Mes hommages : Franck Michael vient de sortir un nouvel album

Les fans de Franck Michael ont de quoi se réjouir ! En effet, leur crooner favori vient de sortir un nouvel album, le 15ème en studio, baptisé Mes hommages dans lequel l’artiste revisite quelques unes des plus grands standards de la chanson française et internationale.


Avec ce nouvel album préparé pendant deux ans et sobrement baptisé « Mes hommages » (Warner, 2008), Frank Michael revisite les standards du jazz et les grandes chansons de Variété avec une majuscule qui ont illuminé son enfance, son adolescence.

Une plongée nostalgique dans le passé d’Edith Piaf à Frank Sinatra, en passant par Dean Martin et la canzone italienne, avec cette ambition simple de se faire plaisir et… De faire plaisir.

Le premier single extrait de ce nouvel album est l’adaptation en français de l’incontournable « Something Stupid », immortalisé par Frank & Nancy Sinatra, et plus récemment par Robbie Williams & Nicole Kidman.
 


A comme Aria
Inspirée par un aria du pianiste Enrique Granados, la chanteuse mexicaine Consuelo Velazquez a composé ce boléro en 1940, devenu par la suite un immense classique repris par des artistes comme Edith Piaf, Charles Aznavour, Julio Iglesias, Cesaria Evora, et même Chris Isaak ou le groupe de rock Placebo… Avec sobriété, élégance et quelques chœurs discrets, Frank s’en approprie l’esprit romantique, en gardant une juste distance, dans ce rôle qui lui sied tant de chanteur de charme.

B comme Baisers Volés
« Que reste-t-il de nos amours ? »… Charles Trénet se le demandait en 1942. Des mots simples qui avaient séduit François Truffaut. Le réalisateur de la Nouvelle Vague donnait une seconde jeunesse à cette chanson éternelle en l’associant à son chef d’œuvre « Baisers Volés » (1968). Que reste-t-il de nos amours ? Frank n’apportera pas de réponse, mais revisite avec sa voix satinée ce texte et cette mélodie qui ont marqué son enfance et son adolescence dans la petite ville de Seraing en Belgique.

C comme Charles Aznavour
Avec la complicité du parolier Michel Jourdan, Charles Aznavour lui avait fait le rare privilège de lui confier « Le goût salé des larmes », mélodie qui figure sur son album « Il est toujours question d’amour » (2000). Juste retour des choses, Frank rend hommage au maestro, à l’homme aux 1000 chansons, avec cette délicate reprise du classique « Hier encore » (1961).

D comme Dean Martin
Pour le fils d’un immigré italien comme Frank, Dino Paul Crocetti plus connu sous le nom de « Dean Martin », a toujours représenté un modèle, une figure masculine douce et droite qui lui rappelle son père. Cinq fois sur cet album, Frank rend hommage à l’indémodable crooner italo-américain avec ses touchantes adaptations de tubes qui ont marqué bien au-delà de leur époque. Avec élégance, il reprend ainsi l’irrésistible mambo « Sway/Quien sera – 1954 » (Chanson pour l’inconnue), la sérénade nostalgique « That’s amore - 1953 » (C’est l’amore), le doo-wop serein « Memories are made of this – 1956 » (Et voilà mes amours), l’évidence tranquille de « Smile - 1954 » (Mal), et ce standard éternel que reste « Everybody loves somebody - 1964 » (Tout le monde peut un jour trouver l’amour) dont les paroles sont aujourd’hui gravées sur la tombe de Dean Martin à Los Angeles…

E comme Edith Piaf
Bing Crosby, Louis Armstrong, Grace Jones, Julio Iglesias, Patricia Kaas, Emilie Simon… Ce sont quelques-uns de la longue des artistes qui ont posé leur voix sur ce tube irrésistible d’Edith Piaf. Avec l’aide de ses musiciens et de ses fidèles choristes, Frank Michael en désamorce le côté dramatique, accélère le tempo pour imaginer une version plus allègre que l’original de 1946.

