Patrimoine : à la découverte du Doubs horloger

Berceau de l’horlogerie française (trois montres hexagonales sur quatre sont fabriquées ici), le département du Doubs perpétue aujourd’hui encore son savoir-faire vieux de plus de trois siècles. Voilà pourquoi, une nouvelle fois, nous partons sur les routes du Doubs à la conquête du temps qui passe et surtout, de son histoire.



Première journée : Besançon

Matinée / kilomètre 0
Dans les coulisses d'une manufacture
À quelques kilomètres de Besançon, on peut visiter « version coulisses » l’entreprise Vuillemin, dernière manufacture française à fabriquer des mouvements d’horloges comtoises traditionnelles. Pendant 1h environ, on peut admirer les procédés de fabrication et observer la naissance de véritables mouvements mécaniques à travers un savoir-faire ancestral.
 
Midi / kilomètre 7
Chez la Dame Blanche
On est sous le charme dès notre arrivée au Château de la Dame Blanche à Geneuille : un vaste parc arboré et une belle maison en pierre composent le décor. Aux commandes du restaurant, le chef Anthony Serra, récompensé récemment par le prix Gault & Millau « Jeune talent 2015 » ; il propose des plats gastronomiques et inventifs comme le magret de canard au poivre de Timut du Népal !
Menu à partir de 22 euros.
 
Après-midi / kilomètre 20
Le temps d'un musée
Au coeur de Besançon se trouve le somptueux palais Granvelle, bâtiment de la Renaissance aux inspirations italiennes qui abrite le musée du Temps. On y découvre montres, horloges mais aussi outils, machines et d’impressionnantes tapisseries. La visite s’achève par un imposant pendule de Foucault de 13 m de haut, à découvrir depuis la tour du palais, qui offre une vue plongeante sur les toits de la ville.
 
Soirée / kilomètre 22
Nuit au couvent
Pour la nuit, on s’arrête au Sauvage, situé dans le quartier historique et religieux de Besançon. Aménagé dans un ancien monastère des Clarisses, cet hôtel*** de charme installé au pied des contreforts de la Citadelle de Vauban, propose 24 chambres décorées avec soin par les propriétaires, également antiquaires. La vue sur la ville y est superbe et le parc un havre de paix.
Nuitée à partir de 95 euros.

Suggestion pour le dîner : Le Manège à Besançon
 

​Deuxième journée : en direction du pays horloger

Matinée / kilomètre 24
Explorateur du temps
À Besançon c’est à la fin du 18ème siècle que l’horlogerie s’installe avec l’arrivée de Laurent Mégevand, ancien négociant. L’histoire de la ville est donc particulièrement marquée par le travail de la montre. On arpente la ville dans le cadre d’une visite guidée qui nous conduit notamment sur les traces de cadrans solaires, d’anciens ateliers d’horlogerie ou encore de surprenantes horloges d’édifice.
 
Midi / kilomètre 86
L'esprit brasserie à Morteau
On prend la route du Pays horloger à la frontière suisse et on s’arrête déjeuner à Morteau dans la brasserie Jacques Alexandre au décor sobre et contemporain, avec vue sur la cuisine. On observe la brigade en plein coup de feu. Le risotto étant l’une des spécialités du chef, notre choix s’arrête sur « l’Arborio aux morilles »… Un délice ! Menu à partir de 22 euros.
 
Après-midi / kilomètre 88
L'horlogerie a son musée à Morteau
À Morteau, on visite le musée de l’horlogerie. Installé dans le château Pertusier, une demeure bourgeoise de 1576, il présente l’histoire de la mesure du temps et recèle de nombreux trésors et des pièces uniques : depuis la plus petite montre mécanique créée par Jaeger Lecoultre en 1929 jusqu’à une horloge astronomique de 1.500 kg construite par un Jurassien.
 
Nuit et dîner / kilomètre 96
Dîner gastronomique à Villers-le-Lac
Hugues Droz, chef étoilé, est aux fourneaux de cet établissement renommé. Devant le carte, on fond  déjà : entre le demi-homard du vivier dans sa bisque au gingembre et quinoa rouge ou le filet de boeuf du Bourbonnais, réduction de Trousseau et pommes frites enfumées… Une cuisine entre terroir et créativité ! Pour la nuit, pas besoin d’aller bien loin, le restaurant fait également hôtel*** ! On ne résiste pas à son espace bien-être… 

​Troisième journée : le Doubs franco-suisse

Matinée : kilomètre 96
Les montres en collection à Villers-le-Lac
Pour cette troisième journée, on opte pour la visite du musée de la Montre à Villers-le-Lac. Créé par deux passionnés, il invite à un voyage dans le temps. Au fil de notre visite, on suit les évolutions techniques et esthétiques des montres depuis leur origine en 1500 jusqu’à nos jours. Dix automates font revivre un atelier d’antan.
 
Midi / kilomètre 104
Saveurs franc-comtoises à Villers-le-Lac
C’est pour sa cuisine régionale que l’on fait halte à l’auberge du Cernembert. Ca sent bon les fromages du Haut-Doubs et les salaisons ! Un déjeuner gourmand avec vue sur la vallée du Doubs et les Montagnes du Jura.
 
Après-midi / kilomètre 128
Dans l'atelier à Charquemont
Au coeur du Pays horloger à Charquemont, l’entreprise familiale Frésard ouvre généreusement ses portes aux curieux de passage pour une découverte de ses ateliers. L’impressionnante collection de pièces d’horlogerie acquise et conservée au fil des années lui permet de fabriquer et de réparer des montres mécaniques et automatiques d’époque.
 
Nuit et dîner / kilomètre 139
Au bord de l'étang à Bonnétage
C’est par une petite route que l’on arrive à l’Étang du Moulin, le lieu est apaisant avec ce vaste étang qui fait face à l’hôtel****. Ce soir, nos papilles comme nos pupilles se régalent avec la cuisine gastronomique du chef étoilé Jacques Barnachon ! Si vous vous y arrêtez, goutez à la spécialité du chef : le foie gras sous toutes ses formes ! La situation privilégiée de l’hôtel aux chambres modernes décorées avec soin, garantit calme et quiétude. Menu à partir de 46 euros. Nuitée à partir de 75 euros.

​Quatrième journée : dans la vallée du Doubs

Matinée / kilomètre 150
À l'heure de la contrebande à Charquemont
Si au premier abord leur nom peut en effrayer plus d’un, les Échelles de la mort à Charquemont, qui servaient au siècle passé d’ascenseur à la contrebande franco-suisse, sont aujourd’hui sécurisées et constituent une plaisante balade que nous décidons d’emprunter avec, au bout du chemin, un point de vue époustouflant sur la vallée du Doubs. C’est l’un des quatre chemins de la contrebande franco-suisse qui invitent à se mettre dans la peau d’un contrebandier ou d’un douanier... A vous de choisir votre camp !
 
Midi / kilomètre 155
À l'orée du bois
Pause méritée au restaurant Le Bois de la Biche, toujours à Charquemont, en pleine nature entre pâturages et forêts d’épicéas. Les mots d’ordre de la maison : générosité et produits de qualité avec notamment l’immanquable marbré de foie gras aux morilles et sa gelée au macvin… Menu à partir de 23 euros.

Article publié avec l'office du tourisme du Doubs

Source

Publié le 24/04/2015 à 01:00 | Lu 1981 fois