Dans cette optique, le rôle du DRH au sein de l’entreprise est central, à la fois comme initiateur et pédagogue d’une nouvelle approche, mais aussi, comme acteur du changement.
Pour sortir par le haut, sans doute que le triptyque essentiel se résume à Formation, Valorisation et Mobilisation. Bref, il faut donner envie. Or, tout cela est du registre du DRH. Il doit être un directeur de la valorisation et de la mobilisation de tous les hommes et les femmes de l’entreprise, quel que soit leur âge.
Les DRH devraient notamment aller voir du côté des entreprises allemandes qui sont beaucoup plus insérées dans le dispositif de la formation. Ils doivent prendre pied dans les facs et les écoles techniques afin que tous les jeunes aient le droit à une formation et à une dignité, plutôt qu’à des diplômes bradés conduisant trop souvent à l’échec à l’université et dans la recherche d’emploi.
Il faudrait également que les fédérations professionnelles aient à leur tête un DRH qui pousse l’image et donnent envie. Ils devraient aussi mettre en œuvre, au sein des entreprises, des « think tanks* » RH avec des relais qui ne soient pas forcément des spécialistes RH. Il faut que les DRH soient des facteurs de désir.
Les DRH sont aux premières loges pour mener la bataille, fondamentale, des représentations. Il est tout à fait juste que ce travail doive se faire dans les deux directions, juniors et seniors. Il faut casser les représentations souvent inexactes. Il y a toujours eu deux éléments contradictoires à l’égard des jeunes : d’un côté, on les sacralise et de l’autre, on se méfie d’eux.
Le discours critique sur les jeunes a toujours existé. Est-il si différent de celui qui était tenu à l’époque où les seniors avaient leur âge ?
*sorte de réservoir à idées
Serge Guérin
Professeur à l’ESG
Vient de publier La société des seniors Editions Michalon
Pour sortir par le haut, sans doute que le triptyque essentiel se résume à Formation, Valorisation et Mobilisation. Bref, il faut donner envie. Or, tout cela est du registre du DRH. Il doit être un directeur de la valorisation et de la mobilisation de tous les hommes et les femmes de l’entreprise, quel que soit leur âge.
Les DRH devraient notamment aller voir du côté des entreprises allemandes qui sont beaucoup plus insérées dans le dispositif de la formation. Ils doivent prendre pied dans les facs et les écoles techniques afin que tous les jeunes aient le droit à une formation et à une dignité, plutôt qu’à des diplômes bradés conduisant trop souvent à l’échec à l’université et dans la recherche d’emploi.
Il faudrait également que les fédérations professionnelles aient à leur tête un DRH qui pousse l’image et donnent envie. Ils devraient aussi mettre en œuvre, au sein des entreprises, des « think tanks* » RH avec des relais qui ne soient pas forcément des spécialistes RH. Il faut que les DRH soient des facteurs de désir.
Les DRH sont aux premières loges pour mener la bataille, fondamentale, des représentations. Il est tout à fait juste que ce travail doive se faire dans les deux directions, juniors et seniors. Il faut casser les représentations souvent inexactes. Il y a toujours eu deux éléments contradictoires à l’égard des jeunes : d’un côté, on les sacralise et de l’autre, on se méfie d’eux.
Le discours critique sur les jeunes a toujours existé. Est-il si différent de celui qui était tenu à l’époque où les seniors avaient leur âge ?
*sorte de réservoir à idées
Serge Guérin
Professeur à l’ESG
Vient de publier La société des seniors Editions Michalon