TMS : chiropraxie et ergonomie sont complémentaires

Pour lutter contre le fléau des TMS, troubles musculo-squelettiques, la réponse doit être globale et donc ne pas se limiter aux soins ni à la seule prévention en santé auprès des personnes touchées. Pour être efficace, l’approche préventive doit être globale et doit donc mobiliser l’entreprise.





On estime que la localisation des principales zones d’affection se situe au dos (pour la moitié) puis à l’épaule et à la nuque (45%). Les autres zones du corps touchées par les TMS sont le poignet (un quart), le genou (17%) et le coude (16%).
 
Tous les secteurs d’activités et toutes les catégories socio-professionnelles sont touchés. Toutefois, et sans trop de surprise, on constate que les plus exposés à ces douleurs sont les ouvriers, les salariés des secteurs du BTP ou de l’industrie/énergie ainsi que les salariés ayant plus de vingt ans d’ancienneté (donc, en grande partie des salariés seniors ).
 
« Les consultations dont les TMS sont en cause sont nombreuses. Environ un travailleur sur dix serait affecté par ces douleurs (ndlr : voire plus selon d'autres études) souvent causées par la répétition des mouvements quotidiens » explique Sophie Ravel de Verdun, chiropracteur à Paris.
 
Pour Léonard Querelle, ergonome qui accompagne les entreprises pour la mise en place d’actions préventives ou correctives dans des contextes de lésions liées à des facteurs de risques de type TMS, « le conseil en ergonomie invite exclusivement à la transformation des éléments qui composent une situation de travail. Ces éléments peuvent être regroupés en six grandes familles : matériel, organisation, formation, systèmes d’information, produit et environnement ».

Article publié le 23/01/2019 à 02:00 | Lu 955 fois