Accidents vasculaires cérébraux : les Français connaissent mal les signes annonciateur d'un AVC

Alors qu’aura lieu le 29 octobre prochain la Journée Mondial de Lutte contre les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC), le laboratoire Boehringer Ingelheim a réalisé avec Ipsos une enquête sur les connaissances des Français en matière d’AVC… Et dans ce domaine, nos compatriotes pourraient mieux faire !


Selon cette enquête, 99% des Français déclarent avoir déjà entendu parler de l’accident vasculaire cérébral. Et 61% ont dans leur entourage une ou plusieurs personnes qui ont déjà eu un AVC.
 
Les Français perçoivent également l’AVC comme une pathologie qui peut toucher tout le monde : 61% pensent pouvoir en être atteint personnellement au cours de leur vie.
 
En France, chaque année, 155.000 nouvelles personnes sont touchées par un AVC, une toutes les 4 minutes, et 62.000 vont en décéder. A savoir également que près de 800.000 Français sont touchés aujourd’hui et plus de 500.000 en gardent des handicaps. Toujours selon ce sondage, 85% des Français jugent que l’AVC est une pathologie très grave, au même titre que le cancer.
 
Plus d’un Français sur deux (58 %) cite spontanément « l’inquiétude » lorsqu’il pense à l’AVC… De fait, l’AVC est la première cause de handicap acquis chez l’adulte et la première cause de mortalité chez les femmes.
 
Toujours selon ce sondage, 95% des Français savent qu’en cas d’AVC « la prise en charge est urgente : chaque minute compte ». Cependant, moins d’un Français sur deux sait identifier une personne qui fait un AVC (56% citent spontanément des signes d’alerte erronés concernant l’AVC) et 31% estiment ne pas savoir auprès de qui se diriger en cas d’AVC.

Un Accident Vasculaire Cérébral survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique ou encore infarctus cérébral) ou par l’éclatement d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie (AVC hémorragique ou hématome) dans le cerveau.
  
Les conséquences sont dramatiques avec des cellules du cerveau qui ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner normalement. Certaines sont endommagées, d’autres meurent.

 Il faut savoir identifier les premiers symptômes d’un AVC, pour pouvoir agir vite :

- Un engourdissement, une faiblesse ou paralysie brutale d'une partie ou de la moitié du corps
- Des difficultés à parler
 - Un trouble de la vision
- Des troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
- Mal de tête sévère et soudain n’ayant aucune cause connue
  
Ces signes doivent alerter même s’ils sont brefs et s’ils régressent en quelques minutes. Devant un ou plusieurs symptômes il faut agir le plus rapidement possible avant que les lésions ne soient irréversibles, en appelant immédiatement le « 15 ». La prise en charge immédiate permet de confirmer le diagnostic et de débuter très vite le traitement qui permettra de diminuer les lésions cérébrales.

Les Français ont une notion très incertaine des facteurs de risques d’un AVC. Ainsi, plus des deux-tiers (68%) en ont une faible connaissance (note de connaissance inférieure à 8/10) et 21% ne peuvent pas citer spontanément un facteur de risque.
 
Les facteurs de risque sur lesquels on peut agir en collaboration avec son médecin sont entre autres : l’hypertension artérielle, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité, le diabète, l'excès de cholestérol et la FA (fibrillation auriculaire ou atriale). Il existe donc un réel besoin d’information : un quart des Français (24%) s’estiment encore assez mal ou très mal informés.
 
Au total, 95% des Français pensent que le médecin généraliste et spécialiste est la source la plus crédible pour leur apporter de l’information sur l’AVC. Enfin, 87% jugent également les médias comme une source d’information crédible sur le sujet.
 
Cette enquête IPSOS - Boehringer Ingelheim a été réalisée avec le soutien de la Société Française
NeuroVasculaire (SFNV) et de l’association de patients France AVC. Cette enquête Ipsos-Boehringer Ingelheim a été réalisée avec le soutien de la Société Française NeuroVasculaire (SFNV) et de l’association de patients France AVC.
 
Pour plus d’information, consultez également le site : www.preventionavc.com

Publié le 23/10/2013 à 09:00 | Lu 2132 fois