Pavillon-sous-bois : une nouvelle maison de retraite associative

L’ARPAD, association de gestion de maisons de retraite, vient d’ouvrir sont 18ème établissement. La résidence Arpage Victor Hugo, à Pavillons-sous-Bois (93), a accueilli ses premiers résidents le 15 février dernier. Plus de quarante personnes sont déjà en attente d’une installation dans leur nouveau domicile. Détails.


La résidence Arpage Victor Hugo à Pavillons-sous-Bois en Seine St Denis, située à deux pas de l’hôtel de ville est le second établissement géré par l’association sur la commune, après l’Arpage Les Clairières, ouverte en 1995.

Ces deux structures vont œuvrer en synergie pour le bien-être des résidents accueillis dans le cadre du réseau gérontologique de la ville et de ses environs.

« La spécificité de notre projet associatif, explique Alain Lecerf, directeur général de l’ARPAD, basé sur l’individualisation de l’accueil du résident et sur la prise en compte de son histoire de vie, n’a pas pris une ride. Notre modèle d’établissement innovant, créé en 1988, est plus que jamais d’actualité. Il est le fruit d’une vraie conviction et d’un choix politique partagé ; c’est peut-être ce qu’il manque à notre pays aujourd’hui ».

En effet, la conception architecturale permet d’organiser la vie des personnes accueillies, en « quartiers d’un village », dits « unités de vie » et l’accompagnement des personnes est comparable à celui dont elles bénéficiaient dans leur précédent domicile diffus.

L’équipe pluridisciplinaire cherche à mettre en évidence les possibilités de chaque personne accueillie, en la reconnaissant, en la valorisant sur ce qui va bien au lieu de se focaliser sur ce qui ne va plus…

Cette équipe est composée d’auxiliaires de vie, de soignants, d’un psychologue, d’un animateur, d’un psychomotricien et du personnel administratif et technique, sous la responsabilité du directeur d’établissement et en collaboration avec la maîtresse de maison (cadre infirmier) et le médecin coordonnateur.

L’établissement, qui accueillera à terme 84 résidents, propose 81 « domiciles » individuels d’environ 23 m2 pour l’hébergement permanent, dont huit studios communicants pour accueillir les couples et trois logements pour l’hébergement temporaire.

Chaque résident dispose de son logement individuel qu’il aménage avec son mobilier et le personnalise avec ses objets et souvenirs pour reconstituer son « chez-soi » indispensable à l’espoir de vie.


Cet espace privatif est prolongé par de nombreux lieux collectifs, des extensions du domicile. On y trouve, comme dans une maison, une salle à manger par unité de vie, des salons, une bibliothèque, des salles d’animation, un salon de coiffure, une boutique pour acheter les journaux et produits de toilette, et un restaurant de ville où chacun pourra y convier ses proches à déjeuner ou fêter les événements calendaires.

Quant aux personnes désorientées, elles pourront être accueillies dans une unité spécifiquement adaptée à leur situation, disposant d’un espace Snoezelen, d’une balnéothérapie et d’un jardin privatif.

Le concept de cet établissement est toujours reconnu par la grande majorité des autorités de tarifications et les différents partenaires ; il est apprécié par les résidents et leurs familles.
« La qualité est une exigence, rappelle Alain Lecerf, pour ce faire la diversité de l’offre doit exister, l’accessibilité doit être rendue possible pour tous, notamment au plan financier. L’établissement, habilité en totalité à l’aide sociale départementale, accueillera naturellement des personnes aux ressources modestes, sans compter d’autres aides, comme l’APA ou l’APL. »

Cette nouvelle « maison » est dirigée par Virginie Duriez, convaincue à son tour que l’accompagnement des résidents doit intégrer l’animation, une composante essentielle de la vie de l’établissement. Donner la vie est un acte primordial, même au soir de celle-ci. Cette animation favorise le maintien des facultés intellectuelles ou physiques et participe au développement du lien social, du maintien de la citoyenneté. Alors de nombreuses activités (notamment ateliers d’expression, de mémoire, du bien-être, jeux de sociétés, rencontres intergénérationnelles…) sont proposées, en tenant compte des souhaits et des capacités des résidents accueillis.

Publié le 24/02/2012 à 19:41 | Lu 4489 fois