5èmes Journées Nationales d’information et de dépistage de la DMLA

Du lundi 27 juin au vendredi 1er juillet 2011, l’Association DMLA organise avec ses partenaires*, pour les personnes âgées de 55 ans et plus, les 5ème Journées Nationales d’information et de dépistage de la Dégénérescence Maculaire Liées à l’âge.


Pendant une semaine, les ophtalmologistes (libéraux et hospitaliers) reçoivent sur rendez-vous, les personnes de plus de 55 ans qui souhaitent bénéficier d’un dépistage de la DMLA. Chaque ophtalmologiste réalisera, par la méthode de son choix, un examen du fond d’oeil, afin d’en détecter les signes précurseurs (MLA – Maculopathie Liée à l’Age).

Les Journées Nationales de dépistage, une initiative de l’Association DMLA

Dès la première édition en 2007, plusieurs centaines d’ophtalmologistes ont participé activement à ces Journées d’Information et de Dépistage. Leurs motivations : alerter sur la maladie et informer sur les traitements, inciter le plus grand nombre au dépistage et positionner cette pathologie en tant qu’enjeu de santé publique majeur. Depuis sa création en 2004, l’Association DMLA sensibilise le public à cette pathologie et apporte son soutien aux patients.

Elle est présidée par le Pr Eric Souied (service d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil) et comprend un réseau de plus de 300 professionnels de la vision (110 ophtalmologistes, des orthoptistes, opticiens et scientifiques). Actuellement, plus de 1 500 patients en sont membres. L’Association DMLA a également vocation à promouvoir la recherche médicale dans ce domaine.

A cette occasion, des guides d’information sur la maladie, le dépistage et les traitements, seront distribués au public. Pour connaître la liste des ophtalmologistes participants, se connecter sur le site Internet : www.journees-dmla.fr ou composer le numéro vert : 0 800 00 24 26 (appel gratuit)

Qu’est ce que la DMLA ?

La DMLA est une maladie dégénérative qui affecte le centre de la rétine appelé la macula et donc se traduit par une perte de la vision centrale. Cette zone de quelques millimètres de diamètre représente seulement 2 à 3 % de la surface de la rétine mais transmet 90 % des informations visuelles au cerveau. La macula est spécialisée dans la vision des détails, des couleurs, et la fixation du regard. Elle est donc liée à la précision des gestes et des activités. En l’absence de traitement, les lésions de la macula retentissent sur l’acuité visuelle : la lecture, l’écriture, la reconnaissance des visages, la conduite automobile…Plus les lésions évoluent, plus ces activités deviennent difficiles, voire impossibles.

La DMLA se déclare après 50 ans et touche près d’un million de personnes en France. Les experts prévoient une multiplication par deux de ce chiffre au cours des vingt prochaines années en raison de l’augmentation de l’espérance de vie. Cette pathologie de l’oeil est la première cause de cécité légale (acuité visuelle de 1/20) et de malvoyance chez les plus de 50 ans dans les pays développés.

Maladie chronique pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif, la DMLA peut voir sa progression stabilisée ou ralentie grâce à des moyens d’actions thérapeutiques ou préventifs. Ces moyens sont d’autant plus efficaces qu’ils sont mis en place avant que les cellules visuelles ne soient détruites et la vision réduite de façon irréversible.

5èmes Journées Nationales d’information et de dépistage de la DMLA
La recherche mobilisée autour de la DMLA

La DMLA mobilise en permanence de nombreuses équipes de cliniciens, de soignants et de chercheurs. De nombreuses études cliniques sont en cours et portent sur différentes approches thérapeutiques.

Les chercheurs travaillent également sur les modes d’administrations des médicaments, aspect particulièrement important en cas de maladie chronique.

Les mécanismes, notamment génétiques, de la DMLA dévoilent peu à peu leurs secrets. Récemment, une équipe de l’Hôpital Intercommunal de Créteil a un mis au point des tests génétiques salivaires permettant de déterminer si le patient souffre d’une forme grave de DMLA et ainsi adapter la prise en charge le plus tôt possible. Pour préserver la vue, l’information et le dépistage précoce sont essentiels.

Pourquoi dépister la DMLA ?

- Une maladie fréquente en constante augmentation
- Une menace pour la vision centrale
- Une maladie insidieuse (les premiers stades se caractérisent par l’absence de symptômes. L’apparition des premiers symptômes témoigne déjà de lésions évoluées)
- Une perte d’autonomie pour les personnes concernées

La DMLA – points clés

- L’incidence de la DMLA augmente avec l’âge : de 1% avant 65 ans à près de 30% au-delà de 80 ans.
- Il existe deux formes de DMLA : la forme sèche, dite atrophique, et la forme humide ou néovasculaire, plus fréquente.
- Actuellement, il n’y a pas de traitement pour la forme sèche mais des moyens de prévention.
- La forme humide progresse plus rapidement et se caractérise par l’apparition de vaisseaux sanguins anormaux au niveau de la macula. L’arrivée des traitements anti-angiogéniques en injection dans la cavité de l’oeil, il y a trois ans, représente un véritable progrès pour les patients car ils permettent de stabiliser voire d’améliorer l’acuité visuelle.

La prévention et le dépistage précoce sont indispensables pour lutter contre l’évolution de cette pathologie et conserver le plus longtemps possible une bonne acuité visuelle.

*en partenariat avec la Société Française d’Ophtalmologie (SFO), le Syndicat National des Ophtalmologistes de France (SNOF) et le Syndicat National Autonome des Orthoptistes (SNAO) avec le soutien de Novartis, Bausch&Lomb et Novalis.

Pour plus de renseignements : www.association-dmla.com

Publié le 03/06/2011 à 13:14 | Lu 3390 fois