F comme Frank Sinatra
La version française de « Something Stupid », cet inoubliable standard que fredonnait Frank et sa fille Nancy Sinatra en 1967 a été popularisée par Sacha Distel. Un air romantique qui a marqué l’imaginaire de Franco Gabelli, timide ouvrier électricien des usines Cockerill à Seraing qui s’isolait, avec la complicité de ses camarades, derrière les turbines de son atelier pour composer ses premiers titres. C’était bien avant qu’il ne devienne Frank Michael. Quarante ans et quelques années après, le crooner belge rend hommage à ses idoles américaines et françaises en revisitant avec sobriété « Ces mots stupides », accompagné d’une discrète guitare hispanisante et de quelques cordes.

H comme Henri Salvador
« Une chanson douce »… Une comptine écrite en 1950 (sous le titre du « Loup, la biche et le chevalier ») par Henri Salvador et Maurice Pon devenue un tel succès que des générations et de générations de parents l’ont fredonnée (et la fredonnent encore !) pour endormir les enfants. Frank aime tant ce titre du premier véritable crooner français qu’il en propose ici deux versions, l’une sous forme de berceuse proche de l’originale, et l’autre influencée par les rythmes de la Jamaïque. À vous de choisir ? Et pourquoi pas les deux ?

J comme Julio Iglesias
En 1981, Julio Iglesias devenait numéro 1 à travers toute l’Europe avec « Begin the beguine », adaptation d’un standard ultra connu outre-atlantique composé par Cole Porter en 1935 pour Broadway. Poussé par son ami, le parolier Michel Jourdan (Julio Iglesias, Frank Sinatra, Hélène Ségara, Calogero…), Frank s’empare de ce classique (« Une chanson qui revient… ») si peu conventionnel du jazz big band. Une ode aux années folles et au temps qui passe…


Q comme Québec
Dans les années de vaches maigres au début des années 80, c’est au Québec que Frank a retrouvé le succès. Un pays qui a marqué le crooner belge au point qu’il le considère comme sa deuxième « Terre Promise » (si proche de l’Amérique d’Elvis Presley), sans compter l’effet Madeleine de Proust des chansons singulières et populaires de poètes locaux comme Jean-Pierre Ferland ou Félix Leclerc. Clin d’œil à ses cousins d’outre-atlantique, Frank revisite en gardant leur esprit rétro, respectivement « Je reviens chez vous », et « C’est un petit bonheur ». Deux immenses succès qui ont aussi marqué la grande « Variété » française.

R comme Romantique
Le titre original de « Je tire ma révérence », une complainte qui rappelle le style et les mots simples de Trénet était en fait « Dites-lui que je l’aime ». Une chanson triste imaginée par Pascal Bastia en 1935, interprétée par Jean Sablon (1939) et Marlène Dietrich (1960). L’éternel romantique que restera sans doute Frank toute sa vie la décline sans effet inutile, gentleman jusqu’à bout…

Y comme Yves Montand
En 1946, Yves Montand chantait pour la première fois dans « Les Portes de la Nuit » de Marcel Carné, la mélodie délicate des « Feuilles Mortes » co-écrite par Jacques Prévert et Joseph Kosma. Depuis, cette chanson est devenue un immense standard du jazz aussi célèbre en France qu’à l’étranger dans sa version anglaise « Autumn Leaves » (Miles Davis, Nat King Cole…). En version bossa-nova, Frank réinvente avec retenue et sobriété cette complainte éternelle sur « les amants désunis ».

Mes Hommages
Frank Michael
Sortie le 11 Novembre 2008

A l’occasion de la sortie de ce nouveau CD, revenons en détail sur la vie de Frank Michael…

Frank Michael est né le 7 Mai 1953 à Parme en Italie et vit dans la région de Liège en Belgique. Il est auteur, compositeur, interprète et chante en français, italien, allemand, espagnol et portugais. Depuis son premier disque en 1974, il a enregistré une quarantaine de 45 tours et une quinzaine d’albums.

