Mieux mastiquer
Les arcades dentaires supérieure et inférieure doivent s’emboiter le mieux possible. Un bon engrènement garantit une bonne efficacité masticatoire, sans fatigue musculaire ni articulaire : le premier pas vers une bonne digestion.
Le rôle de l’orthodontiste est de diagnostiquer les défauts d’alignement et de correspondance des mâchoires. Il doit rechercher les causes de ces anomalies, si possible les éliminer, avant de mettre en place un traitement correctif adapté.
Une bonne mastication doit être bilatérale, c’est-à-dire alternativement à droite et à gauche, facile et sans douleurs. (…) Cette mastication alternée, efficace, aura un effet bénéfique sur la taille des arcades dentaires, et donc sur la réduction des encombrements dentaires, les dents ayant plus d’espace pour s’aligner correctement.
La mastication prépare à la digestion les aliments mis en bouche. Ils sont réduits progressivement par le frottement des dents, ramollis par la salive, et transformés ainsi en une sorte de bouillie facile à digérer. La réduction mécanique efficace du « bol alimentaire » soulage les efforts des autres organes de la digestion (estomac, intestins).
Mieux positionner sa langue
Chez le nouveau-né, la langue occupe la majeure partie de la cavité buccale, l’absence des dents lui permet de s’interposer entre les crêtes alvéolaires. Cette posture est conservée au cours de la double activité de succion, déglutition. Avec l’apparition des dents, la masse linguale se répartit progressivement entre les cavités buccale et pharyngée.
Elle s’élève en direction de la voûte palatine, stimulant la croissance du maxillaire. La déglutition de la salive s’effectue désormais arcades serrées. Elle se produit environ mille fois par jour et dure une seconde. La langue demeure toujours à l’intérieur de la cavité buccale, elle ne se glisse pas entre les arcades et n’appuie pas sur les dents antérieures, même au cours de l’émission des consonnes dites : « dentales ». Ce bon positionnement facilite aussi la prononciation des consonnes « sifflantes » : zozotements et chuintements disparaissent.
Préserver son capital dentaire
Des dents bien alignées sont plus faciles à brosser. L’efficacité retrouvée du brossage entraîne une diminution du risque de lésions carieuses dans les espaces autrefois difficiles à atteindre. Le parodonte, c’est-à-dire l’entourage de la dent (gencive, et soutien osseux), bénéficie lui aussi de cette hygiène améliorée. Les récessions gingivales (« déchaussement »), dont les malpositions dentaires peuvent être une des causes, diminuent.
La correction des malpositions dentaires, les rotations, les versions, permet également de diminuer l’usure anarchique de l’émail des dents mal alignées entre elles, en leur faisant retrouver leur fonctionnement idéal. Les dents des deux arcades antagonistes glissent alors les unes sur les autres de manière optimale, et leur usure sera minimisée et bien répartie.
Mieux respirer
Quand l’orthodontie corrige un manque de développement transversal de la mâchoire supérieure, anomalie très fréquente, les bénéfices dépassent très souvent le cadre du seul retour à une bonne mastication. En effet, l’agrandissement du palais entraine également une augmentation du volume des fosses nasales, et une nouvelle possibilité mécanique de ventilation par le nez. Ce bienfait thérapeutique concerne un tiers des jeunes patients atteints de SAS (Syndrome d’Apnée du Sommeil).
La correction est simple à mettre en œuvre, sans douleurs, et doit être suivie d’une rééducation fonctionnelle pour habituer l’enfant à se servir de son nez pour respirer. Pour les autres patients souffrant de SAS mais dont l’origine n’est pas orthodontique, les orthodontistes sont bien placés pour observer le phénomène. Suivant leurs jeunes patients sur de longues périodes, l’apparition de troubles du sommeil, de troubles de l’humeur, de fatigue excessive, leur fera alerter les parents.
Les arcades dentaires supérieure et inférieure doivent s’emboiter le mieux possible. Un bon engrènement garantit une bonne efficacité masticatoire, sans fatigue musculaire ni articulaire : le premier pas vers une bonne digestion.
Le rôle de l’orthodontiste est de diagnostiquer les défauts d’alignement et de correspondance des mâchoires. Il doit rechercher les causes de ces anomalies, si possible les éliminer, avant de mettre en place un traitement correctif adapté.
Une bonne mastication doit être bilatérale, c’est-à-dire alternativement à droite et à gauche, facile et sans douleurs. (…) Cette mastication alternée, efficace, aura un effet bénéfique sur la taille des arcades dentaires, et donc sur la réduction des encombrements dentaires, les dents ayant plus d’espace pour s’aligner correctement.
La mastication prépare à la digestion les aliments mis en bouche. Ils sont réduits progressivement par le frottement des dents, ramollis par la salive, et transformés ainsi en une sorte de bouillie facile à digérer. La réduction mécanique efficace du « bol alimentaire » soulage les efforts des autres organes de la digestion (estomac, intestins).
Mieux positionner sa langue
Chez le nouveau-né, la langue occupe la majeure partie de la cavité buccale, l’absence des dents lui permet de s’interposer entre les crêtes alvéolaires. Cette posture est conservée au cours de la double activité de succion, déglutition. Avec l’apparition des dents, la masse linguale se répartit progressivement entre les cavités buccale et pharyngée.
Elle s’élève en direction de la voûte palatine, stimulant la croissance du maxillaire. La déglutition de la salive s’effectue désormais arcades serrées. Elle se produit environ mille fois par jour et dure une seconde. La langue demeure toujours à l’intérieur de la cavité buccale, elle ne se glisse pas entre les arcades et n’appuie pas sur les dents antérieures, même au cours de l’émission des consonnes dites : « dentales ». Ce bon positionnement facilite aussi la prononciation des consonnes « sifflantes » : zozotements et chuintements disparaissent.
Préserver son capital dentaire
Des dents bien alignées sont plus faciles à brosser. L’efficacité retrouvée du brossage entraîne une diminution du risque de lésions carieuses dans les espaces autrefois difficiles à atteindre. Le parodonte, c’est-à-dire l’entourage de la dent (gencive, et soutien osseux), bénéficie lui aussi de cette hygiène améliorée. Les récessions gingivales (« déchaussement »), dont les malpositions dentaires peuvent être une des causes, diminuent.
La correction des malpositions dentaires, les rotations, les versions, permet également de diminuer l’usure anarchique de l’émail des dents mal alignées entre elles, en leur faisant retrouver leur fonctionnement idéal. Les dents des deux arcades antagonistes glissent alors les unes sur les autres de manière optimale, et leur usure sera minimisée et bien répartie.
Mieux respirer
Quand l’orthodontie corrige un manque de développement transversal de la mâchoire supérieure, anomalie très fréquente, les bénéfices dépassent très souvent le cadre du seul retour à une bonne mastication. En effet, l’agrandissement du palais entraine également une augmentation du volume des fosses nasales, et une nouvelle possibilité mécanique de ventilation par le nez. Ce bienfait thérapeutique concerne un tiers des jeunes patients atteints de SAS (Syndrome d’Apnée du Sommeil).
La correction est simple à mettre en œuvre, sans douleurs, et doit être suivie d’une rééducation fonctionnelle pour habituer l’enfant à se servir de son nez pour respirer. Pour les autres patients souffrant de SAS mais dont l’origine n’est pas orthodontique, les orthodontistes sont bien placés pour observer le phénomène. Suivant leurs jeunes patients sur de longues périodes, l’apparition de troubles du sommeil, de troubles de l’humeur, de fatigue excessive, leur fera alerter les parents.