Pas plus qu’il n’est possible d’omettre les effets de la démultiplication des personnes de plus de quatre-vingt ans sur l’organisation des politiques publiques, en particulier de santé et de ville, mais aussi en termes d’offres de loisirs, de services et d’accompagnement à la personne.
Par ailleurs, le vieillissement touche également les aidants familiaux, les proches ou tout simplement la communauté médicale. Ainsi, alors que la démographie médicale est en chute libre et que ce mouvement dramatique va croître avec le départ annoncé de 41% des médecins en activité en 2005 d’ici à 2020, les pouvoirs publics et les collectivités territoriales n’ont pas encore trouvé les réponses adéquates.
Par ailleurs, le vieillissement touche également les aidants familiaux, les proches ou tout simplement la communauté médicale. Ainsi, alors que la démographie médicale est en chute libre et que ce mouvement dramatique va croître avec le départ annoncé de 41% des médecins en activité en 2005 d’ici à 2020, les pouvoirs publics et les collectivités territoriales n’ont pas encore trouvé les réponses adéquates.

Des initiatives se développent pourtant, cherchant à adapter l’offre de soin et de suivi à la carte démographique. Sans doute que la mutualisation de moyens et la réalisation de « Maisons de la santé » ont de beaux jours devant-elles.
Il s’agit à la fois de réduire le temps passé par les médecins dans le traitement des aspects administratifs (qui représentent 25% de leur temps d’activité) et de répondre aux propres attentes et mode de vie des personnels soignants qui ne se situent plus seulement dans une logique de mission, mais souhaitent aussi, bénéficier d’une réelle qualité de vie.
Toutefois, la politique de santé publique ne pourra peut-être pas faire l’économie de mesures plus volontaristes pour éviter le maintien et le développement croissant de zones de désertification médicale.
Serge Guérin
Professeur à l’ESG
Vient de publier La société des seniors Editions Michalon
Il s’agit à la fois de réduire le temps passé par les médecins dans le traitement des aspects administratifs (qui représentent 25% de leur temps d’activité) et de répondre aux propres attentes et mode de vie des personnels soignants qui ne se situent plus seulement dans une logique de mission, mais souhaitent aussi, bénéficier d’une réelle qualité de vie.
Toutefois, la politique de santé publique ne pourra peut-être pas faire l’économie de mesures plus volontaristes pour éviter le maintien et le développement croissant de zones de désertification médicale.
Serge Guérin
Professeur à l’ESG
Vient de publier La société des seniors Editions Michalon