A l’âge de trois ans, il quitte son pays natal, l’Italie, avec ses parents pour s’installer en Belgique. Il passe une enfance sans histoires, bercé par les tubes des années soixante.

A 14 ans, son père lui offre sa première guitare et l’inscrit aux cours de solfège. Déjà à l’époque, il composait de petites mélodies. A 16 ans, Frank participe à plusieurs radio-crochets où il obtient souvent le premier prix. Quelques années plus tard, il rencontre un excellent pianiste, lequel après avoir entendu ses chansons l’encourage. Frank travaille avec lui et se perfectionne pendant deux ans. C’est en 1974 que sa carrière commence vraiment. Il enregistre son premier 45 tours chez RCA ” Je ne peux vivre sans toi ” et ”Viens, partons petite fille ”. C’est un véritable coup de foudre à la radio belge dès la sortie de ce disque.

Mais la consécration se fera à la sortie de son troisième 45 tours ” Dites- lui que je l’aime”. Frank se demande ce qui lui arrive car il ne s’attendait pas à un tel succès. Pour lui c’est alors la course entre les rendez-vous de presse, les radios et télévisions d’un pays à l’autre. Pendant dix années, vont se succéder une belle collection de succès qui lui ont permis de se faire connaître un peu partout en Europe, au Canada et au Japon : ”Tu m’as trop fait attendre ”,” Un garçon pleure ”,” Il pleut sur ma vie ”, ” San Angelo ”, etc.

Durant toutes ces années, Frank collabore avec son ami, le parolier Michel Mallory (fidèle compagnon de Johnny Halliday), il fait de nombreux galas et émissions de télévision. En Septembre 1994, l’artiste signe sur un nouveau label, ressort ses anciens albums, regroupant ses plus grands succès, mais aussi un nouvel album” Pour toujours et à jamais ”. Le chanteur des amoureux Frank se lance à la conquête de la France et de tournées en galas, il se retrouve sur la scène du Casino de Paris en Septembre 1995, où pendant trois soirs consécutifs, il fait salle comble. C’est un véritable triomphe ! Un album live sortira quelques mois après son passage pour l’immortaliser.

Trois années s’écoulent avant que Frank Michael ne reprenne le chemin des studios d’enregistrement. Il signe en France un contrat avec Up Music / Warner Music France.

Frank Michael va alors enregistrer un album studio « Entre nous » certifiée double disque d’or, classé numéro 8 des ventes en 2003 devant Phil Collins et Vincent Delerm, et sur lequel figurait une des rares mélodies composée par Johnny Hallyday ( ” Pour faire une chanson ”),

C’est à Nashville aux Etats-Unis que Frank Michael est parti poursuivre l’aventure.
Un vrai conte de fée pour le fils de mineur italien qui se souvient avoir regardé les shows d’Elvis Presley par le trou de la boîte aux lettres des voisins faute de posséder une télévision.

En Amérique, Frank Michael, a enregistré avec les véritables musiciens du King un album hommage à l’idole de ses 15 ans. Un événement puisque aucun artiste français ou international n’avait eu le privilège de travailler avec de telles pointures réunies. Au final, un disque étonnant sorti le 9 septembre 2003 : “ Thank You Elvis ” (Up Music), et qui comprend 15 reprises en français et en italien du plus grand crooner de tous les temps, ainsi qu’un inédit aux paroles signées du complice de toujours Michel Mallory (auteur par ailleurs de “ La musique que j’aime ” pour Johnny Hallyday).

En novembre 2004 son nouvel album « La force des femmes » sort et atteint en quelques mois les 200 000 ventes… Toujours en phase avec son public qu’il aime et chérit, Frank Michael repart en tournée pour faire découvrir ses nouvelles chansons.

