Société Française de Gériatrie : le mot de la présidente, le Pr. Sandrine Andrieu

Membre de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie (SFGG) depuis près de vingt ans et présidente depuis plus d’un an, je souhaite vous renouveler ma détermination dans l’accomplissement des objectifs que je me suis fixée lors de ma nomination.





J’ai souhaité, dès ma prise de fonction, placer mon mandat sous le signe de la recherche, tant au niveau biomédical qu’en sciences humaines et sociales. Je suis très fière de poursuivre dans cette voie et de participer, avec vous, au rayonnement de la gériatrie et de la Gérontologie en France et à l’étranger.
 
C’est bien dans cette optique qu’ont été créées cette année 16 bourses pour permettre à de jeunes chercheurs et de jeunes praticiens de se rendre au congrès mondial de l’IAGG à San Francisco en juillet et au congrès de l’EUGMS à Nice au mois de septembre, congrès qui sera placé notamment sous le thème de la prévention.
 
Le vieillissement apparaît désormais au cœur des préoccupations de nos sociétés et alors que des travaux récents font état d’une diminution des incapacités au cours de ces dernières décennies, il convient d’analyser finement les déterminants de cette évolution favorable. Cela doit constituer une priorité de recherche et nous avons, en tant que spécialistes du vieillissement et du bien vieillir, un rôle capital à jouer dans ce domaine.
 
J’ai la chance de bénéficier d’un conseil d’administration et d’un bureau compétents et dynamiques, d’un conseil scientifique de qualité, présidé par Olivier Guérin et d’une délégation générale animée par Jean-Pierre Aquino assisté de Mélissa Houbart. Cette organisation est à même d’entretenir la vitalité de notre société et de relever les nombreux défis qui nous attendent.
 
Les défis à venir sont en effet multiples – et passionnants : l’application des décrets de la loi de modernisation du système de santé, des décrets de la loi d’adaptation de la société au vieillissement, dans l’attente d’une nouvelle politique de santé, l’organisation hospitalière en général et gériatrique en particulier, les conséquences de la transition démographique et épidémiologique, la recherche, le soutien des vocations pour inciter les jeunes à s’inscrire dans un cursus gériatrique.
 
Une de mes priorités est aussi de renforcer la notoriété de notre congrès. Les journées annuelles incarnent notre plus belle réussite tant sur le plan scientifique que médiatique – nous sommes passés de 600 participants à 1.200 en cinq ans. Elles le seront encore plus dans les années à venir avec le développement de notre discipline.
 
La recherche, comme je l’ai dit plus haut, constitue pour moi une priorité. Aussi suis-je très attachée aux groupes de travail qui représentent une initiative forte de la SFGG. Je m’appliquerai, tout au long de mon mandat, à valoriser, renforcer et optimiser leurs travaux afin qu’ils deviennent de puissants outils d'une recherche action et de promotion de notre discipline.
 
La SFGG souhaite également que le travail engagé dans le programme « Mobiqual » puisse trouver une suite sous un mode organisationnel différent. Nous nous attacherons dans les prochains mois à rendre à nouveau disponible ces formidables outils scientifiques et pédagogiques que nous avons développés et qui ont été plébiscités par l’ensemble des professionnels.
 
Pr Sandrine Andrieu
 
Société Française de Gériatrie et de Gérontologie
135 avenue de Wagram - 75017 Paris
www.sfgg.fr

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Article publié le 10/05/2017 à 10:07 | Lu 1702 fois