La méconnaissance par les occupants de logements : un constat unanimement partagé
Acheteurs de la distribution, représentants des pouvoirs publics, professionnels de l’immobilier, associations de consommateurs, fabricants et distributeurs de DAAF, un constat s’impose pour tous : le grand public est largement sous-informé des moyens de prévention du risque incendie en général et de l’obligation d’équipement en détecteurs de fumée, en particulier.
En l’absence de campagne d’information depuis janvier 2011, le taux d’équipement des ménages n’est d’environ que de 10%. La loi du 8 mars 2010, fixant l’obligation d’équipement, est pourtant un outil clé pour prévenir les sinistres incendie dans l’habitation, à l’origine de près de 800 décès et de 10.000 blessés chaque année.
Elle fixait notamment une période de transition de cinq ans jusqu’au 8 mars 2015, ce qui devait permettre un équipement progressif et l’appropriation par nos concitoyens de leur propre sécurité.
La nécessité d’une communication pédagogique à l’échelle nationale
Dans cet esprit, le colloque du 16 octobre 2012 a été l’occasion de faire connaître de nombreuses initiatives de communication menées par les professionnels de l’assurance, de la sécurité incendie, de la prévention des risques et, bien sûr, par les associations. Mais ces acteurs ne peuvent se substituer à la puissance publique, et leurs actions, aussi importantes soient-elles, n’ont qu’une portée limitée.
Les participants ont donc souhaité interpeller les pouvoirs publics : il y a urgence à mener régulièrement des campagnes nationales d’information pédagogique. C’est la condition indispensable pour que la loi du 8 mars 2010 se traduise par une amélioration sensible de la sécurité des Français.
Acheteurs de la distribution, représentants des pouvoirs publics, professionnels de l’immobilier, associations de consommateurs, fabricants et distributeurs de DAAF, un constat s’impose pour tous : le grand public est largement sous-informé des moyens de prévention du risque incendie en général et de l’obligation d’équipement en détecteurs de fumée, en particulier.
En l’absence de campagne d’information depuis janvier 2011, le taux d’équipement des ménages n’est d’environ que de 10%. La loi du 8 mars 2010, fixant l’obligation d’équipement, est pourtant un outil clé pour prévenir les sinistres incendie dans l’habitation, à l’origine de près de 800 décès et de 10.000 blessés chaque année.
Elle fixait notamment une période de transition de cinq ans jusqu’au 8 mars 2015, ce qui devait permettre un équipement progressif et l’appropriation par nos concitoyens de leur propre sécurité.
La nécessité d’une communication pédagogique à l’échelle nationale
Dans cet esprit, le colloque du 16 octobre 2012 a été l’occasion de faire connaître de nombreuses initiatives de communication menées par les professionnels de l’assurance, de la sécurité incendie, de la prévention des risques et, bien sûr, par les associations. Mais ces acteurs ne peuvent se substituer à la puissance publique, et leurs actions, aussi importantes soient-elles, n’ont qu’une portée limitée.
Les participants ont donc souhaité interpeller les pouvoirs publics : il y a urgence à mener régulièrement des campagnes nationales d’information pédagogique. C’est la condition indispensable pour que la loi du 8 mars 2010 se traduise par une amélioration sensible de la sécurité des Français.
Choisir et installer son détecteur
Un détecteur avertisseur autonome de fumée doit être marqué CE, avec le numéro d’identification de l’organisme ayant délivré ce marquage, ce qui indique sa conformité aux exigences essentielles de la directive européenne (norme européenne EN 14604).
Le consommateur peut également faire le choix d’un détecteur marqué NF, qui lui apportent des garanties supplémentaires :
- des contrôles et tests complémentaires à ceux effectués dans le cadre du marquage CE,
- des essais de suivi pendant toute la durée de production du modèle certifié NF,
- la livraison systématique du détecteur avec une pile adaptée,
- la présence obligatoire d’une notice,
- une assistance téléphonique à disposition du consommateur,
- une option accessibilité rendant l’utilisation du matériel possible à l’ensemble de la population.
Il est recommandé d’installer, en le vissant, au moins un détecteur par niveau en évitant la cuisine et la salle de bain pour prévenir les alarmes intempestives.
*le GIFSID (Groupement professionnel de la sécurité incendie domestique), AFNOR Certification et Calyxis (Pôle d’expertise du risque)
Le consommateur peut également faire le choix d’un détecteur marqué NF, qui lui apportent des garanties supplémentaires :
- des contrôles et tests complémentaires à ceux effectués dans le cadre du marquage CE,
- des essais de suivi pendant toute la durée de production du modèle certifié NF,
- la livraison systématique du détecteur avec une pile adaptée,
- la présence obligatoire d’une notice,
- une assistance téléphonique à disposition du consommateur,
- une option accessibilité rendant l’utilisation du matériel possible à l’ensemble de la population.
Il est recommandé d’installer, en le vissant, au moins un détecteur par niveau en évitant la cuisine et la salle de bain pour prévenir les alarmes intempestives.
*le GIFSID (Groupement professionnel de la sécurité incendie domestique), AFNOR Certification et Calyxis (Pôle d’expertise du risque)