Fin de vie et directives anticipées : mieux vaut prévoir à l’avance…

Pas simple à imaginer, mais il est parfois préférable de prendre certaines décisions à l’avance… Ainsi, sachez que tout individu majeur peut rédiger une déclaration dans laquelle il détaille ses volontés pour limiter ou arrêter les traitements dans l’hypothèse où il ne serait plus en mesure de s’exprimer du fait d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale.





Dans cet esprit, le ministère des Affaires sociales propose sur le web, une fiche pratique d’information détaillant tout ce qu’il faut savoir sur ce qu’on appelle les « directives anticipées » de la fin de vie.
 
En voici déjà les grandes lignes :

- utilisation des « directives anticipées » (connaître les souhaits des patients en fin de vie même si les médecins ne sont pas tenus de s’y conformer) ;
- conditions de prise en compte des directives (document écrit et authentifiable rédigé depuis moins de trois ans...),
- possibilité de changer d’avis après les avoir rédigées (modifications totales ou partielles, annulation...),
- poids des directives dans la décision médicale (les médecins doivent en tenir compte mais elles n’ont pas de valeur contraignantes pour eux),
- mesures à prendre pour que les directives soient prises en compte le moment voulu (les conserver ou les confier à toute personne de son choix comme, par exemple, la « personne de confiance »).
 
À noter : la « personne de confiance », choisie librement dans l’entourage, peut accompagner les patients dans leurs démarches, les assister lors des entretiens médicaux ou encore faire part au corps médical de certaines décisions prises par les patients lorsqu’ils étaient en capacité de s’exprimer. 

Article publié le 29/01/2014 à 08:00 | Lu 1062 fois