En juin 2012, Christiane passe une mammographie et le diagnostic tombe : cancer du sein...
Son médecin lui conseille alors la mastectomie (ablation du sein) pour éliminer les cellules cancéreuses. Très vite, elle prend sa décision : oui à la mastectomie, « pour ne pas vivre avec une épée de Damoclès », mais à condition de bénéficier d'une reconstruction du sein !
« J'ai fait ce choix car je voulais retrouver ma féminité après le traumatisme que représente l'apparition d'un cancer et l'ablation d'un sein ». Après des recherches, Christiane se tourne vers le service de chirurgie plastique et réparatrice de la Conception (AP-HM), où le Pr Dominique Casanova pratique depuis plusieurs années une technique révolutionnaire de reconstruction du sein : le DIEP, qui utilise les propres tissus graisseux de la patiente. Aujourd'hui Christiane fait partager son expérience et a lancé une association « rebondir ensemble ».
Pas de prothèses qu'il faut changer tous les dix ans, pas de muscles sacrifiés : grâce à un travail très minutieux de microchirurgie, le chirurgien prélève de la peau, des tissus graisseux et des vaisseaux sanguins dans la zone abdominale de la patiente. Il va ensuite les greffer au niveau du thorax, vaisseau après vaisseau, pour reconstituer un sein vivant.
Cette microchirurgie qui exige des compétences et un plateau technique de haut niveau est pratiquée par un très petit nombre de chirurgiens depuis son introduction en France en 1994. « C'est une opération longue (entre 5 et 8 heures) », précise Christiane. « Mais elle donne au sein une forme et une souplesse complètement naturelles ». « La reconstruction est définitive, le sein évoluant ensuite comme un sein normal » ajoute le Pr Dominique Casanova.
Après une deuxième intervention de « symétrisation » sur son autre sein, Christiane est aujourd'hui heureuse d'afficher sa féminité retrouvée et « ses seins de vingt ans ». Elle vient de créer une association pour aider les femmes atteintes de cancer du sein qui sont souvent perdues et livrées à leur solitude et leur angoisse. « Je veux leur faire partager mon expérience, et leur montrer que j'en suis sortie avec une deuxième vie devant moi ! ».
Son médecin lui conseille alors la mastectomie (ablation du sein) pour éliminer les cellules cancéreuses. Très vite, elle prend sa décision : oui à la mastectomie, « pour ne pas vivre avec une épée de Damoclès », mais à condition de bénéficier d'une reconstruction du sein !
« J'ai fait ce choix car je voulais retrouver ma féminité après le traumatisme que représente l'apparition d'un cancer et l'ablation d'un sein ». Après des recherches, Christiane se tourne vers le service de chirurgie plastique et réparatrice de la Conception (AP-HM), où le Pr Dominique Casanova pratique depuis plusieurs années une technique révolutionnaire de reconstruction du sein : le DIEP, qui utilise les propres tissus graisseux de la patiente. Aujourd'hui Christiane fait partager son expérience et a lancé une association « rebondir ensemble ».
Pas de prothèses qu'il faut changer tous les dix ans, pas de muscles sacrifiés : grâce à un travail très minutieux de microchirurgie, le chirurgien prélève de la peau, des tissus graisseux et des vaisseaux sanguins dans la zone abdominale de la patiente. Il va ensuite les greffer au niveau du thorax, vaisseau après vaisseau, pour reconstituer un sein vivant.
Cette microchirurgie qui exige des compétences et un plateau technique de haut niveau est pratiquée par un très petit nombre de chirurgiens depuis son introduction en France en 1994. « C'est une opération longue (entre 5 et 8 heures) », précise Christiane. « Mais elle donne au sein une forme et une souplesse complètement naturelles ». « La reconstruction est définitive, le sein évoluant ensuite comme un sein normal » ajoute le Pr Dominique Casanova.
Après une deuxième intervention de « symétrisation » sur son autre sein, Christiane est aujourd'hui heureuse d'afficher sa féminité retrouvée et « ses seins de vingt ans ». Elle vient de créer une association pour aider les femmes atteintes de cancer du sein qui sont souvent perdues et livrées à leur solitude et leur angoisse. « Je veux leur faire partager mon expérience, et leur montrer que j'en suis sortie avec une deuxième vie devant moi ! ».