« Passion, C’est dit, c’est écrit. Tout naturellement, le mot m’est venu pour décrire cet embrasement permanent, en chaud ou en froid. Qui se moque de la mesure, de la décence, des habitudes. Un sentiment assez puissant pour décider d’un nouvel ordre de nos existences. »
Gisèle Halimi a raconté le désamour de Fritna, sa mère, son obstination farouche pour la forcer à l’aimer et son échec. Elle a exprimé sa frustration de ne pas avoir eu de fille, « qui aurait pu voir, dans « (mes) ses yeux, la femme qu’elle deviendrait » et avec qui elle aurait voulu mettre à l’épreuve son engagement féministe.
La naissance de sa petite-fille, M., marque un accomplissement dans la vie de l’avocate: pour la première fois, Gisèle Halimi, témoin direct de ce qui « fabrique » un individu de sexe féminin, va pouvoir l’aider à construire sa liberté.
Mais, au-delà de l’expérience féministe, et au-delà même de la raison, c’est une passion « totalitaire » que Gisèle Halimi nourrit pour sa « Tahfouna » -la rose, l’irrésistible. Une passion capable de métamorphoser deux êtres ? La petite fille, qui déclare à sa grand-mère : « Mamie, on est amoureuses ! »…
Jusqu’à la rupture brutale et complète qu’imposera « l’Autorité parentale », les parents de l’enfant. Dans un désespoir aggravé par l’incompréhension, il faut alors « apprendre l’art de ne plus être grand-mère ». Il faut continuer de vivre.
Après trois années de séparation, la grand-mère et la petite-fille pourront se retrouver, transformées.
Gisèle Halimi a raconté le désamour de Fritna, sa mère, son obstination farouche pour la forcer à l’aimer et son échec. Elle a exprimé sa frustration de ne pas avoir eu de fille, « qui aurait pu voir, dans « (mes) ses yeux, la femme qu’elle deviendrait » et avec qui elle aurait voulu mettre à l’épreuve son engagement féministe.
La naissance de sa petite-fille, M., marque un accomplissement dans la vie de l’avocate: pour la première fois, Gisèle Halimi, témoin direct de ce qui « fabrique » un individu de sexe féminin, va pouvoir l’aider à construire sa liberté.
Mais, au-delà de l’expérience féministe, et au-delà même de la raison, c’est une passion « totalitaire » que Gisèle Halimi nourrit pour sa « Tahfouna » -la rose, l’irrésistible. Une passion capable de métamorphoser deux êtres ? La petite fille, qui déclare à sa grand-mère : « Mamie, on est amoureuses ! »…
Jusqu’à la rupture brutale et complète qu’imposera « l’Autorité parentale », les parents de l’enfant. Dans un désespoir aggravé par l’incompréhension, il faut alors « apprendre l’art de ne plus être grand-mère ». Il faut continuer de vivre.
Après trois années de séparation, la grand-mère et la petite-fille pourront se retrouver, transformées.
Histoire d’une passion de Gisèle Halimi
Editions Plon
Prix : 18,50 euros
204 pages
ISBN : 2-259-21394-4
Editions Plon
Prix : 18,50 euros
204 pages
ISBN : 2-259-21394-4