L’année 2003 fut ainsi débordante d’actualité pour Frank Michael : deux albums studios (« Entre Nous » et « Thank you Elvis »), un Live à l’Olympia (disponible en CD et DVD) et une biographie…. Avec 300 000 disques vendus en un peu plus d’un an, 150 concerts assurés en France dont 15 représentations complètes à l’Olympia… Frank Michael, artiste majeur de la variété française ne s’arrête pas là et continue de mettre son talent au service de sa passion, la Musique. Il nous revient ainsi en novembre 2004 avec un tout nouvel opus studio « La Force Des Femmes ». 14 nouvelles chansons pour chanter l’amour, 14 chansons destinées à son public dans la plus pure tradition Frank Michael.

C’est entouré d’authentiques musiciens, que le trio gagnant Frank Michael - Michel Jourdan - René Jonet (« Toute les femmes sont belles ») s’est réuni et s’est afféré à l’élaboration de cet album. Afin d’atteindre une qualité d’enregistrement qu’il lui est cher, Frank Michael a réalisé son album dans les plus grands studios Italiens, pour le finaliser ensuite en Belgique (Studio ICP).

Dans cet album Frank Michael aborde des thèmes qui lui sont proches : l’amour bien sûr, les femmes, mais aussi la nostalgie de son enfance, les regrets ou bien encore la disparition d’un ami. Frank Michael fait aussi cadeau à son public d’une superbe version acoustique de son 1er succès « Dites lui que je l’aime ».

Frank Michael repart aussi à la rencontre de son public avec une nouvelle tournée dans toute la France et en Belgique, le 7 mai 2005 il est au Zénith de Paris pour un concert anniversaire un peu spécial.

En ce même mois de mai 2005, Frank Michael s’est aussi attelé à un autre cadeau à l’occasion de la fête des mères. Il s’est effectivement entouré de jeunes choristes pour nous livrer un titre fort et très touchant : « Pour Toutes les Mamans ». Une très belle chanson totalement inédite qui s’adresse spécialement à toutes les mamans; Un bel hommage que Frank Michael a voulu rendre avec une chanson d’amour à laquelle il a convié les voix pleines d’émotions de la chorale du Petit Conservatoire de Brabant Wallon. Cette chanson est mise en vente le 17 mai sous la forme d’un cd single comprenant un 2ème titre INEDIT en italien de Frank Michael « Schiavi d’Amore » ; elle atteindra les 20 premières places du classement des ventes single en France, confirmant que Frank Michael a un auditoire considérable qui n’a nul doute sur son talent d’artiste.

En novembre 2005 sort « Pour toujours » regroupant sur un double album ses plus belles chansons et les plus beaux chants de Noël interprétés à sa manière. En quelques semaines, celui-ci atteint le statut de disque d’or. Dans le même temps, il assure des concerts dans toute la France, la Belgique et l’Allemagne et triomphe à Paris lors de cinq Olympia au mois de mars 2006. Le 15 mai 2006 sort « Je t’aime, ti amo » : une compilation de ses 30 plus belles déclarations d’amour en Français et en Italien. Alors qu’il continue de sillonner les routes, Frank Michael commence à composer ce qui sera son nouvel album studio… Près de 2 ans après « La force des femmes », il retourne en studio où il enregistre 12 titres totalement inédits.

Son dernier album, « Les couleurs de ma vie » sort donc le 13 Novembre 2006. Il y aborde des thèmes qui lui sont chers tel que l’amour et les femmes mais aussi des sujets évoquant son père ou encore la presse people. En quelques semaines, encore une fois, celui-ci obtient le statut de disque d’or.

Malgré sa réussite sur scène ou sur disque, les médias ne s’intéressent que très rarement à Frank Michael. Ainsi afin d’étancher la soif d’informations le concernant de la part de ses nombreux fans, début 2007 il laisse une équipe de tournage le suivre plusieurs mois. En ressort un magnifique reportage « Les couleurs de sa vie » sur son histoire, sa famille, ses musiciens, ses fans, son rapport aux médias et bien plus encore… dont la sortie est prévue aujourd'hui.

Toutes les informations supplémentaires sur : www.frank-michael.com

Publié le 12/11/2008 à 12:40 | Lu 48440 fois