Vieillir en France : on se sent senior à partir de 60 ans

La première partie du baromètre Santé Orange Healthcare/MNH réalisé par l’institut BVA s’est penchée sur la question du vieillissement en France et de sa perception par nos compatriotes. Outre le fait qu’on se sent senior à partir de l’âge de 60 ans, voici les grandes lignes de cette étude.





Depuis une dizaine d’années, pratiquement chaque semaine voit l’arrivée d’une nouvelle étude sur les seniors.
 
Voici la dernière en date qui s’est intéressée au vieillissement de l’Hexagone et à la perception qu’en avaient les Français…
 
Tout d’abord, si l’on est « officiellement » senior à partir de 50 ans, on se sent senior dix ans plus tard, à partir de 60 ans.
 
D’ailleurs, 42% des sondés de 50 ans et plus ne se définissent pas comme étant des seniors et en toute logique, un faible pourcentage (16%) se définit comme « personnes âgées ».  
 
Toujours selon ce sondage (qui corrobore d’ailleurs d’autres enquêtes), la dépendance est ce qui préoccupe le plus une large part des Français. En effet, plus des trois-quarts (78%) des sondés ont peur de devenir dépendants et près de la moitié (48%) craint de devoir prendre en charge un proche devenu dépendant.

Vieillir en France : on se sent senior à partir de 60 ans
Les soucis liés au suivi de certaines maladies chroniques (Alzheimer ou maladies cardiovasculaires), sont jugés importants par 94% des  Français (et très importants par 57%). Quant à l’isolement des seniors, il est considéré comme important par 89% des Français (dont 50% très important). En deuxième position viennent les risques domestiques (86%), puis la prévention en matière de santé (81%), la sécurité du domicile des seniors (78%), le mauvais usage des médicaments et la  non observance des traitements (78%) et enfin, les risques liés aux  activités quotidiennes en dehors de la maison (71%).
 
Il semblerait que nos compatriotes ne soient pas contre des solutions liées à la domotique pour favoriser le maintien à domicile en toute sécurité. Ainsi, une large majorité des sondés (80%) considère que les « nouvelles technos » pourraient simplifier le suivi de certaines maladies chroniques et 79% estiment que les NTIC pourraient également améliorer la sécurité au domicile des seniors.
 
En revanche, et assez paradoxalement, les Français se montrent plus sceptiques concernant l’apport des nouvelles technologies face aux risques du quotidien. A peine les deux-tiers (64%) pensent que celles-ci peuvent aider à mieux prévenir les risques domestiques des seniors et 62% imaginent qu’elles pourraient améliorer la  prévention des  risques dans leurs activités quotidiennes à l’extérieur.

Article publié le 25/06/2014 à 10:56 | Lu 1436 fois