Maux de tête, courbatures, douleurs dentaires, fièvre, état grippal… le point sur le paracétamol

Même si la douleur est un signal d’alarme nécessaire à la protection de notre organisme, que faire pour la soulager facilement, rapidement et sans risque ? Le Paracétamol est l’antidouleur le plus utilisé. Mais qu’est-ce que le Paracétamol ? Quelle est son mode d’action, ses indications, ses effets indésirables, sous quelles formes se présente-t-il ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce produit avec la marque UPSA.


Ces petits maux peuvent miner notre quotidien. Cependant, il est possible de les prévenir, par exemple en évitant les situations stressantes, en adoptant une bonne position de travail, en s’échauffant avant le sport…

Même si la douleur est un signal d’alarme nécessaire à la protection de notre organisme, que faire pour la soulager facilement, rapidement et sans risque ? Le Paracétamol est l’antidouleur le plus utilisé. Mais qu’est-ce donc que le Paracétamol ? Pour que le public soit encore mieux informé, un site dédié sera lancé le 25 novembre prochain. Il apporte des explications sur les mécanismes de la douleur et de la fièvre et des conseils pratiques

Traiter sa douleur : l’automédication vient en priorité

Selon une enquête européenne, 54% des personnes interrogées pensent qu’il est tout à fait normal de soulager sa douleur. Chacun la supporte différemment et attend plus ou moins longtemps avant d’agir… Les hommes et les jeunes seraient un peu plus sensibles à la douleur que les femmes et les plus de 65 ans. Pour soulager les petits maux du quotidien, nombreuses sont les personnes qui préfèrent l’automédication à une visite systématique chez le médecin dès les premiers symptômes et qui ont recours aux médicaments sans ordonnance.

Le paracétamol : l’antidouleur le plus utilisé

On calme la douleur avec des antalgiques. Parmi eux, le paracétamol est le médicament antidouleur le plus utilisé (41% des personnes interrogées en Europe, 65% en France) devant l’ibuprofène et l’aspirine. Le paracétamol a l’avantage d’apporter un soulagement rapide dans de nombreuses situations et convient à tous, de par son faible nombre de contre-indications et d’effets secondaires.

Contrairement à l’aspirine, il n’a pas d’effet anti-inflammatoire. Il n’augmente donc pas le risque hémorragique (risque de saignement) et peut être utilisé même chez les personnes qui prennent des anticoagulants oraux (suite à un infarctus par exemple). La très large utilisation du paracétamol peut également être expliquée par son excellente tolérance digestive et rénale* aux doses habituelles. De nombreuses études montrent que le paracétamol ne lèse pas le tractus gastro-intestinal (l’estomac et les intestins), alors que l’aspirine est associée à un risque hémorragique gastro-intestinal, même à faibles doses.

Quel est le mode d’action du paracétamol ?

Bien qu’il ait été découvert en 1878 et soit largement utilisé depuis le début des années 1950, le mode d’action du paracétamol garde une part de mystère ! Ce médicament antidouleur appartient à la classe des antalgiques antipyrétiques (contre la fièvre), comme l’aspirine (acide acétylsalicylique). Les chercheurs ont donc longtemps cru que le mode d’action de ces deux molécules était similaire… Depuis, les scientifiques ont réussi à déterminer que son action se situe principalement au niveau du système nerveux central (moelle épinière et cerveau) et dans une moindre mesure au niveau périphérique (au niveau des organes).

Utiliser l’automédication en toute sécurité !

Le paracétamol convient pour toutes les douleurs légères à modérées (correspondant au palier 1 de la douleur, selon l’Organisation Mondiale de la Santé) et la fièvre. Il convient aussi bien aux adultes actifs qu’aux patients plus fragiles comme les aux enfants, les femmes enceintes ou les personnes âgées.

Dans quelles situations peut-on utiliser du paracétamol ?

. Maux de tête (céphalées) : la céphalée de tension est le mal de tête le plus fréquent. On a l’impression « d’avoir la tête dans un étau, un casque ou une barre au milieu du front ».

. Règles douloureuses : au début des règles ou quelques jours avant, de nombreuses femmes ressentent des douleurs sourdes et lancinantes dans le bas-ventre et le bas du dos, souvent accompagnées de maux de tête, de nausées… Si un bain ou une douche chaude, un peu de marche, ou quelques étirements ne suffisent pas à apaiser la douleur, le paracétamol s’avérera utile.

. Douleurs dentaires : Les douleurs dentaires sont fréquentes. Elles peuvent être constantes ou ressenties après une stimulation (froid, chaleur, mastication, brossage…). Les causes les plus fréquentes sont les caries, les traumatismes. Quand elles restent d’intensité faible à modérée ces douleurs peuvent être soulagées avec du paracétamol.

. Courbatures : ces douleurs musculaires apparaissent souvent 12 à 48 heures après avoir fait du sport et peuvent durer cinq à sept jours. Pour les prévenir, il est important de bien s’échauffer et de s’hydrater avant, pendant et après l’effort. Lorsqu’elles sont là, des massages, des étirements légers, un bain chaud… et au besoin du paracétamol apaisent la douleur.

. Etat grippal : Il peut s’accompagner de fièvre modérée et de maux de tête. Il dure environ une semaine… Cette période peut être moins pénible avec du paracétamol, qui diminue le mal de tête et les douleurs articulaires. En cas de fatigue, il peut être associé à de la vitamine C pour aider l’organisme à lutter contre le virus.

. Fièvre : la température normale du corps étant de 37°C, on parle de fièvre au-delà de 38°C au repos. Un traitement médicamenteux antipyrétique (qui diminue la fièvre) peut être envisagé à partir de 38,5°C, chez l’enfant comme chez l’adulte. Il est conseillé aussi de boire beaucoup d’eau, de ne pas trop se couvrir, de se rafraîchir (ouvrir les fenêtres, brumisateur…), sans oublier le repos.

Si la douleur ou la fièvre persistent malgré le traitement par paracétamol à dose suffisante (jusqu’à 3 g ou 4 g par jour en général), il sera temps de consulter son médecin pour trouver la cause de la douleur, et la traiter par des médicaments spécifiques.

Quelle est la dose quotidienne à ne pas dépasser ?

En cas de douleur, chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg (à partir d’environ 15 ans), il n’est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour. Cependant, lorsque les douleurs sont plus intenses, la posologie maximale peut être augmentée jusqu’à 4 g par jour. Les prises doivent être espacées de 6 h (ou de 8 h en cas de maladie grave des reins). Pour éviter un risque de surdosage, il est impératif de vérifier l’absence de paracétamol dans d’autres médicaments. Aux doses recommandées, le paracétamol ne présente pas de risque pour le foie et les reins*.

Les personnes âgées peuvent-elles soulager leurs douleurs avec du paracétamol ?

Compte tenu de son rapport bénéfice-risque favorable et du faible risque d’interactions médicamenteuses du paracétamol, la société savante européenne de rhumatologie le recommande en première intention dans la prise en charge des douleurs de l’arthrose du genou, de la hanche et de la main. Elle conseille de le poursuivre au long cours lorsqu’il est efficace.

L’âge en lui-même n’est pas un critère approprié pour limiter la dose quotidienne ou espacer les prises de paracétamol. Il est donc conseillé de l’utiliser chez le sujet âgé jusqu’à une dose journalière maximale de 4 g, dans la mesure où aucun facteur pathologique associé n’exigerait un ajustement posologique.

*une adaptation posologique peut toutefois s’avérer nécessaire

Publié le 17/11/2011 à 10:26 | Lu 18336 fois