Nantes : trois résidentes agressées sexuellement dans une maison de retraite

Mais dans quel monde vit-on ? En effet, selon une récente information publiée par Ouest-France, trois résidentes d’une maison de retraite de Nantes -dont l’une atteinte d’Alzheimer- auraient été sexuellement agressées par un homme de 23 ans.


Alors que le personnel des maisons de retraite était en grève le 30 janvier dernier pour réclamer, entre autres, plus de moyens, ce fait divers illustre clairement un manque de personnel dans ce secteur d’activité en pleine expansion…
 
En effet, selon un récent article du grand quotidien régional Ouest-France, trois résidentes âgées respectivement de 84, 93 et 94 ans, auraient été sexuellement agressées dans la nuit de vendredi à samedi par un jeune homme de 23 ans, manifestement sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants.
 
L’agresseur présumé se serait introduit subrepticement dans la maison de retraite, se serait fait passer pour le gardien avant d’agresser ces trois vieilles dames dont l’une est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ce sont les cris des autres pensionnaires qui ont alerté les responsables de cette structure nantaise.
 
L’homme a été appréhendé par la police et déféré au parquet. Assurant qu’il ne se souvient de rien et niant les faits, l’agresseur sera jugé ce lundi en comparution immédiate pour agressions sexuelles aggravées.
 
Suite à ces agressions, l’AD-PA estime que ce fait divers « met en lumière le fonctionnement quotidien des structures pour personnes âgées et des services à domicile ». Il montre que « les sous-effectifs ne permettent pas aux professionnels d’assurer tous les impératifs auxquels ils sont soumis ».
 
Et d’ajouter : « il revient aux Pouvoirs Publics, et non aux professionnels, d’assumer leurs responsabilités, de donner les moyens de financer au quotidien et d’assumer les situations exceptionnelles, en établissements comme à domicile. Inutile donc aux bonnes âmes d’augmenter les normes, de prodiguer de généreux conseils, d’imposer des solutions inapplicables, ou pire, d’oser diligenter des enquêtes accusatoires ».

Publié le 08/02/2018 à 01:00 | Lu 2490 fois