La conduite des personnes âgées est un sujet toujours délicat…
Les responsables politiques étant systématiquement tiraillés entre l’envie de légiférer sur le sujet (en l’occurrence faire passer une visite médicale) et la crainte de choquer un électorat assidu aux bureaux de vote…
Dans un récent communiqué, le Sénat estime que les travaux menés par le groupe de travail présidé par le rapporteur de la proposition de loi, Yves Détraigne montraient « qu’il n'y avait pas lieu de légiférer sur la question des conducteurs âgés, en imposant une visite médicale à compter d'un certain âge ».
Toutefois, suite à ce rapport, plusieurs propositions concrètes ont été formulées. Les voici :
. poursuivre les mesures de sensibilisation des médecins, notamment généralistes, aux risques induits pour la conduite par certaines pathologies comme par l'usage de certains médicaments ;
. instaurer dans le cursus des études de médecine un module consacré à ce sujet ;
. généraliser les formations en direction des personnes âgées pour les sensibiliser à certains risques spécifiques auxquels elles sont exposées ;
. sensibiliser les préfets au dispositif de l'article R. 221-14 du code de la route, actuellement sous-utilisé, qui leur permet, postérieurement à la délivrance du permis de conduire, de solliciter un avis médical sur l'aptitude à la conduite d'un conducteur dans un certain nombre de circonstances.
Les responsables politiques étant systématiquement tiraillés entre l’envie de légiférer sur le sujet (en l’occurrence faire passer une visite médicale) et la crainte de choquer un électorat assidu aux bureaux de vote…
Dans un récent communiqué, le Sénat estime que les travaux menés par le groupe de travail présidé par le rapporteur de la proposition de loi, Yves Détraigne montraient « qu’il n'y avait pas lieu de légiférer sur la question des conducteurs âgés, en imposant une visite médicale à compter d'un certain âge ».
Toutefois, suite à ce rapport, plusieurs propositions concrètes ont été formulées. Les voici :
. poursuivre les mesures de sensibilisation des médecins, notamment généralistes, aux risques induits pour la conduite par certaines pathologies comme par l'usage de certains médicaments ;
. instaurer dans le cursus des études de médecine un module consacré à ce sujet ;
. généraliser les formations en direction des personnes âgées pour les sensibiliser à certains risques spécifiques auxquels elles sont exposées ;
. sensibiliser les préfets au dispositif de l'article R. 221-14 du code de la route, actuellement sous-utilisé, qui leur permet, postérieurement à la délivrance du permis de conduire, de solliciter un avis médical sur l'aptitude à la conduite d'un conducteur dans un certain nombre de circonstances.
