Inde : Calcutta rejoint le Réseau mondial OMS des villes et communautés amies des aînés

A l’occasion de la Journée internationale des personnes âgées, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonce l’arrivée de la mégalopole de Calcutta en Inde qui devient le 105ème membre de son Réseau mondial des villes et communautés amies des aînés. A noter qu’il s’agit de la première ville de la région Asie du Sud-Est à s’affilier au réseau qui compte notamment parmi ses membres les villes de New York, Lyon, Canberra et Genève.


« Nous vivons dans un monde qui vieillit rapidement. Pour que les communautés prospèrent, elles doivent tirer parti de l’expérience des personnes âgées et veiller à ce que les infrastructures répondent à leurs besoins » a indiqué à cette occasion le docteur John Beard, directeur du Département Vieillissement et qualité de vie à l’OMS.

Le vieillissement de la population est l’une des questions cruciales auxquelles sont aujourd’hui confrontés les responsables politiques, les communautés et les spécialistes de la planification urbaine.

D’ici 2050, deux milliards d’hommes et de femmes auront plus de 60 ans, dont 400 millions auront dépassé les 80 ans. Dans le même temps, les villes se développent à vive allure et l’on estime que 70% de la population mondiale résidera en zone urbaine d’ici 2050.

La contribution des seniors est importante, aussi bien dans le cadre familial qu’en tant que bénévoles ou participants à la vie active d’un pays. Ils représentent une ressource sociale et économique conséquente pour leur communauté.

Rappelons que le Réseau mondial OMS des villes et communautés amies des aînés a été mis en place en 2010 dans le but de favoriser l’échange de données d’expérience et l’apprentissage mutuel entre les villes et les communautés du monde entier. Pour s’affilier, les villes doivent s’engager officiellement à créer un environnement urbain accessible et accueillant pour tous, qui serve les intérêts de leur population âgée.

Dans les années à venir, Calcutta –mégapole de plus de quinze millions d’habitants, pour beaucoup très pauvres– évaluera, aux côtés des autres membres du Réseau, son degré de convivialité à l’égard des aînés et prévoira d’adapter ses structures et ses services de façon à les rendre plus accessibles aux personnes âgées afin de ne pas les exclure.

« Chaque ville/communauté recense des difficultés et définit des priorités différentes » souligne encore le dr Beard. « Les solutions proposées diffèrent, elles aussi. Par exemple, New York a lancé une initiative public/privé en faveur de ses aînés et Qiqihaer (Chine) a créé un parc facile d’accès pour les personnes âgées. Bon nombre de villes ont mis sur pied des initiatives de formation à l’informatique pour aider les aînés à se familiariser davantage avec l’utilisation de l’Internet. Toute idée nouvelle et toute adaptation sont potentiellement utiles aux autres villes et communautés ».

Publié le 12/10/2012 à 12:11 | Lu 895 fois