70% de séjours à l’hôpital en chirurgie ambulatoire en 2022 : ni souhaitable, ni réalisable selon Nadia Ramassamy

La députée de la Réunion Nadia Ramassamy (Les Républicains) souligne dans un récent communiqué que l’actuelle phase de la chirurgie ambulatoire est arrivée à la fin d’un cycle. Ainsi, s’il convient d’impulser un nouveau plan d’action pour développer ce mode d’hospitalisation qui ne peut voir le jour avec un objectif seul de réduction des couts.


« Une simple politique tarifaire ne changera pas les comportements et aura des effets contre-productifs » estime la députée au sujet de la chirurgie ambulatoire qui est rappelons-le, un traitement chirurgical qui permet la sortie du patient le jour même de son admission dans l'établissement de soin, ce qui réduit bien évidemment les frais…
 
La mise en place de la chirurgie ambulatoire est un processus lourd pour les établissements et pour les professionnels de santé et l’acte chirurgicale n’est jamais anodin pour le patient. L’humain doit demeurer le cœur de notre système de santé et la confiance entre le patient et les praticiens doit être sanctuarisée.
 
Ainsi, la future croissance de la chirurgie ambulatoire ne passera pas par un objectif chiffré à atteindre par tous les moyens, mais par une amélioration notable du suivi du patient dans l’après-opération et par un investissement technologique massif et ambitieux dans les services de chirurgie, en particulier dans les établissements publics.
 
Dans le cadre de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité social, la troisième session des auditions de la Mission d’information sur la chirurgie ambulatoire s’est déroulée fin mai 2019. Mme Nadia Ramassamy, députée de la Réunion, est l’un des deux rapporteurs.

Publié le 04/06/2019 à 01:00 | Lu 1624 fois