Avant d’entrer dans le détail, rappelons qu’un défibrillateur est un appareil qui envoie un choc électrique à une personne en état de fibrillation pour qu’elle puisse reprendre son rythme cardiaque. Il se présente sous deux versions : le modèle à implanter dans l’organisme et le modèle externe. En l’occurrence, ce nouveau produit est externe.
 
Clark, s’annonce donc comme étant « le premier défibrillateur destiné aux particuliers développé par la start-up française Lifeaz ». Alors que le temps moyen d'arrivée des secours se situe autour de 10 à 15 minutes, une intervention rapide dans les 4 premières minutes est essentielle en cas d'arrêt cardiaque pour sauver une vie.
 
Heureusement, dans bien des cas, un témoin (proche, collègue, ami...) est présent sur place et peut intervenir grâce à des gestes simples et à l'utilisation d'un défibrillateur situé à proximité immédiate qui permet d'augmenter drastiquement les chances de survie.
 
Cet appareil se veut « extrêmement simple d'utilisation ». Il guide le témoin vocalement et visuellement en trois étapes : le placement des électrodes, l'analyse du rythme cardiaque, et le massage cardiaque. Il est 100% automatique : c'est-à-dire qu'il décide seul de la thérapie à adopter.
 
Il n'y a donc aucun risque de se tromper. Par ailleurs, il s'adapte aux adultes et aux enfants : un simple bouton permettant de passer d'un mode à l'autre. Il est aussi bilingue et parle français et anglais. Enfin, petit (21 x 21 x 7 cm), léger (1,3 kg), et discret, il pourra accompagner ses détenteurs partout, en voiture, en balade, en vacances.
 
La fiabilité de ce défibrillateur accessible à tous repose sur la connectivité, une méthode innovante qui permet d'avoir un suivi et une maintenance simplifiés et continus du défibrillateur et ainsi de s'assurer qu'il fonctionne à tout moment. Il sera lancé sur le marché le 1er juin avec toute une campagne de sensibilisation au produit. En revanche, son prix risque d’être un gros handicap puisqu’il faut compter 990 euros.