1ères Journées Nationales de la macula du 27 juin au 1er juillet 2016

Les Journées nationales d’information et de dépistage de la DMLA, mises en place chaque année depuis neuf ans, font peau neuve en 2016 pour devenir les « Journées nationales de la macula ». Leur credo ? Dépister toutes les atteintes de la macula qui se développent souvent de façon insidieuse et peuvent entraîner une perte de vision définitive.





1ères Journées Nationales de la macula du 27 juin au 1er juillet 2016
Le dépistage s’adresse aux personnes ayant les caractéristiques suivantes : toute personne de 55 ans ou plus non suivie ou n’ayant pas bénéficié d’un examen depuis plus d’une année et toute personne souffrant de diabète n’ayant pas bénéficié d’un examen depuis plus d’une année.
 
L’examen réalisé doit permettre d’identifier les patients à risque ou atteints d’une maladie de la macula. Pour connaître la liste des ophtalmologistes et des services partenaires, leurs coordonnées et les plages horaires dédiées, il suffit de consulter le site web www.journeesmacula.fr ou de téléphoner au : 0 800 002 426. Attention, selon les centres, sachez que la consultation et l’examen de dépistage pourront être gratuits ou payants.
 
Pour rappel : la macula est une très petite zone de la rétine qui joue un rôle essentiel dans la vision des détails, indispensable au quotidien... D’où la nécessité de la préserver le plus possible, en effectuant un dépistage précoce de toutes les maladies pouvant l’atteindre. « Englober, au sein du même événement, toutes ces pathologies nous semble d'autant plus pertinent que l'examen du fond d'oeil pratiqué auprès des patients permet de diagnostiquer un grand nombre de maladies de la macula, au-delà même de la DMLA », explique le Pr Eric Souied, Chef du service d'ophtalmologie à l'hôpital intercommunal de Créteil (94) et Président de la Fédération France Macula.
    
Rappelons que la DMLA est une maladie de l’oeil qui apparaît après 50 ans et atteint le centre de la rétine. Elle s’installe souvent progressivement, sans que l’on ressente le moindre symptôme et peut, en l’absence de traitement, évoluer vers une perte de la vision centrale. Sauf exception, la DMLA ne rend jamais complètement aveugle, mais elle atteint la vision centrale, gêne pour lire, conduire, regarder la télévision, voir les détails, coudre, reconnaître des visages dans la rue.
 
Précisons également qu’en l’état actuel de la recherche médicale, il n’est pas possible aujourd’hui de guérir la DMLA. Tout au mieux sait-on ralentir l’évolution d’un des deux types de DMLA (la DMLA « exsudative » ou humide). D’où la nécessité de la dépister au plus tôt pour ralentir dès que possible l’inexorable perte de vision et d’autonomie qu’elle engendre.  

Article publié le 27/06/2016 à 05:21 | Lu 2245 fois