Cet essai débute aujourd’hui, le 23 janvier 2009 et nécessite une organisation très pointue des trois Centres de Lutte Contre le Cancer pour que l'analyse biologique se fasse en moins de quinze jours et puisse ainsi contribuer au choix du traitement pour les femmes atteintes de cancer du sein.
Jusqu'à présent, pour les femmes atteintes d'un cancer du sein n'exprimant pas HER2 et de taille supérieure à 3 cm, le traitement standard consiste en une chimiothérapie pré-opératoire - néo-adjuvante - suivie d'une chirurgie.
Comme le rappelle le communiqué de l'Institut Curie, la chimiothérapie néo-adjuvante permet de réduire la taille de la tumeur et d'accroître ainsi le nombre de patientes bénéficiant d'une chirurgie conservant leur sein. Jusqu'à ce jour, toutes les femmes recevaient la même chimiothérapie néo-adjuvante considérée comme la plus efficace : administration de 3 à 4 cycles d'une chimiothérapie à base de d'anthracyclines suivis de 3 à 4 cycles d'une chimiothérapie à base de taxanes.
Plus concrètement, l'essai clinique Remagus 04 est coordonné par le Dr Fabrice André de l'Institut Gustave Roussy et vise à confirmer le rôle dans les tumeurs du sein, de profils d'expression particuliers de gènes tumoraux prédisant une meilleure sensibilité à certains médicaments et ainsi une chimiothérapie néo adjuvante plus adaptée. L'objectif principal est de proposer une chimiothérapie « sur mesure » plus efficace à toutes les patientes et donc d'accroître le nombre de femmes bénéficiant de la préservation de leur sein.
Des études antérieures ont en effet mis en évidence deux signatures génomiques, prédictives d'une meilleure réponse à des chimiothérapies spécifiques :
- une première signature génomique (signature 1) semble prédictive d'une meilleure réponse à une chimiothérapie à base de Paclitaxel hebdomadaire puis de FEC 100 ;
- une seconde signature génomique (signature 2) semble prédictive d'une meilleure réponse à une chimiothérapie à base d'anthracyclines puis de Docetaxel ;
- pour les patientes dont le génome de la tumeur n'exprime ni la signature 1 ni la signature 2, une chimiothérapie à base de Docetaxel puis de capecitabine semble être la mieux adaptée.
L'essai Remagus 04 nécessite une forte structuration autour d'une plate-forme génomique académique, en l'occurrence celle de l'Institut Curie, pour que les analyses soient réalisées en moins de 15 jours et soient ainsi compatibles avec une prise en charge clinique. Après une période d'étude de faisabilité, l'essai est prêt à démarrer en situation clinique réelle.
De plus, dans cet essai, les analyses d'expression des gènes tumoraux concernent l'ensemble du génome (analyses pangénomiques) et pas seulement les gènes des signatures génomiques prédictives, ce qui permettra d'aller plus loin dans la prédiction. Ces travaux de recherche sont soutenus financièrement par l'Institut National du Cancer et un Programme Hospitalier de Recherche Clinique.
« Les analyses d'ADN dites à haut débit, la mise au point de signatures génomiques prédictives et le choix des traitements « sur mesure » en fonction de l'expression des gènes tumoraux constituent une approche résolument moderne de la cancérologie et particulièrement prometteuse pour l'amélioration de l'efficacité des traitements au bénéfice des patients » conclut le communiqué
Jusqu'à présent, pour les femmes atteintes d'un cancer du sein n'exprimant pas HER2 et de taille supérieure à 3 cm, le traitement standard consiste en une chimiothérapie pré-opératoire - néo-adjuvante - suivie d'une chirurgie.
Comme le rappelle le communiqué de l'Institut Curie, la chimiothérapie néo-adjuvante permet de réduire la taille de la tumeur et d'accroître ainsi le nombre de patientes bénéficiant d'une chirurgie conservant leur sein. Jusqu'à ce jour, toutes les femmes recevaient la même chimiothérapie néo-adjuvante considérée comme la plus efficace : administration de 3 à 4 cycles d'une chimiothérapie à base de d'anthracyclines suivis de 3 à 4 cycles d'une chimiothérapie à base de taxanes.
Plus concrètement, l'essai clinique Remagus 04 est coordonné par le Dr Fabrice André de l'Institut Gustave Roussy et vise à confirmer le rôle dans les tumeurs du sein, de profils d'expression particuliers de gènes tumoraux prédisant une meilleure sensibilité à certains médicaments et ainsi une chimiothérapie néo adjuvante plus adaptée. L'objectif principal est de proposer une chimiothérapie « sur mesure » plus efficace à toutes les patientes et donc d'accroître le nombre de femmes bénéficiant de la préservation de leur sein.
Des études antérieures ont en effet mis en évidence deux signatures génomiques, prédictives d'une meilleure réponse à des chimiothérapies spécifiques :
- une première signature génomique (signature 1) semble prédictive d'une meilleure réponse à une chimiothérapie à base de Paclitaxel hebdomadaire puis de FEC 100 ;
- une seconde signature génomique (signature 2) semble prédictive d'une meilleure réponse à une chimiothérapie à base d'anthracyclines puis de Docetaxel ;
- pour les patientes dont le génome de la tumeur n'exprime ni la signature 1 ni la signature 2, une chimiothérapie à base de Docetaxel puis de capecitabine semble être la mieux adaptée.
L'essai Remagus 04 nécessite une forte structuration autour d'une plate-forme génomique académique, en l'occurrence celle de l'Institut Curie, pour que les analyses soient réalisées en moins de 15 jours et soient ainsi compatibles avec une prise en charge clinique. Après une période d'étude de faisabilité, l'essai est prêt à démarrer en situation clinique réelle.
De plus, dans cet essai, les analyses d'expression des gènes tumoraux concernent l'ensemble du génome (analyses pangénomiques) et pas seulement les gènes des signatures génomiques prédictives, ce qui permettra d'aller plus loin dans la prédiction. Ces travaux de recherche sont soutenus financièrement par l'Institut National du Cancer et un Programme Hospitalier de Recherche Clinique.
« Les analyses d'ADN dites à haut débit, la mise au point de signatures génomiques prédictives et le choix des traitements « sur mesure » en fonction de l'expression des gènes tumoraux constituent une approche résolument moderne de la cancérologie et particulièrement prometteuse pour l'amélioration de l'efficacité des traitements au bénéfice des patients » conclut le communiqué