Nouveaux retraités : les principales motivations de leur départ à la retraite

Alors que l’âge de la retraite vient d’être officiellement reculer à 62 ans (à partir du 1er juillet 2011 pour les premiers concernés), une étude publiée cette semaine par la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) montre qu’une majorité des nouveaux retraités « sont partis dès qu’ils en ont eu la possibilité »…





Ces nouveaux retraités de la CNAV qui ont pris leur retraite entre juin 2008 et juillet 2009 ont été interrogés (3.000 individus) en février 2010 sur les principales motivations de leur départ et sur leur connaissance des dispositifs d’incitation à la poursuite d’activité.

Il en ressort qu’une majorité de ces seniors déclarent qu’ils sont partis dès qu’ils en ont eu la possibilité. Les motifs de départ le plus souvent invoqués sont le fait d’avoir atteint les conditions requises pour l’obtention d’une retraite au taux plein (sans décote) ou l’âge de 60 ans, ainsi que le souhait général de profiter de sa retraite le plus longtemps possible.

D’après les auteurs de cette étude, « près des deux tiers des retraités sont partis à l’âge souhaité (avec un âge moyen réel de liquidation proche de 61 ans). Ceux qui avaient un emploi au moment de leur départ sont partis principalement parce qu’ils réunissaient les conditions du taux plein et qu’ils souhaitaient profiter de leur retraite le plus longtemps possible ».
Nouveaux retraités : les principales motivations de leur départ à la retraite

A noter que le taux plein et le cumul emploi-retraite sont les notions les mieux connues des nouveaux retraités : 87% des personnes interrogées savent ce qu’est le cumul emploi-retraite ou en ont au moins entendu parler ; c’est le cas de 81% d’entre eux pour le taux plein. Le fait d’atteindre le taux plein semble largement compter dans leur décision de partir à la retraite.

Toujours selon les auteurs : « toutefois, près de la moitié des nouveaux retraités avaient cessé de travailler avant la retraite, cette cessation anticipée d’activité étant vécue comme contraignante par 71% d’entre eux. Enfin, 10% des retraités sont partis avec en bénéficiant d’une surcote. Ce dispositif, qui permet de majorer sa pension en travaillant au-delà de la durée acquise pour le taux plein, reste encore méconnu et peu utilisé, malgré les nouvelles règles en vigueur depuis janvier 2009. Pour la majorité de ceux qui ont bénéficié d’une surcote, ce sont l’intérêt de leur travail et leur niveau de salaire les principales motivations de la poursuite de l’activité ».

Article publié le 13/01/2011 à 10:31 | Lu 5138 fois