Bien Vieillir : le secret de Marthe Mercadier

La comédienne Marthe Mercadier, 83 ans, se produira cet été dans un « one woman show » au Festival de Carcassonne. Elle nous dévoile quelques-uns de ses secrets pour « bien vieillir ».





La presse a récemment dévoilé l’importance des liens familiaux pour bien vieillir, résultat du sondage LH2 pour le cabinet de conseil en stratégie et marketing Seniosphère.

La mutuelle Mutac ne peut qu’appuyer cette étude, puisque lors de sa précédente conférence-débat animée par Philippe Gildas, réunissant scientifiques et témoignage de l’actrice octogénaire Marthe Mercadier, elle avait déjà relevé l’importance du lien social.

Marthe Mercadier, témoigne ci-après de ce qui l’a aidé à être ce qu’elle est aujourd’hui à 83 ans : une personne dynamique, vive et en pleine capacité mentale.

Après avoir joué dans de nombreuses pièces de théâtre, elle se produira dans un « one woman show » au festival de Carcassonne cet été 2012. « Il faut croire dans les ressources que chacun a en soi ! » s’exclame-t-elle avec sa gouaille habituelle.

Elle a frôlé la mort étant petite en entrant dans la résistance dès 14 ans. Elle a par ailleurs eu deux accidents de vie qui l’ont immobilisée (par la parole ou physiquement) et depuis, chaque jour est un cadeau ! « Il faut subir le vieillissement, mais le maîtriser, être heureux d’être vivant ! ». Elle confie également que son secret de jeunesse, « c’est le maintien du lien social et le rire, qui sont pour elle, un refuge ! »

« Pour bien vieillir, il me semble important de conserver un lien social, une entraide, une chaleur, une vérité. Je m’intéresse beaucoup aux maisons de nos chères (NDLR : entendre « chères personnes âgées »), celles qui n’ont pas de familles et qui restent dans les maisons de retraites. Je vais faire des petits spectacles et je leur donne la parole. On prend le thé, on bavarde et on est contentes. C’est très important. »

Les chercheurs de l’université de Détroit ne peuvent que lui donner raison. Ils ont réalisé une étude sur les joueurs de baseball. Ceux qui ne souriaient pas sont morts à 72 ans en moyenne tandis que ceux qui souriaient, sont morts à 79 ans en moyenne… (source : courrier international du 26/05/2010). Philippe Gildas partage également ce sentiment. D’ailleurs, il raconte qu’il a acquis quelques années d’avance en présentant l’émission « Nulle part ailleurs » sur Canal+.

Article publié le 22/05/2012 à 10:22 | Lu 2960 fois