Plafonnement des frais : que prévoit le décret ?
Ce plafond sera réévalué chaque année, le 1er janvier, en fonction de l’inflation mesurée par l’INSEE.
Trois cas d’exonération totale
À compter du 13 novembre 2025, aucune banque ne pourra facturer de frais dans les trois situations suivantes :
Le défunt était mineur au moment du décès.
Le total des avoirs bancaires et d’épargne du défunt est inférieur à 5 910 € (ce seuil étant revu annuellement selon l’inflation).
Les héritiers présentent un acte de notoriété ou une attestation signée par tous, et la succession ne présente pas de complexité manifeste.
Quand une succession est-elle qualifiée de “complexe” ?
Le décret précise les critères susceptibles de rendre une succession complexe :
Absence d’héritiers en ligne directe.
Crédit immobilier en cours à la date du décès.
Comptes professionnels à clôturer.
Présence de sûretés (par exemple un nantissement) sur certains comptes ou produits.
Éléments d’extranéité (résidence fiscale ou habituelle à l’étranger, application d’une loi étrangère).
Dans ces cas, les frais pourront être appliqués, dans la limite du plafond précisé précédemment.
Produits concernés (et exclus)
En revanche, certains produits restent exclus du dispositif : Plan d’Épargne Avenir Climat (PEAC), compte PME innovation, PEA-PME, etc.
Pour ces produits, les banques peuvent librement appliquer des frais, car ils ne relèvent pas du plafonnement mis en place.