Notre société vieillit. Dans ce contexte, l’habitat des personnes âgées est devenu une véritable question de société… L’auteur, Colette Eynard, œuvre depuis trente ans dans le domaine de la gérontologie sociale. L’accompagnement de nombreux projets l’a amenée à réfléchir aux questions d’habitat avec des directeurs d’établissement, des élus, des familles, des professionnels et des architectes.
D’où cet ouvrage qui vient de paraitre chez L’Harmatan. Un ainé qui ressent le poids de l’âge et qui doit penser à quitter sa maison pour une autre forme de logement, adapté, dédié ou collectif, craint –c’est d’ailleurs bien compréhensible- de ne plus se sentir pleinement chez lui au sein de son nouvel habitat. Il lui est donc difficile de prendre cette décision seul et il a rarement le sentiment qu’il poursuit ainsi son parcours résidentiel...
L’histoire des différentes politiques de la vieillesse, les différentes innovations dans l’accompagnement des ainés, les représentations concernant le grand âge, la médicalisation, l’usage de l’espace dans un cadre institutionnel permettent de mieux appréhender combien les conditions d’un libre choix des personnes concernées sont difficiles à réunir.
Enfin, la question posée est celle de savoir si la place des personnes du grand âge dans leur environnement peut s’envisager d’un point de vue territorial plutôt que médicosocial ou domestique plutôt qu’institutionnel. Comme l’écrit Kevin Charras dans sa préface, « c’est, d’une certaine manière, un appel à la révolution, révolution du regard, révolution des pratiques pour que les choses changent de manière pérenne ». Un ouvrage qui s’adresse en premier lieu aux professionnels mais également à tous ceux qui se sentent concernés par l’habitat des ainés.
Colette Eynard est titulaire d'un DU de gérontologie sociale. Elle est Formateur, Consultante en gérontologie et membre du Réseau de Consultants en Gérontologie (ARCG) depuis 1992. Elle a été Coordinatrice gérontologique à Villeurbanne de 1990 à 2001. Elle a déjà publié en 2006 chez L'Harmattan, en collaboration avec Didier Salon, architecte « Architecture et gérontologie ; peut-on habiter une maison de retraite ? ».
Le parcours résidentiel au grand âge ; de l’utopie à l’expérience de Colette Eynard
D’où cet ouvrage qui vient de paraitre chez L’Harmatan. Un ainé qui ressent le poids de l’âge et qui doit penser à quitter sa maison pour une autre forme de logement, adapté, dédié ou collectif, craint –c’est d’ailleurs bien compréhensible- de ne plus se sentir pleinement chez lui au sein de son nouvel habitat. Il lui est donc difficile de prendre cette décision seul et il a rarement le sentiment qu’il poursuit ainsi son parcours résidentiel...
L’histoire des différentes politiques de la vieillesse, les différentes innovations dans l’accompagnement des ainés, les représentations concernant le grand âge, la médicalisation, l’usage de l’espace dans un cadre institutionnel permettent de mieux appréhender combien les conditions d’un libre choix des personnes concernées sont difficiles à réunir.
Enfin, la question posée est celle de savoir si la place des personnes du grand âge dans leur environnement peut s’envisager d’un point de vue territorial plutôt que médicosocial ou domestique plutôt qu’institutionnel. Comme l’écrit Kevin Charras dans sa préface, « c’est, d’une certaine manière, un appel à la révolution, révolution du regard, révolution des pratiques pour que les choses changent de manière pérenne ». Un ouvrage qui s’adresse en premier lieu aux professionnels mais également à tous ceux qui se sentent concernés par l’habitat des ainés.
Colette Eynard est titulaire d'un DU de gérontologie sociale. Elle est Formateur, Consultante en gérontologie et membre du Réseau de Consultants en Gérontologie (ARCG) depuis 1992. Elle a été Coordinatrice gérontologique à Villeurbanne de 1990 à 2001. Elle a déjà publié en 2006 chez L'Harmattan, en collaboration avec Didier Salon, architecte « Architecture et gérontologie ; peut-on habiter une maison de retraite ? ».
Le parcours résidentiel au grand âge ; de l’utopie à l’expérience de Colette Eynard
