Avant d’aller plus loin, rappelons qu’un living lab est une structure qui regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises et des associations, dans l’objectif de tester « grandeur nature » des services, des outils ou des usages nouveaux.
 
Il s’agit de sortir la recherche des laboratoires et de la faire entrer dans la vie de tous les jours. Une grande tendance de nos jours. Le montant obtenu par le CHU d’Angers s’élève à 16 800 euros. Ce qui reste très raisonnable pour un projet de ce type.
 
Plus concrètement et comme l’indique le professeur Cédric Annweiler : « cet espace permettra d’évaluer les nouvelles innovations technologiques concernant le service aux seniors ».
 
De fait, start-ups, industriels, partenaires publics et privés mais aussi patients et soignants ; tous seront impliqués dans cet espace qui permettra d’évaluer les nouvelles innovations technologiques concernant le service aux seniors directement auprès des usagers et du personnel soignant.
 
Agissant comme un incubateur d’idées, l’intérêt est aussi de faciliter la mise en relation des partenaires et des patients, qui peuvent faire remonter leurs véritables besoins, dans un processus très coopératif.
 
« Nous combattons énergiquement l’idée reçue que l’accompagnement et les soins aux personnes âgées ne sont ni dynamiques ni motivants ni glamours et, à mon sens, le projet porte aussi le message qu’il existe une place pour des initiatives innovantes et enthousiasmantes destinées aux seniors » conclut le professeur Annweiler.