,4 fois plus que les hommes) et plus elles avancent en âge, plus cet écart augmente. L'âge moyen de ces patients est de 82 ans et 87,7% d'entre eux ont 75 ans ou plus. Les femmes représentent près de 72% des malades.
En outre, l'analyse de l'Assurance Maladie permet de connaître précisément la consommation de soins de ces patients. On observe qu'à âge égal ils consultent autant les médecins généralistes que la population générale mais six fois plus les neurologues et les psychiatres libéraux. Leur recours aux soins de kinésithérapie est de 40% supérieur à celui de la population générale.
Ces malades sont aussi plus fréquemment hospitalisés que la population générale, cinq fois plus souvent pour des affections du système nerveux (troubles mentaux, affections dégénératives...) et dix fois plus pour des raisons psychiatriques. Ils sont également plus souvent hospitalisés pour des fractures et des infections respiratoires.
Près de 60% des personnes en affection de longue durée pour la maladie d'Alzheimer prennent un traitement médicamenteux spécifique. La comparaison avec quatre autres pays européens montre que ce sont les patients français qui ont le plus fort recours à ces médicaments : 1 683 doses définies journalières (DDJ) pour 1000 habitants, soit plus de deux fois plus qu'en Allemagne avec 772 DDJ pour 1 000 habitants.
En conclusion, cette étude de l'Assurance Maladie apporte un nouvel éclairage aux pilotes et aux acteurs du plan Alzheimer grâce à l'analyse précise de la consommation de soins de ces patients. « Alors que le taux de reconnaissance en affection de longue durée pour la maladie d'Alzheimer augmente en moyenne de 11,3% par an depuis trois ans, ces analyses seront utiles à l'adaptation de l'offre de soins et de la prise en charge des malades » souligne enfin le communiqué.