Toussaint 2021 : gérer le rapatriement des décès à l'étranger dans ce contexte instable

Ce n’est pas forcément la première chose à laquelle on pense lorsqu’on est à l’étranger (et heureusement), pourtant, un décès peut survenir et si l’on n’est pas correctement renseigné, les obsèques peuvent se transformer en parcours du combattant. Le point avec Anubis*, expert français du funéraire depuis 1995.


Avec la crise sanitaire, les demandes de rapatriement de corps se sont complexifiées ; conséquence des décès liés au Covid-19. En temps normal, ces rapatriements s’avèrent déjà compliqués et lourds à gérer, mais avec la crise sanitaire (qui n’est pas terminée rappelons-le), cela devient un vrai parcours du combattant.
 
Ce qui a changé en 2021 ? Cette année a forcé les professionnels du funéraire, dont Anubis, à s’adapter aux différents changements de législation des pays : confinements, fermetures des frontières, passes sanitaires, annulations de vols, changements de programmes en dernière minute…
 
Il faut savoir que chaque pays impose ses propres règles : en début de crise sanitaire la grande majorité des pays avaient fermé leurs frontières puis, en fonction du contrôle ou du développement de la pandémie, chaque pays s’est adapté.
 
Par exemple, le Maroc, Madagascar ou Israël, sont parmi les pays ayant fermé à plusieurs reprises leurs frontières interdisant le rapatriement des défunts ! L'Algérie, les USA, le Canada ont également fermé leurs frontières mais en acceptant les retours des défunts sans accompagnant. Le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande ont encore aujourd’hui, fermé leur espace aérien aux vols internationaux.
 
Bien évidemment, la situation de chaque pays évolue régulièrement et il faut se tenir informé quotidiennement de l’évolution de la situation de chaque pays.
 
La législation funéraire française durant le COVID-19 a également évolué. Par exemple, pour les décès dont la cause est le COVID-19, les restrictions de début de crise étaient très limitatives : toilette du corps et soins de conservation interdits, mise dans une housse sanitaire, mise en bière et fermeture du cercueil immédiate sur le lieu de décès, pas de présentation à la famille et nombre très limité aux obsèques.
 
Aujourd’hui et avec une meilleure connaissance de l’évolution du virus après un décès, seul le corps d’un défunt atteint -ou probablement atteint- du Covid-19 dont le décès survient moins de dix jours après la date des premiers signes cliniques ou la date de test ou examen positif est mis en bière et le cercueil est définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu.
 
La toilette mortuaire est possible mais les soins de conservation sont toujours interdits. En revanche, il n’y a plus de jauge limitant le nombre de personnes aux cérémonies d’obsèques et le pass sanitaire n’est pas requis pour les personnes assistants aux obsèques.
 
Depuis le début de l’année 2021, l'entreprise a répondu à plus de 7500 demandes d'assistance et de rapatriement à l'international, dans un contexte sanitaire inédit.
 
Anubis, entreprise française experte en assistance funéraire, est spécialiste du rapatriement de corps entre autres missions.

Publié le 26/10/2021 à 09:23 | Lu 3886 fois